Diaporama : « Le jeu vidéo, c'était mieux avant », combien de joueurs avez-vous pu entendre affirmer cela ? Est-ce réellement le cas ou bien la nostalgie qui parle ? Ensembles, penchons-nous sur l'argumentaire en faveur du « jeu vidéo c'était mieux avant » pour voir que non, le jeu vidéo c'était pas spécialement mieux avant.
Les années 70 furent pour notre petit planète bleue une décennie remplie d'événements et de rebonds qui ont marqué l'histoire : la démission de Nixon suite au scandale du Watergate, le reggae émergeant de la Jamaïque avec un certain Bob Marley, mais surtout, le monde a eu la joie de voir le jeu vidéo sortir de gestation et faire ses premiers pas !
Malgré une crise en 1983 qui frappa de plein fouet cette industrie à peine naissante, ainsi qu'une image très négative collant à la peau des joueurs assumant un peu trop aimer ce média, le jeu vidéo à réussit à traverser les décennies, animant avec une passion brûlante bon nombre d'entre nous.
Le jeu vidéo est un média vivant pouvant procurer à ses joueurs de nombreuses sensations. Rappelez-vous ! Cette ivresse de l'aventure et de la découverte qu'ont pu nous faire ressentir des jeux comme Zelda : Ocarina of time et Pokémon, ou encore, les sensations et les émotions qu'ont pu nous faire vivre des jeux comme The Last Guardian ou Final Fantasy (Aerith, on ne t'oubliera jamais).
De par les aventures et les histoires que ce média a pu nous faire vivre, le jeu vidéo à réussi à fédérer au fil des années une communauté titanesque de joueurs soudés, réunis autour du partage et de l'entretient de leur passion. Cependant, de nombreux débats font rage au sein des cette communauté et notamment celui qui a attiré notre attention aujourd'hui : "Le jeu vidéo, c'était mieux avant".
Je ne vous cache pas avoir du mal à comprendre ce ressenti que beaucoup de joueurs peuvent avoir face aux jeux d'aujourd'hui. Bien que la nostalgie puisse prendre le pas sur nos impressions, il est bon de rappeler que le catalogue de jeu de nos anciennes consoles était rempli de sacrés pépites. Ainsi, penchons-nous ensemble sur les arguments les plus souvent employés par les personnes tenant ce type discours et essayons de les creuser.
Les jeux d'aujourd'hui sont ennuyeux et trop faciles
Bien qu'en effet certains jeux vidéo aient tendance à prendre un peu trop par la main, la question de la difficulté dans les jeux récents s'apparente en réalité à une fausse problématique concernant la qualité d'un jeu.
Plus que réellement devenus faciles, les jeux vidéo sont surtout beaucoup mieux réalisés que bon nombre de jeux rétro. Les difficultés que rencontraient les joueurs étaient majoritairement liées à des défauts de game-design (manque de dynamisme, saut de l'ange, mauvaise gestion des collisions, etc...).
Penchons-nous ensemble sur le cas d'un type de jeu ayant rencontré ces difficultés pour illustrer mes propos : le jeu de plates-formes.
À la sortie de Donkey Kong en 1981, les développeurs ont porté un réel intérêt sur les effets de la gravité sur l'avatar que nous contrôlons. En effet, être cloué au sol empêche toute possibilité de déplacements verticaux aussi aisés que le permettaient d'autres jeux jusqu'ici, forçant alors le joueur à suivre un parcours pour atteindre la fin d'un niveau. Cette mécanique de jeu a permis de mettre en lumière un élément primordial qui faisait défaut aux jeux de plateforme : le level-design. En effet, les niveaux que le joueur devait traverser étaient de simples tableaux fixes, avec un espace limité par la taille de l'écran de télévision dont le joueur avait rapidement fait le tour. L'ennui prenait rapidement le pas sur le plaisir de jeu.
Pour pallier ce manque de dynamisme, les développeurs se sont inspirés du cinéma en utilisant des plans, c'est-à-dire une série de tableaux fixes qui constituaient un niveau. Ainsi, au lieu de ne parcourir qu'un seul tableau qui constituait un niveau à lui seul, le joueur pouvait parcourir une série de tableau composant un seul même niveau. Plus tard encore, cette technologie cédera sa place au scrolling, une mécanique permettant à l'écran de suivre l'avatar du joueur partout où celui-ci se déplace, rendant les jeux beaucoup plus dynamiques.
Vous l'aurez donc compris, les vieux jeux avaient pour très lourde tâche de créer les règles qui constituent aujourd'hui les bases de nos jeux actuels. Brouillonnes et parfois buggés, ses imperfections avaient tendance à rendre les jeux beaucoup plus difficiles. Il est difficile d'affirmer que Super Mario Bros de 1995 soit en tout point supérieur à son petit frère Super Mario Odyssey de 2017 malgré que le jeu ne soit pas excessivement difficile.
Les jeux d'aujourd'hui sont les digne héritiers des longues tentatives, échecs, succès et recherches en game-design engagés depuis la création du jeu-vidéo, n'ayant jamais cessé de se perfectionner au fil des années. Aussi, je vous mets au défi de finir Fire Emblem : Awakening avec le niveau de difficulté poussé à son maximum, ou encore les Dark Souls pour vérifier si les jeux d'aujourd'hui ne sont pas aussi difficile qu'à l'époque !
La musique était meilleure dans les vieux jeux
Beaucoup de joueurs estiment que les musiques de jeu vidéo étaient bien meilleures à l'époque qu'elles ne le sont aujourd'hui. Cependant, comble de l'ironie, les musiques de jeux vidéo, en plus d'être très pauvres musicalement, étaient plus susceptibles d'être mauvaises à l'époque qu'elles ne le sont actuellement, et cela dû à de nombreuses contraintes techniques.
Faisons ensemble une petite rétrospective concernant la composition musicale dans les jeux lvidéo. À la base, la musique n'avait que pour seul intérêt d'apporter un retour à l'action qu'entreprenait un joueur. Ici, pas question de mélodies, mais simplement d'un « Bip » vous confirmant que la balle a bien rebondit sur votre raquette dans le jeu Pong par exemple.
Au fur et à mesure que le jeu vidéo évoluait, les parties ont commencé à devenir plus longues. Il est alors devenu nécessaire de trouver des astuces pour rendre la partie du joueur plus agréable. C'est alors que la musique s'est imposée comme une évidence pour résoudre ce problème. Cependant, à causes des limitations techniques des consoles de jeu, il était nécessaire de coder la musique. Celle-ci était alors géré par des programmeurs qui ne disposaient pas forcément la fibre artistique nécessaire à l'élaboration d'une bonne musique. C'est en partie ce qui peut expliquer pourquoi dans de nombreux jeux rétro la musique sonne comme une alarme incendie.
Certains éditeurs ont vite compris que la musique jouait un rôle essentiel dans l'immersion, rendant indispensable la présence d'un réel compositeur de musique lors de la conception d'un jeu vidéo. C'est ce déclic qui permit à Nintendo de nous offrir le thème le plus connus du monde du jeu vidéo : Super Mario Bros.
Malgré la présence de réels compositeurs et de leurs excellentes musiques malgré les contraintes techniques, cette catégorie de musique était toujours considérée comme de la sous-musique à cause de la pauvreté musicale que pouvait apporter les puces sonores des anciennes consoles de jeu. Ces musiques étaient littéralement prisonnières de leur propre média.
Cependant, les avancées technologiques dès la fin des années 90 ont permis de changer la donne. Grâce aux évolutions de la technologie dans le domaine de l'enregistrement et de la composition musicale, nous avons aujourd'hui le droit à de réels chefs-d 'œuvres pour nous accompagner dans nos parties de Overwatch, Zelda ou encore Shadow of the Colossus, etc... De nombreux jeux avec des musiques qui, au fil des années, ont littéralement gommé l'intégralité des frontières qui cloisonnaient les musiques dans leur rôle de "simple" musique de jeux vidéo.
Les développeurs d'aujourd'hui n'ont plus d'imagination
Voilà un argument que j'estime inacceptable en 2018.
L'accès à l'apprentissage et au développement informatique n'ayant jamais été aussi simple, nous avons pu voir fleurir une quantité astronomique de studio de jeu-vidéo indépendants qui nous ont offert des perles plus magnifiques les unes que les autres, faisant parfois même jeu égal sur le plan qualitatif avec des géants tels que Square-Enix ou encore Capcom.
Contrairement aux gros studios commerciaux, ces petites firmes indépendantes ne sont pas limitées par des restrictions que peuvent connaitre les grands distributeurs. Les géants de l'industrie sont souvent confrontés à des investisseurs frileux en ce qui concerne les prises de risques pour garantir un meilleur retour sur investissement. Ces studios préfèrent ainsi jouer la sécurité en exploitant des concepts ayant déjà fait leurs preuves.
Ces contraintes étant quasiment inexistantes dans les firmes indépendantes, ceux-ci peuvent se permettre des partis pris et des prises de risques beaucoup plus importantes. C'est grâce à cela que nous avons pu voir émerger ces dernières années une énorme quantité de jeux plus originaux les uns que les autres tel que Undertale, Firewatch ou encore Freedom Planet.
Dire que les développeurs sont à court d'imagination de nos jours, c'est cracher sur l'ensemble de ces jeux plus originaux les uns que les autres, montrant parfois même aux gros studios de jeu vidéo la voie à suivre.
Les DLC : Avant on achetait un jeu une seule fois pour avoir accès à son intégralité.
Voilà le point sur lequel il est le plus difficile de défendre les jeux vidéo moderne. Tout d'abord, il est bon de noter que techniquement, le DLC n'est pas une invention si récente que ça.
Les premières tentatives dans ce domaine peuvent remonter jusqu'aux années 80. Atari a tenté dans le passé de développer un système de location de jeu vidéo par internet pour seulement 1 $. Une fois la console ou la connexion internet coupée, le jeu disparaissait et il fallait alors payer à nouveau 1 $ pour y rejouer. Cependant, cela ne vu jamais réellement le jour car les contraintes techniques de l'époque ne permettaient pas la mise en place d'un tel système.
Le 1er DLC tel que nous le connaissons a vu le jour grâce à nos amis de chez Microsoft avec le jeu Mechassault. Mais c'est avec l'ère des consoles modernes (Xbox 360, Ps3) que les contenus téléchargeables payants ont explosés dans l'industrie du jeu vidéo. Lorsque certains développeurs ont constaté que les DLC pouvaient constituer le nouvel eldorado, beaucoup d'éditeurs se sont mis à abuser de ce système, se permettant parfois même le luxe de faire payer du contenu déjà présent sur le CD de jeu... (Oui c'est bien de toi que je parle Capcom).
Cependant, il est bon de relativiser les choses concernant ce sujet, certains développeurs ont quand même toujours un peu d'estime pour leurs joueurs en proposant des add-ons payants réellement intéressants, et qui apportent une réelle valeur ajoutée à nos jeux préférés. Nous pensons par exemple aux derniers DLC proposés pour le jeu Zelda : Breath of the Wild, ou encore à Red Dead Redemption : Undead Nightmare, un excellent DLC du jeu Red Dead Redemption.
je vous invite à essayer de considérer les excellents côtés que les DLC ont pu apporter plutôt que ses points négatifs, car oui, on aurait bien aimé payer un DLC a 5€ pour les nombreuses éditions de Street Fighter 2 pauvre en nouveautés, ou un Sonic 3 + Sonic & Knukcles, plutôt qu'à devoir repayer le jeu (449 Francs en moyenne, soit presque 70€ aujourd'hui) plein pot à chaque nouvelle édition !
Les jeux et les consoles coûtent beaucoup plus cher qu'à l'époque
Nous venons de le voir précédemment avec les DLC, les jeux n'étaient pas spécialement moins chers qu'aujourd'hui. Bien au contraire même ! Pour affirmer cela, j'ai effectué un petit comparatif en me plongeant dans de très anciens magazines de jeux vidéo (Amiganews, Nintendo Magazine, Sega News, etc...) pour y récupérer les prix de ventes. Tenez-vous prêts, les prix que j'y ai trouvés risquent très vite de vous faire comprendre à quel point l'argument des jeux vidéo moins cher à l'époque est ridicule.
Petit retour sur l'époque de l'Amiga 500. Une disquette de stockage de 10 Mo pour stocker des jeux pouvait coûter jusqu'à 4000 Francs (600€) ! Soit quasiment le prix de 2 ps4 avec 1 To de disque dur. Pour info, l'Amiga en elle-même coûtais la coquette somme de 18 000 Francs (2745€). Certes, l'Amiga n'était pas seulement une console de jeu, mais plus un ordinateur... Nous tenons quand même à préciser que la PS4 n'est pas non plus qu'une console de jeu dans l'absolu !
Avançons dans une époque un peu plus parlante pour le jeu vidéo : celle de la Playstation 1 et de la Nintendo 64. Les jeux coûtaient en moyenne sur ces deux consoles entre 399 Francs et 499 Francs, soit entre 60€ et 76€. Certains jeux se payaient même le luxe de monter jusqu'à 699 Francs (106€). Vous trouvez ça cher ? Attendez de voir la suite.
À sa sortie, la ps2 coûtait dans les alentours de 3000 Francs, soit 450€. Cela représente seulement 50€ de moins que la PS3 qui a fait scandale à sa sortie avec son prix de 500€. Pour rappel, la PS4 coûtait 400€ à sa sortie.
Les consoles portables de chez Nintendo quant à elles coûtaient un peu moins cher qu'aujourd'hui. La Game Boy pouvait se trouver à 590 Francs (90€) avec des jeux vendus 200 F - 250 F (30 € - 45 €) la Game Boy Advance elle à 120 €.
C'est un fait, les jeux vidéo ne coûtaient pas moins cher à l'époque ! Bien au contraire ! De plus,les bons plans Clubic n'existaient pas encore pour vous faire économiser vos précieux sous ! Cependant, il est important de nuancer cet avantage dont dispose le jeu vidéo moderne, car les technologies en elles-mêmes coûtaient beaucoup plus cher qu'aujourd'hui !
Les jeux d'aujourd'hui sont bien trop courts
J'ai longtemps cherché sous quel angle je pouvais commencer à approfondir cet argument... Après une mure réflexion, j'en ai conclus que l'expérience de jeu ne pouvait pas se baser réellement sur le temps que nous avions passé sur un jeu. Cet argument n'est absolument pas un gage de qualité concernant les jeux de l'époque, ni même pour les jeux d'aujourd'hui.
Mon raisonnement est simple à comprendre : en plus d'être un argument totalement faux (30 min pour finir Sonic 2, Super Mario Bros ou encore pleins d'autres anciens jeux une fois pris en main), Nous n'avons pas tous eu la même expérience de jeu dans notre vie, ni même pas la même manière d'apprécier un jeu-vidéo !
Journey est le parfait exemple d'un jeu très court, mais qui malgré sa très faible durée de vie aura laissé une trace indélébile dans la mémoire de ses joueurs. Il existe encore bon nombre de jeux courts mais offrant une expérience riche et intense, tel que The Last Guardian qui n'a absolument rien n'à envier à des jeux comme The Elder Scroll 3 : Morrowind et sa durée de vie titanesque : les deux jeux sont aussi bons l'un que l'autre !
Certains adorerons se plonger dans l'histoire d'un jeu, se dépêchant de finir le jeu pour en connaitre la fin. D'autres adorerons se perdre des heures dans les paysages fantastiques que peuvent offrir leur jeu vidéo préféré.
Vous l'aurez donc compris, il y a autant de manière d'apprécier un jeu qu'il en existe. C'est l'une des caractéristiques du jeu-vidéo qui permet à tout un chacun de pouvoir apprécier ce fabuleux média.
De nos jours, le marché est inondé de suite à rallonge sans originalités
Beaucoup de joueurs se plaignent que les développeurs d'aujourd'hui se moquent des consommateurs, les accusant de submerger le marché de suites à rallonges n'apportant pas énormément de différences par rapport aux volets précédent. Les dernières licences pointées du doigt ? Call of Duty, Fifa ou encore Assassin's Creed.
C'est indéniable, certains studios de jeu vidéo pratiquent ce que l'on pourrait appeler du recyclage abusif. En effet, les jeux comme Fifa ou encore Call of Duty (mis à part pour le mode campagne) n'apportent que trop peu d'évolution sur leur jeu (ce qui tends à ne plus être trop le cas aujourd'hui).
Cependant, il est important de savoir qu'à l'époque, ce recyclage abusif était encore pire ! Revenons sur l'une des plus fameuses licences de Capcom : Mega Man. Cette licence a été éditée en 6 jeux de 1987 à 1993, et entre chaque opus, il n'y avait quasiment aucune différence, qu'elle soit graphique ou technique. Seul les boss et les stages changeaient. Je vous met d'ailleurs au défi de trouver quel est le plus récent dans l'image suivante !
Mais je vous vois venir, ici l'excuse du « c'était difficile de faire autrement à l'époque » n'est pas acceptable, surtout lorsque l'on voit comment d'autres jeux de la même époque comme Double Dragon, WonderBoy ou encore les Super Mario Bros ont évolué sur tous les points.
Ce recyclage à toujours existé dans l'industrie du jeu vidéo. J'estime qu'il n'y a pas à proprement parlé de meilleure époque sur ce plan.
Remake, portages, remaster : on nous revend en boucle les mêmes jeux !
Le jeu vidéo est une expérience qui a l'avantage de pouvoir se rejouer, mais aussi se partager. Les remakes, remasters et portages dans le jeu-vidéo ne sont absolument pas quelque chose qu'il faut bannir, bien au contraire ! Ils sont une opportunité parfaite pour transmettre une expérience de jeu qui serait devenue indigeste pour les plus jeunes, ainsi qu'aux nouveaux joueurs. Juste pour rire, tentez de proposer à quelqu'un habitué aux graphismes d'une PS4 de jouer à Final Fantasy 7 sur une ps1 branchée à un écran HD...
Un autre point positif pour cette pratique : dépasser les nombreuses contraintes techniques qu'a apporté l'évolution des technologies, tel que la disparition des prises péritel, l'input lag généré par les télés HD, ou encore le coût des jeux rétro.
Par ailleurs, les remakes ne datent absolument pas d'hier, Nintendo a lancé en 1993 l'un de ses remakes les plus connus : Super Mario All-Stars, une compilation de 3 jeux Super Mario Bros sur Nes adaptés pour la Snes. Mais si on fouille encore un peu plus loin dans le passé, on peut constater que bon nombre de jeux-vidéo de la ludothèque des bornes d'arcades ont connu un remake ou un portage sur console 16 et 32 bit. Pour certains, ces remakes et portages nous ont permis de découvrir des titres qu'on aurait pu rater sur arcade et qui sont devenus des hits : Contra, Street Fighter 2, Final Fight, Sega Rally, etc...
Enfin, dans certains remakes, les développeurs ont eu le bon gout de rajouter du contenu, une raison de plus pour les apprécier !
Aujourd'hui les jeux vidéo sont saturé de FPS
Dans la même lignée de l'argument des suites à rallonge, certains reprochent au jeu-vidéo de voir fleurir beaucoup trop de FPS qui se ressemblent tous. Il faut savoir que la prédominance d'un genre dans le jeu vidéo ne date pas d'aujourd'hui !
À l'époque des jeux Nes et Master System, le style de jeu le plus répandu était le jeu de plateforme. Rappelez-vous tous ces nombreux jeux avec la plupart du temps, un animal anthropomorphe comme héro (Sonic, Les Schtroumpfs, Kirby, Mega Man, Asterix, etc...).
Plus tard, ce sont les jeux de versus fighting qui sont devenus une mode au sein des joueurs. On ne compte plus le nombre de jeux de combats qui ont pu fleurir sur Snes, Mega Drive ou encore Playstation.
Il ne faut pas perdre de tête que le jeu-vidéo reste une industrie, les développeurs et studios y investissent énormément de leur temps et argent dans l'objectif de générer du profit. Ainsi, il est impératif pour eux de concevoir des jeux qui se vendent, et suivre une tendance est un bon moyen de « garantir » un minimum visibilité, ainsi que du retour sur investissement.
De nos jours, grâce à la popularisation du financement participatif, les développeurs peuvent enfin se permettre de créer des jeux qui ne suivent pas forcément ces tendances. Donnant un contrôle optimal et l'occasion aux joueurs comme aux développeurs de voir fleurir des jeux vidéo dans le genre qu'ils souhaitent. De plus, ces succès ont permis à de nombreux gros studios de diversifier les genres.
Les jeux-vidéo d'aujourd'hui sont donc meilleurs qu'avant ?
Au fur et à mesure que les jeux-vidéo ont évolués, ceux-ci sont devenus de plus en plus perfectionnés non seulement sur le plan technique avec des musiques et des graphismes à couper le souffle, mais aussi sur le plan du game-design grâce aux nombreuses règles et conventions que les vieux jeux-vidéo avaient pour lourde tâche d'établir et de perfectionner.
Prenons le cas du versus fighting : des jeux comme Tongue of the Fat Man en 1989 ont permis de répondre à nombreux questionnement que l'on pouvait se poser pour améliorer le genre, tel que « La caméra doit-elle nécessairement suivre les deux joueurs ? ». La réponse à cette question nous semble évidente aujourd'hui, bien-sûr qu'il est nécessaire que la caméra offre une visibilité sur les deux joueurs, cependant à l'époque on ne le savait pas encore. Ces nombreux problèmes de game-design ont pu ainsi être mis en lumières et ont été évités sur les jeux modernes comme Tekken.
Cependant, malgré leurs défauts, les anciens jeux vidéo sont-ils foncièrement plus mauvais que les jeux-vidéo modernes ? La réponse est bien évidemment non. Prétendre qu'une période est meilleure qu'une autre est absurde, il existera toujours des contres exemples sur les arguments que j'ai pu aborder, ou encore des points positifs et points négatifs sur ces deux périodes comme le temps d'installation sur Xbox One dépassant parfois les 70h pour les personnes ne disposant pas d'une bonne connexion internet, ou encore les soft-lock ou bugs qu'ont connus des jeux comme Digimon World sur PS1...
Bien que la nostalgie puisse nous procurer la joie de se replonger dans certaines périodes de notre vie, il ne faut pas oublier qu'elle est aussi une forme de mélancolie qui, elle-même, est une forme de tristesse.
Le jeu vidéo : C'était bien hier ; C'est bien aujourd'hui ; Ça sera bien demain !