Commentaires : Micro-lanceurs européens : qui pour atteindre l’orbite?

Si l’industrie européenne des lanceurs est surtout constituée autour de grands groupes, plusieurs entreprises du NewSpace émergent pour tenter de bouger les lignes. Elles sont engagées dans une course contre la montre pour tenter de prouver à l’Europe et au monde qu’elles peuvent à leur tour offrir l’orbite.

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Merci, pour cette synthèse, c’est devenu difficile de tout suivre avec ce foisonnement (et ce n’est qu’un début) …

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C’est honteux. Tant de nouvelles entreprises spatiales prometteuses en cours de développement avec de nouvelles technologies, de nouvelles idées, une structure de coûts améliorée, une logistique améliorée, etc., pour se retourner et regarder l’ESA, l’UE et la France remettre de l’argent à une décharge connue sous le nom d’Arianespace. Aidez ces jeunes entrepreneurs à développer des équipements de lancement lourds de nouvelle génération au lieu de jeter beaucoup d’argent à l’égout (Ariane 6).

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Ah ben oui bien sûr, « y’a qu’à » et « faut qu’on », les deux évidences. Je vous recommande d’aller discuter avec les jeunes qui font ces startups et qui montent leurs programmes ce qu’ils pensent d’ArianeGroup (car Arianespace c’est surtout de la vente, ils ne fabriquent pas de lanceur) ou de leurs agences historiques.
A voir votre commentaire, les réponses vont vous surprendre.

Ces jeunes ont assez faim pour créer une entreprise et devenir des acteurs importants à travers le monde. Ils aimeraient avoir une chance d’obtenir Galileo et d’autres contrats gouvernementaux. Donnez-leur une chance au lieu d’écrire un chèque de 300 millions d’euros supplémentaires pour un dinosaure dépassé et trop cher qui arrive des années en retard et que les ministres exigent déjà une future Ariane 7 maintenant.

Bon article ! Cependant il serait sympa dans avoir un autre sur la comparaison des spatio-ports disponible internationalement et futur.

Il y’a une polémique grandissante en Europe sur le fait de ne plus vouloir tout passer par Kourou et c’est critiques posent des problématiques fondés vis à vis de Kourou.

Le transport jusqu’à la Guyane en condition " spatial " n’est pas du tout compétitif.
Le taux d’humidité sur place qui est difficile à gérer.
La bureaucratie délirante.
La difficulté à se faire accepter par les équipes en place ( CNES, etc )
Le centre est vieux et avec une vieille mentalité, toujours dans son jus des années 80.

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Clubic n’est pas responsable de cet état de fait.
Merci d’aller râler auprès des concernés et de laisser ces espaces de discussions loin de ce genre de polémiques sur des sujets se voulant cools.

Cela devient vraiment fatigant de voir que les aigris se permettent de venir déverser leur rancœur dans les commentaires de ce genre de sujet. Il serait bon d’arrêter le hors sujet et de penser aussi au respect de l’auteur.

C’est le second message de ce genre que je poste en deux jours sur un sujet spatial et c’est déjà trop.
Je ne posterai pas 50 avertissements avant de supprimer les messages concernés … Et plus si affinités.
Et je rappelle également que j’aimerais aussi bien pouvoir réagir autrement que de devoir encore une fois rappeler ces choses là.

Comme d’habitude, mon message n’appelle pas de réponse.

Cet article viendra, et je vous rejoins, il sera intéressant. Sachez toutefois que d’une part il y a une ouverture grandissante du CSG vers les startups, l’une des pépites allemandes ayant déjà un accord pour y faire décoller son lanceur sur le futur pas de tir diamant modifié (il sera ouvert aux entreprises commerciales et adapté). D’autre part, plusieurs autres petits spatioports ouvrent grand leurs bras à ces entreprises, comme Kiruna en Suède, la Norvège, l’Ecosse (c’est dans l’article avec Orbex) ou l’Espagne avec un site dans les Canaries.

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Sinon, concernant ARCA, un moteur à eau ? :face_with_raised_eyebrow:

D’après leur site, c’est eau + électricité, sans doute une histoire d’électrolyse pour séparer dioxygène et hydrogène.

Je reste dubitatif (bon, après tout, je ne suis pas spécialiste non plus), mais j’ai hâte de voir cela, à condition bien sûr que ce soit possible, tout ça. ^^

Nan
C’est une résistance de chauffe :
Electricité -> résistance électrique -> passage de l’eau -> transformation instantannée en vapeur -> détente/éjection -> take-off

@Eric
Pas d’écho de Hybrid Propulsion for Space (c’est Français, de Bordeau) ?
Je sais pas si tu connais ? C’est de l’hybride, ils annoncaient une fusée avec pratiquement pas de pièces mobiles dans leur podcast chez les Lisoir (YT).
https://hybrid-propulsion.space/index.html

Dou coup la majorité des entreprises innovantes sont … allemandes…

3 sur les 7-8 qui sont le plus avancées aujourd’hui, oui.
Sans grande surprise, c’est aussi eux qui ont beaucoup de moyens et qui s’en servent en sortant d’écoles prestigieuses pour attirer des équipes jeunes avec le support des industriels.

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Ils avancent, et je les suis de loin, mais il n’y a pas (à ma connaissance) de projet suffisamment avancé pour viser un lancement orbital avec une date même approximative pour le moment. Ils sont centrés sur le développement de leur moteur Joker, et je serais ravi de parler d’eux lors des premiers essais !

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@Eric

Je suis aussi étonné qu’on n’entende pas parler de quelques participations de la part des ministères de la défenses. Ne seraient-ils pas intérréssé ? L’armée Française (ou Dassault) n’avait elle pas le projet d’une fusée tirée de sous un Rafale (micro-lanceur Aldebaran) ?

Vous semblez vivre dans un monde bien utopique, ça se voit que vous avez jamais travailler dans le spatial.

D’un coté une startup qui a tout à prouver et qui n’est que pour l’instant qu’un tas de promesse à qui veux bien les croires, et de l’autre un mastodonte, certes très en retard comparé a spaceX, mais qui occupe la place depuis 50 ans et donne au moins des résultats.

Si j’était l’état avec 300 millions à investir, mon choix serait vite fait.