Commentaires : Paradoxalement, la transition énergétique ne se fera pas sans dégâts écologiques

Si l’on veut endiguer le réchauffement climatique et les émissions de CO2, impossible malheureusement d’effectuer une transition énergétique qui ne causera aucuns dégâts écologiques, déplore une récente étude de Earthworks.

Ils commencent à se rendre compte que nous sommes dans une impasse et qu’il n’y a aucun moyen de continuer à consommer comme on le fait actuellement, même en essayant d’utiliser des énergies « vertes ». La seule possibilité : consommer moins. Car la seule énergie réellement verte, c’est celle qu’on ne consomme pas.

Il faut attaquer sur plusieurs fronts, même en consommant beaucoup moins, il faut consommer différemment. Le pétrole ne pourra jamais devenir vert. Et sur les énergies renouvelables, il y a beaucoup à faire pour qu’elles deviennent bien plus “verte”.

Le soucis c’est que tout notre système économique est basé sur la consommation.
On ne consomme plus, on est tous mort …

Réduire, ce n’est pas suffisant dans un système exponentiel. Même si toi, avec toute la bonne volonté que tu as, tu réduisait de 50% ton impact (et c’est énorme déjà, ça veut dire que, “grosso modo” tu divises par 2 ta consommation et donc tes entrées d’argents, ton logement, etc…), cela ne changerait rien sur le système (tu lui donnerais à peine quelques secondes supplémentaires).

Imagine une bouteille avec un milieu nutritif, où tu mets une bactérie dedans. Elle se multiplie par 2 toutes les minutes. Si à 12:00 elle est pleine, quand est-elle à moitié vide ?..

À 11:59. Autre remarque, imagine que, à 11:57 (donc la bouteille est remplie à 1/8ème) les bactéries se rendent compte que leur système n’est plus vivable, et donc par à l’exploration d’autres ressources. Elles trouvent 3 autres bouteilles vides (ce qui est quand même, 3 fois la totalité de leur “monde”). Au bout de combien de temps auront-elle le même problème qu’au début ?

À 12:02! C’est le gros problème de la croissance exponentielle, c’est intenable.

Du coup, pour que le système Terre redevienne vivable, il faudrait que toute la population réduise leur consommation de moitié (voir plus pour les amis requins), qu’ils aient moins de 2 enfants par couple en moyenne, puis que leurs enfants réduisent encore leur consommation de moitié et ainsi de suite sur 3 générations (pour revenir à la dernière situation stable connue, c’est à dire vers 1960, avec 2.5 milliards de personnes sur la planète).

Autant te dire que c’est pas gagné.

Beaucoup de personnes crient à l’arrêt du nucléaire mais ne se rendent pas compte de l’impact écologique que représente la transition écologique. Sans parler de la destruction de paysage pour y mettre des éoliennes ou des champs de panneaux solaire à perte de vue. Je suis pourtant partisant de ce genre de solutions mais certaines nouvelles plus ou moins récentes m’ont fait reconsidérer le nucléaire.

Le nucléaire évoluent constamment et beaucoup ses derniers temps. Il est clair qu’aujourd’hui, nos vieilles centrales produisent trop de déchets radioactifs, mais le ratio entre la quantité d’énergie produite et la quantité de déchets / rejets qui en résulte est, il me semble, minime par rapport à la même quantité d’énergie produite au charbon ou à la production et le maintien/renouvellement du matériel producteur d’énergie renouvelable.

Les dernières avancées en terme de fusion nucléaire (et non fission comme dans nos centrales) tendent vers une production d’énergie nucléaire sans déchets ou vers des déchets inoffensifs sans radiocatovité …
Sauf que ce genre d’avancées est bloquée par … Les ecologistes anti-nucleaire … Comment serait pris la nouvelle si demain on nous annonçait : “Une Nouvelle centrale nucléaire réduisant considérablement la radioactivité des déchets va être construite en France !”, les mœurs actuels ferons que beaucoup de monde s’opposerons à cela sans même considérer que cela peut avoir moins d’impact que de construire des hectares de panneaux solaires qui seront probablement “périmés” et à renouveler tout les x années. Je n’ai malheureusement pas de sources à donner sous la main pour démontrer tout ça, mais je vais chercher ça si besoin. Ces informations me viennent tout droit de mon secteur de travail.

Votre équation parait simple… C’est pourtant, dans les pays riches que la natalité est la plus faible et on voit bien que cela n’a pas d’impact sur la consommation et la protection de l’environnement. C’est bien nos états occidentaux qui sont à l’origine de bien des problèmes environnementaux.

“Notre responsabilité, dit la philosophe Marianne Durano, est de donner au monde des enfants porteurs d’espoir, à qui on aura appris d’autres valeurs que celles de la consommation et de la compétitivité”

Il ne faut pas mélanger. Les pays occidentaux sont les plus gros consommateurs de ressources, et ont moins d’enfants (quoique, voir les taux de fécondité par pays, c’est pas flagrant). Sauf que ces deux informations ne sont pas corrélés dans le temps. En 1960, le taux de fécondité dans l’occident (~3 enfants par femme) était égal à celui que l’on trouve dans les autres pays “féconds” aujourd’hui (et c’est cette population qui dirige actuellement). Donc, oui, avec moins d’enfants, on donne plus de ressources à ceux qui restent. Par contre, dans les pays en croissance démographique, ils ont, à la fois, beaucoup d’enfants, et l’envie de vivre comme les “occidentaux”. On ne peut pas leur en vouloir, mais cela reste une double peine. Si les “occidentaux” (soit env 1 milliard de personnes) réduisaient leur consommation par 2, il faudrait que les autres (6 milliards) réduise leur consommation par 12 pour avoir le même effet, ou qu’il réduise leur fécondité par 2.

L’équation ImpactEnvironnement = Personne * Ressource est malheureusement très rigide. Si l’un des termes a une croissance exponentielle, le deuxième doit avoir une “décroissance” équivalente. Un pays avec un taux de fécondité de 3 enfants par femme (soit un exposant 1.5 sur le terme Personne devrait compenser par une consommation de Ressource réduite de 33%)

Autant dire que c’est pas gagné!

Le nucléaire est probablement la seule solution… pour le problème de notre besoin croissant en énergie, car c’est le seul système avec encore des gains à gagner sur les rendements.

Il y a un terme pour la production d’énergie, qui vaut ce qu’il vaut, l’EROI (Energy return on investment). Autant le pétrole, en 1950 avait des EROI à 30 ou plus, autant maintenant, les sables bitumeux ont des EROI de 3 à 5 (c’est à dire qu’il faut 1 baril pour extraire 5 barils de brut).

Pour le nucléaire, nos centrales actuelles arrivent en fin de vie. Elles sont basés sur une technologie obsolète (et de moins en moins maîtrisée car beaucoup basée sur l’expérience des hommes de l’art qui sont en train de partir à la retraite). Les nouvelles technologies (Réacteur Gen4), type Breeder Reactor qui brûle quasiment tous les actinides (déchets radioactifs de longue vie) ou les réacteurs à Thorium permettraient d’extraire presque le double de l’énergie actuel avec une réduction drastique des déchets (voire de convertir les déchets existants en combustible), sans CO2.

Seulement, voilà, il faut investir pour maîtriser cela, et la France a récemment décidé de donner des aides au GJ au lieu de financer ASTRID (avec des remugles de guéguerre avec le Japon et Nissan/Renault).

Résultat, pour l’instant, seul l’Inde et la Russie font ces investissements et seront en avance.

Je ne pense pas que les “écolos” soient contre la fusion, seulement, c’est facile de dire qu’il vaut mieux donner les milliards que coûte ITER en aides, que ce serait plus efficace. Sauf que ceux qui disent cela sont pétris de bonnes intentions qui n’ont jamais pu être prouvées scientifiquement. Ces “aides” finissent en consommation de produits importés (donc majoritairement en Chine) et n’avance à rien la société. Et sans énergie, les populations futures n’auront plus rien pour “aider”.

Parfaitement d’accord.

Je n’aurais pas dit mieux.

Enfin un qui as tout compris.

Je conseille d’aller voir les vidéos de Jean-Marc Jancovici et Philippe Bihouix. Et n’oublier pas de le faire en filaire surtout pas en Wifi et encore moins en 4G (que dire des fous qui applaudissent l’arrivée de la 5G), et dans une résolution vidéo pas trop élevé.

Si l’on veut endiguer le réchauffement climatique et les émissions de CO2

Haha !

Historique consommation d’énergie : certitude


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Modélisations pour 1,5°C : impossibles

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Scénarios historiques pour 1,5°C : impossibles

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Modélisations pour 2°C : impossibles

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Demande en énergie dans le monde en 2050 : probables

L’univers où vivent les éco-croyants de la transitude énergique : certitude

C’est le but (selon les élites) :

“The Earth has cancer and the cancer is Man.”
— Club of Rome. Mankind at the Turning Point.

“Human happiness, and certainly human fecundity, are not as important as a wild and healthy planet. I know social scientists who remind me that people are part of nature, but it isn’t true. Somewhere along the line — at about a billion years ago — we quit the contract and became a cancer. We have become a plague upon ourselves and upon the Earth. It is cosmically unlikely that the developed world will choose to end its orgy of fossil energy consumption, and the Third World its suicidal consumption of landscape. Until such time as Homo Sapiens should decide to rejoin nature, some of us can only hope for the right virus to come along.”
— Jane Goodall

"A cancer is an uncontrolled multiplication of cells; the population explosion is an uncontrolled multiplication of people. We must shift our efforts from the treatment of the symptoms to the cutting out of the cancer. The operation will demand many apparently brutal and heartless decisions.’’
— Prof Paul Ehrlich. The Population Bomb.

“Human happiness [is] not as important as a wild and healthy planet. I know social scientists who remind me that people are part of nature, but it isn’t true. Somewhere along the line we … became a cancer. We have become a plague upon ourselves and upon the Earth…. Until such time as Homo Sapiens should decide to rejoin nature, some of us can only hope for the right virus to come along.”
— Biologist David Graber. “Mother Nature as a Hothouse Flower” Los Angles Times Book Review.

“Mankind is a cancer; we’re the biggest blight on the face of the earth.”
— Ingrid Newkirk, past-president of PETA and environmental activist.

“A reasonable estimate for an industrialized world society at the present North American material standard of living would be 1 billion. At the more frugal European standard of living, 2 to 3 billion would be possible.”
— United Nations. Global Biodiversity Assessment.

“A total population of 250-300 million people, a 95% decline from present levels, would be ideal.”
— Ted Turner, founder of CNN and major UN donor.

“… the resultant ideal sustainable population is hence more than 500 million but less than one billion.”
— Club of Rome. Goals for Mankind.

“If I were reincarnated I would wish to be returned to earth as a killer virus to lower human population levels.”
— Prince Philip, Duke of Edinburgh, patron of the World Wildlife Fund.

“I suspect that eradicating small pox was wrong. It played an important part in balancing ecosystems.”
— John Davis, editor of Earth First! Journal.

“The extinction of the human species may not only be inevitable but a good thing.”
— Christopher Manes. Earth First!

“Childbearing should be a punishable crime against society, unless the parents hold a government license. All potential parents should be required to use contraceptive chemicals, the government issuing antidotes to citizens chosen for childbearing.”
— David Brower, first Executive Director of the Sierra Club.

La meilleure citation revient à notre icône nationale :

“One America burdens the earth much more than twenty Bangladeshes. This is a terrible thing to say. In order to stabilize world population, we must eliminate 350,000 people per day. It is a horrible thing to say, but it’s just as bad not to say it.
— Jacques Cousteau. UNESCO Courier.

Si on veut un futur sans émission de carbone, où l’énergie reste bon marché et abondante, il n’y a qu’une solution : LE NUCLEAIRE.
Celui d’aujourd’hui garantit un siècle de ressources en uranium.
La génération à venir des surgénérateurs permettra de passer à un millénaire.
On a donc le temps de préparer la dernière génération (centrales à fusion) qui utilisera un combustible disponible de manière illimitée (l’hydrogène) sans créer de déchets radioactifs.
Les pays qui préfèreront s’accrocher à l’éolien et au solaire et restreindre leur consommation régresseront et se désindustrialiseront.
Ce n’est pas une croyance, encore moins une idéologie, mais une certitude scientifique.
Malheureusement nos politiques ont du mal avec la science.

On a qu’a couper l’alimentation de tous ces bandeaux de pubs et magasins éclairés comme en plein jours alors qu’ils sont fermés. On ferais déjà de sacré économies., Sans compter de la pollution lumineuse.