Commentaires : Vivre ou mourir ? Quand l’intelligence artificielle décide à notre place

« The Moral Machine experiment », une étude réalisée par des chercheurs du MIT et publiée le 24 octobre, nous rappelle que la technologie n’a pas son pareil pour nous surprendre. C’est une page d’histoire qui s’écrit : avec l’avènement des voitures autonomes (entre autres), l’intelligence artificielle pourra dans un futur proche décider de vie ou de mort.

pour une décision de “switcher des vies par le même nombre de vies” (à gauche deux morts, à droite deux morts) on devrait activer l’action de la non-action dans tous les cas. par contre bien foutre un coup d’accélérateur avant le crash pour être sûr de ne pas se retrouver avec un survivant paraplégique ou légume du cerveau …

“par contre bien foutre un coup d’accélérateur avant le crash pour être sûr de ne pas se retrouver avec un survivant paraplégique ou légume du cerveau …”

ahahahahahahah. un mode autodestruct pour garantir le choix?

Il suffit simplement d’empêcher les camionnettes blanches de circuler sur les voies réservées aux piétons.

Si l’IA est aussi nul que dans les jeux il y’a de quoi s’inquiéter.

A mon humble opinion on se trompe lourdement sur la nature des problèmes que nous aurons réellement dans le futur.

Pour le peuple, la question sera plus vraisemblablement de savoir quelle liberté lui sera laissé par ces systèmes de surveillance généralisés à base d’IA qui ne manqueront pas d'être mis en place.

Pour ceux qui en doutent, je vous incite à comprendre que la démocratie repose sur un équilibre des pouvoirs : les classes sociales au pouvoir savent qu'en cas d'abus, la révolte du peuple est possible. Un fragile équilibre que la technologie pourrait rompre si facilement pour aboutir à une Monarchie 2.0

Quand à la réponse à la question posée par cet article, à savoir qui devra être sauvé dans le cadre d'un dilemme décisionnel d'une IA dans un accident, il y a de fortes chances que si on continue à accepter que la programmation de nos objets ne soit pas transparente, ce ne soit au final pas le fruit d’une débat de société, mais ce que décideront les entreprises privées qui les fabriquent. Dit autrement, avez vous songé à souscrire à notre pack “priorité premium” qui "améliore la réponse de l'IA" en cas d'accident ?

La réponse de Mercedes est claire , Si elle sort une voiture avec une IA , le conducteur est ses passagers seront sa priorité absolue , quelque soit le dilemme en face.
un constructeur ne dira JAMAIS que sa voiture choisira entre son client et le piéton , jamais ! sinon ils ne vendront pas de voiture :slight_smile:

Je crois que le soucis est autre.
Une maman et son gamin dans sa poussette traverse en dehors du passage pieton. Mais si tu veux l’éviter, faut foutre un coup de volant et écraser 1 ptit vieux qui lui est bien gentillement sur le trottoir. La voiture doit faire quoi ? et toi en tant qu’humain tu fais quoi (meme si on a pas vraiment le temps de réfléchir au problème dans la vie réelle). Tu vois, Il ne s’agit pas seulement des passagers vs ceux qui sont dehors.

Moi je dirais tout simplement ( en s’appuyant sur la loi ).
Un conducteur doit être maître de son véhicule en toute circonstance. Si il y a un accident avec un usager vulnérable, le conducteur est responsable tout au moins en partie.

Pourquoi la loi est comme cela? Car s’il y a danger probable, un conducteur doit adapter sa conduite selon les circonstances. Donc en gros si un IA roule à 50 alors qu’il y a un danger visible ou supposé ou impossible à déduire visuellement, c’est bien à l’IA que l’on pourra faire un procès :slight_smile:

Un IA n’est pas infaillible et si on est obliger de se poser la question de la moralité dans un accident, c’est bien que l’on suppose que l’IA n’est pas encore assez mature pour éviter les situations à risque

Il faut toujours choisir les occupants de la voiture autonome. Si la voiture en est équipée, c’est que c’est des riches et ils valent toujours mieux que les gueux qui font les cons sur la voie publique sans l’autonomie. Les gueux méritent toujours de mourir avant la classe supérieure…
Sauf en France, dernier pays vraiment communiste au monde ou le chômeur a toujours plus de droits que celui qui se casse le cul.