[Topic du réconfort] votre vie est un drame - Si vous vivez une situation malheureuse

Lors d’une discussion, d’anciens souvenirs ont ressurgit, je réalise finalement d’où mon épouse, notre fille et moi revenons, c’est un miracle que nous ayons survécu cette période noire.
Je me demande quelle force nous a aidé, comment se fait-il que nous n’ayons pas choisi le suicide.
A vrai dire dans ces situations-là, on vit dans un autre monde, malgré le fait d’avoir des contacts avec du monde, dans la tête on est dans une bulle, dans son univers.
Je me rappelle que j’avais l’impression qu’il n’y avait que du noir autour de moi, on a vécu dans cette misère pendant 7/8 ans, privé de tout: un vieux 386 utilisé parcimonieusement pour économiser l’électricité, plus de connection (internet n’était qu’à ses débuts), bouffe minimum, pas de sortie etc…

C’est étonnant comment on oublie vite ces moments dramatiques.

Je me dis qu’il doit encore avoir des personnes qui vivent ce genre de situations en ce moment, en parler et comprendre leur soucis doit certainement apporter un peu de baume au coeur, chose que je n’ai jamais osé demander :neutre:

Venez en discuter, qui sait qu’une solution à votre problème peut être trouvée, un peu de réconfort certainement.
Je crois que la plupart des gens gardent leurs problèmes pour eux, hors en parler doit faire du bien. :neutre:

J’ai déjà une chose positive à vous annoncer, si vous vivez un moment difficile: vous avez déjà un pc et pouvez vous connecter au net, ça aurait pu être pire :ane: (un peu d’humour ne peut du mal hein :paf: )

J’espère que mon topic restera vierge, ce sera tant mieux mais s’il peu aider quelqu’un, ça me ferait encore plus plaisir :slight_smile:

C’est une bonne idée, mais il faut espérer que ce topic reste sérieux :jap:

Juste un ptit bémol, ne pas confondre ce topic avec celui de ce qui rend vos journées désagréable :neutre:

Bonne idée Sini :oui:
Mis à part quelques broutilles j’ai rien à raconter, mais si ce topic peux apporter du réconfort à d’autres… pourquoi pas :jap:

Sans trop raconter ma vie qui n’interesse que moi et pour ne pas atiser la pitier, je vais faire court : je suis dans cette situation actuellement où chaque centime d’euro est compté, je n’ai aucune sortie, ni d’amis, j’ai fait une fois une demande d’un bon alimentaire … bref, moi qui croyait avoir touché le fond bein c’est qu’un début, la banque me tombe dessus pour une autre affaire.
'Fin bon, avec le temps je suis devenu philosophe et tant que j’ai mon pc et internet … :wink:

Un truc qui est pas mal effectivement, c’est toujours de garder le souvenir de ces moments là :oui:

Ca ne permet que de mieux apprécier la suite :super:

Une vie sans souffrance est une vie stérile et stagnante! Ce sont les coups de pieds au cu qui font avancer :super:

merci pour les encouragements :super:

on vit hélas dans une société de consommation et avoir de l’argent est un paramètre inévitable. Ne pas en avoir (assez) mène à des situations inextricables :confused:
L’important est de pouvoir faire table rasse de la situation présente pour recommencer à partir de zéro, pour certain à vouloir s’en sortir petit à petit est en réalité s’embourber chaque jour un peu plus…
Je sais que chaque cas est si spécifique et difficile d’apporter des solutions. C’est comme les maladies, on ne sait ce que c’est que si on l’a vécu soi-même, dans les autres cas c’est de la compassion mais on ne peut jamais s’imaginer ce que c’est réellement.

Un conseil que j’aimerais donner aux personnes qui veulent donner un coup de pouce à une personne en difficulté: ne leur prêtez de grâce pas d’argent!
Avant mes problèmes, j’étais une personne hyper sociale, j’avais pleins d’amis (France, Belgique, Hollande, Luxembourg, Allemagne, Italie etc…), ça venait du fait que j’adore aider les gens, c’est ma “maladie”, de ce fait lorsque je me suis trouvé dans le pétrin, il y a eu une masse d’amis qui sont venus à ma rescousse, je les remercie encore une fois de plus, pour ce qu’ils ont fait, mais malheureusement et je sais que ce n’était pas leur intention, c’est pourquoi je ne leur en veux pas, mais surtout éviter de répèter cette erreur que d’aider une personne en difficulté en lui prêtant de l’argent. Premièrement vous n’êtes pas sûr de revoir votre argent, deuxièmement vous risquez de perdre un ami à cause de malentendus ou trucs du genre.
Prêter de l’argent est mauvais dans la plupart des cas sauf s’il peut apporter une solution définitive mais pas pour dépanner temporairement comme éviter l’arrivée d’un huissier. Si vous tenez à le faire, donner une somme mais surtout ne pas prêter. Achetez lui quelque chose d’utile ou important pour le dépanner
En prêtant, ce qui m’est arrivé, je n’ose même pas citer la somme totale que j’ai reçu mais cela m’a sorti temporairement du pétrin mais après un an j’étais de nouveau au point de départ… De plus après on se renferme encore plus car on n’ose plus contacter ses amis de crainte qu’ils réclament leur fric qu’on ne peut pas rembourser à ce stade, c’est comme ça qu’on s’isole, d’un autre côté, une personne en difficulté, du moins dans mon cas, je rencontrais moins en moins de gens pour ne pas les mettre mal à l’aise en racontant mes problèmes. C’est le début de l’isolation. C’est pourquoi je te dirai de garder le contact avec tes amis proches, ne parle pas systématiquement de tes problèmes car les gens ont peur de ça.
Ecouter et suivre certains bons conseils est aussi important.
J’ai réussi à me sortir du bourbier en tirant un trait, je reconnais que j’ai fait un “tout ou rien”, c’était un jeudi 12, je m’en souviendrai toujours, la chance m’a souri, j’ai ainsi pu rembourser toutes mes dettes et repartir à partir de zéro, une fois sur de bonne base ça va vite, après 4 ans je vis tout à fait normalement, j’ai déjà pu me repayer deux nouvelles voitures, ceci juste pour dire qu’on peut conjurer le sort.
Il faut garder l’espoir. Naturellement dans la vie, on n’a rien sans rien, faut oser bosser et mouiller sa chemise, moi je n’ai pas peur de bosser 18h par jour et 365j par an, c’est ce que je fais à vrai dire, ce n’est qu’ainsi qu’on remonte la pente, donc pas de vacances ni congé :neutre: mais ma famille vit normalement, notre fille n’est pas la dupe de l’histoire

Naturellement ton cas n’est pas le mien, il y a certainement d’autres paramètres mais j’espère que tu auras la même chance que moi :jap:

Je pense pas avoir eu de période suicidaire même si j’ai eu des périodes de déprime sentimentale où je me foutais de presque tout. J’ai d’ailleurs l’alcool assez triste quand ça va pas.

Par contre financièrement je dirais que j’ai toujours vécu en comptant le moindre centime jusqu’il y’a peu, mon père étant artiste les revenus étaient loin d’être fixe, mais grâce à sa chance et ses amis ben on a jamais eu de huissier (bon on achetait rien à crédit non plus et c’était plus de récup qu’autre chose). Par contre c’est clair qu’il a mis du temps pour rembourser ses dettes, l’avantage pour lui c’est qu’il pouvait “rembourser” avec des tableaux, il avait une monnaie d’échange sinon je crois pas qu’il s’en serait sorti.

Le truc important c’est que mes parents se sont toujours arrangé pour que je manque de rien, maintenant c’est clair que t’as pas exactement ce que tu veux à noël et que comme tu sais que tes parents sont dans la dèche tu te prives toi même pour éviter de les y foutre encore plus (des fois stupidement, c’est pas une gauffre chaude qui va changer grand chose dans leur budget).

Je pense que c’est bien de connaître un peu la misère parce que ça permet d’avoir une idée de la valeur de l’argent (j’ai des pots qui ont toujours été plein de blé ben eux ils comprennent vraiment pas :paf:)
Par contre ça marque quand même, je sais que quand j’ai commencé à ne plus devoir compter (après m’être installé et avoir vécu des mois avec une chaise ,une planche sur des tréteaux, un matelas par terre et c’est tout) ben je me suis acheté au fur et à mesure tout ce que j’avais pas eu (bon p’têt pas le jouet transformers mais des bds, des bouquins, des jeux ,…) comme pour rattraper, résultat y’a eu un léger gaspillage pendant un temps. :confused:

Bref je pense qu’il faut laisser le temps au temps et y croire, mon père à toujours été d’un naturel positif et a un caractère fort ça lui a permis de tenir au travers de toutes ces périodes d’incertitude et d’envoyer des “ondes positives” qui font qu’au moment où tu crois que tu vas te faire achever ben y’a qqch qui va te sortir de la mouise.

Et en tout cas c’est dans ces moments là que tu découvres tes vrais amis (ça veut pas dire qu’ils le resteront toute ta vie, juste qu’a ce moment là ce sont des amis sur qui tu peux compter et avec qui tu peux partager un moment d’amitié) et ça forge le caractère.
C’est un mauvais moment à passer mais on en sort plus fort, le truc c’est de tout faire pour s’en sortir, parce qu’à la longue ça use toutes les forces.

c’est vrai que les artistes ont cette opportuinité pour s’en sortir, j’ai un frère qui vendait aussi ses tableaux pour s’en sortir à une certaine période…

Ce genre d’expérience marque mais heureusement à bas âge on en est pas vraiment conscient, c’est le cas de notre fille, elle n’a pas vraiment eu une jeunesse très gâtée (minimum cadeau, pas de sortie etc…) maintenant elle pête les tunes comme si de rien n’était, elle a apparement aucun sens de la vâleure :confused: (malheureusement)

Il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas que l’argent dans la vie . . . moi j’ai de l’argent (pas beaucoup mais assez pour vivre) mais ce qu’il me manque c’est la fille que j’aime . . . j’espère réussir à la reconquérir 1 jour mais c’est pas facile. Parfois je me dis que ça serait + facile pour moi d’avoir moins d’argent et d’être avec elle car parfois je désespère.

tout à fait d’accord avec toi, il n’y a pas que l’argent dans la vie, heureusement!
Mais la société dans laquelle on vit, exige d’avoir un minimum afin de pouvoir “s’insèrer” normalement, avoir de l’argent fait partie de la normalité de notre société (helas!) :confused:
T’as future copine pensera probablement à son avenir, sans ressource c’est l’incertitude qui règne, chose qu’une femme n’apprécie pas forcément :neutre:

Bah histoire de mettre ma petite pierre a l’édifice.

J’ai eu, et dans une certaine mesure j’y suis encore, une période vraiment très dure. Mon père, de qui j’étais très proche, est décédé des suites d’un accident. Il rentrait de mission pour son boulot, j’étais a l’époque sans boulot, et on avait pris l’habitude que je l’emmene et que je vienne le chercher pendant ses missions (régulières).

J’étais a l’aeroport, j’avais 23 ans, un mercredi matin a 7H30, je tirais un peu la tronche parce que m’étais couché a 4H du mat, son avion attirissait a 8H. Pas de bol, l’avion a du retard, il atterit finalement a 9H. 9H10 mon pere m’appelle pour me dire qu’il est sortit de l’avion, qu’il recup ses bagages et arrive.
J’ai attendu 2 heures, je l’ai appelé je ne sais combien de fois pour tomber sur son répondeur, j’ai pesté, je l’ai engueulé “en moi même” parce que je voulais rentrer me coucher, etc etc… Puis une nana de l’aeroport est venue me cherhcer, pour me dire qu’il avait fait un malaise… Une heure plus tard on m’emmene a l’infirmerie de l’aeroport, et 2 toubibs m’annoncent qu’il est décédé… Ambolie pulmonaire (caillot de sang qui bloque l’accès du sang aux poumons), due très probablement a l’avion.

A partir de la ca a été attroce. J’ai du prévenir ma mere, mes freres, tout le reste de la famille, etc etc… j’ai du rester plus d’une heure seul dans cet aeroport avant que ma copine de l’époque n’arrive, puis ma mere, et quelques amis… J’ai commis une enorme erreur, je suis allé le voir seul. Je n’aurai jamais du, j’ai pas été capable de garder mes yeux sur lui, et meme le jour de son enterrement, j’ai pas pu rentrer dans la salle ou son cerceuil était encore ouvert…
La premiere réflexion que je me suis faite, ca a été de me dire “putain, je ne me r’appelle meme pas la derniere fois que je lui ai dit “je t’aime””. Déprime a mort, sans certains de mes amis, et ma copine de l’époque, je sais pas ce que j’aurai pu faire…

Apres ca, 2 ans et demi (en gros) pendant lesquels plus rien n’avait de gout… plus rien ne me faisait envie, je bossais, et je gagnais plutot bien ma vie pour un jeune celib, j’achetais tout ce qui me passait sous les mains pour essayer de combler un truc, un vide. aujourd’hui encore, même si globalement ca va mieux, j’ai toujours ce manque de gout pour plein de choses. Très peu de choses arrivent vraiment a me motiver, je change toujours d’humeur très facilement, je passe de l’euphorie a la mélancolie assez rapidement. Au moins aujourd’hui ne me reveille plus en pleurs au milieu de la nuit, ou j’arrive a regarder sa photo en gardant les yeux secs, mais ca reste douloureux.
Pour moi, la solution, en tout cas le moyen de remonter la pente, petit a petit, ca a été d’en parler, a tout le monde, même a des gens que je connaissais a peine… Et puis bah, on se reconstruit, on essaie de remplir ce vide dans la poitrine… Je doute que pour moi il soit un jour completement comblé, mais ca fait un peu moins mal chaque jour…
Ca fera 3 ans qu’il est décédé dans quelques semaines, et je ne suis toujours pas retourné sur sa tombe… pourtant c’est a 5 minutes a pied de chez moi.

Alors bon, ce n’est pas un pb de sous, dans ma vie je n’en ai jamais manqué, mon père gagnait très bien sa vie, et aujourd’hui, je suis un ingénieur avec 3 ans d’expérience et je suis très loin d’être a plaindre, mais je suis assez bien placé pour savoir qu’en définitive, ca n’apporte pas le bonheur… Je me suis d’ailleurs engueulé avec ma meilleure amie, qui n’a pas de sous, et n’en a jamais beaucoup eu, a ce propos, elle m’a dit un fois “De toute facon tu peux pas comprendre, t’as toujours été pété de thunes”. Ce a quoi j’ai répondu, “T’en as jamais eu, tu peux pas comprendre que c’a n’apporte que dalle”.
Ma réponse est un peu beaucoup exagérée, mais mon message ici est le suivant, n’attachez pas trop d’importance a l’argent, la famille, les amis, les amant(e)s c’est ce qu’il y a de plus important… les sous ca va ca vient, il en faut un minimum pour s’éviter bien des soucis, mais les proches, c’est pour moi le plus important. Vous pouvez pas imaginer ce que je donnerai pour revoir mon pere…

Alors bon voila, il n’est absolument pas question de dire que j’ai souffert plus que d’autres, la n’est pas la question, je ne suis pas le seul dans ce cas, c’est (malheureseument) arrivé a d’autres… C’est juste un petit temoignage dans ce topoc :slight_smile:

en esperant n’avoir embeté personne :ane:

En effet, pas que l’argent, et dans mon cas par exemple, l’argent n’est pas un problème ! :confused:

Bon j’ai bien eu des périodes de galères où je mangeais des cailloux et dormais sur la paille, mais bon, heureusement j’ai eu mes parents pour m’aider et j’ai bien instauré quelques “semaines de la taxe” :paf: où je taxais à tous ceux que je connaissais (j’ai tout remboursé un peu après, vous inquiétez pas pour eux :o).

Pas de problème de santé non plus, j’suis toujours en forme, pas de problème d’étude, d’argent, de boulot (ça recrute bien en ce moment, faut pas croire, y en a du boulot, surtout dans ma branche), globalement ça se passe bien dans ma famille… :slight_smile:

Le problème, ce serait plutôt avoir quelqu’un dans ma vie que j’aime et que ça soit réciproque… [:kurdent]
(et rouquine, elle compte pas :o)

la famille, c’est vrai qu’il y a des gens qui ne sont pas conscient de ce que ça représente, certains disent que les amis on les choisis, la famille on la subit, c’est triste à entendre ça, dans ma famille, notre père nous a quitté alors qu’on était encore tous très jeunes, moi j’avais 7 ans. Je ne me rapelle que d’un seul moment passé avec mon père, pour le reste je n’ai plus aucun souvenir. Alors ceux qui ont cette chance d’avoir leur proche en bonne santé, c’est vrai qu’il faut apprécier ça et surtout entretenir une bonne relation avec eux.
C’est dramatique de voir certaines familles explosées, où frère et soeur ne se parlent pas, ou avec leurs parents :neutre: tout ça bien souvent pour de futilités…

Voir un être cher décédé est une expérience traumatisante, l’année dernière j’ai été aux obsèques d’un ami que je connaissais depuis 4 ou 5 ans, dans l’église ça m’a vraiment touché au plus profond de moi-même, je ne suis pas quelqu’un qui va verser une larme, pourtant j’ai craqué là.

Profitez du moment présent et surtout n’oubliez pas chérir ceux qui vous sont proches car après c’est trop tard

Je compathie avec ton cas, ça ne doit pas être facile mais comme on dit “life goes on” l’important est de garder un bon souvenir de lui et de savoir qu’il est peinard dans un petit coin du paradis. Ce qu’il te reste est de concrétiser ce qu’il attendait de toi, fasse en sorte qu’il soit fier de ce que tu es :jap:

Bien ce topoc ! :super:
Moi aussi je reviens de loin, la drogue, la rue, la vie dans une voiture sur une aire d’autoroute, l’HP et son lit à ceinture… toussa…
Et maintenant, bon job, belle femme et belle fille!
Le vent fini toujours par tourner!

:jap:

Par contre, j’aitoujours refusé d’aller en parler a un gars dont c’est le metier… je sais pas pourquoi, je n’en ai jamais sentit le besoin…
Je sais que ma mère y vas, qu’il a fallu 2 ans et pas mal de “pression” de la part de ses amis pour qu’elle le fasse, et ca lui fait du bien, ca se voit…
Moi j’ai juste eu besoin de mes potes, garcons comme fille, et parfois de quasi inconnus… d’ailleurs, meme s’ils ne liront pas ce topoc, merci a tous mes potes, qui ont été la quand il fallait (et a ma copine de l’époque, meme si j’ai pas eu de news d’elle depuis 2 ans :slight_smile: )… je suis pas convaincu que je serai la aujourd’hui sans eux

l’important c’est que ce qui est au fond de soi sorte, peut importe comment (mot, écriture, dessin) et l’endroit, mais il faut que cela sorte sinon c’est de pire en pire.

:slight_smile:

Moi je vis une période que je ne peux pas qualifier de noire, mais plutôt de grise, assez sombre.

Je ne suis pas à la rue (chez les parents), mais je n’ai pas de vie à proprement parler puisque je n’ai pas de travail, et à chaque fois que je fais quoi que ce soit, ça n’aboutit à rien…

Bon, je me dis que ça viendra un jour, mais ça commence à faire long.

Pour ce qui est d’avoir une vie amoureuse, je le conditionne au fait d’avoir une vie, donc “néant” dans l’immédiat. :smiley:

Ca, ca a été, avec le coup du “je ne sais meme plus la derniere fois que je lui ai dit “je t’aime””, une des choses les plus difficile a encaisser.
Je ne suis pas croyant, j’ai ét au catheschisme pendant des années, a l’église et tout et tout, mais aujourd’hui, je suis au mieux agnostique, voire même carrement athée… Jusqu’a la mort de mon pere, ca n’avait eu aucune impact réel sur ma vie… Sauf qu’a ce moemnt la, j’ai aussi réalisé ce que cela signigiait d’etre athée… Si vraiment Dieu, sous quelque forme que ce soit, n’exsite pas, si le Paradis n’existe pas, alors il ne reste plus rien de mon pere, a part son corps dans une boite… Ca m’a fait, je crois, plus mal que tout le reste. Et a ce moment, j’ai envié ceux qui croient sincerement. Même si ce n’est qu’un echapatoire, ca doit soulager, permettre d’aller plus facilement de l’avant, la conviction qu’un jour on le reverra…