Commentaires : Loi Sécurité globale : comment la proposition s'est (largement) imposée dans le débat public

Bénéficiant du régime de procédure accélérée, la proposition de loi de la majorité a été adoptée par l’Assemblée nationale, vendredi. En attendant que le Sénat se prononce, les opposants au texte sont de plus en plus nombreux, et sont loin de s’arrêter à l’Hémicycle.

Macron assure ses arrières… L’affaire Benalla est passée par là…

1 « J'aime »

dans tout ce que contient cette loi vous ne retenez, comme tous les médias, que l’épouvantail destiné a canaliser les critiques et éventuellement sauter a la fin pour faire croire a une reculade…

2 « J'aime »

Si tu as lu notre article initial, en date du 4 novembre, nous soulevions trois articles pouvant avoir un rapport avec un contexte tech et numérique : les articles 21, 22 (qui ont disparu des débats) et l’article 24 : https://www.clubic.com/pro/legislation-loi-internet/actualite-19885-police-reseaux-sociaux-et-drones-ce-que-prevoit-la-loi-securite-globale-portee-par-darmanin.html

Aujourd’hui, et c’est tout l’intitulé de l’article, nous essayons d’expliquer « comment » la loi s’est installée dans les débats, qui la défend et pourquoi, qui la soutient, et pour cet article 24 pose problème aux yeux d’une partie de l’opinion.

Les considérations politiques, nous n’avons pas à nous en occuper. La motivation : c’est d’essayer de donner les clés pour que chacun puisse se faire son idée, pas de faire de l’idéologie politique :slight_smile: le but étant de rester neutre.

Voili voilou

2 « J'aime »

Le DROIT A LA BAVURE POLICIÈRE à été actée par un texte de loi.
La grogne monte , Macron prend les devants avants les manifs à venir en donnant la LIBERTÉ de frapper aux policiers sans être inquiétés, comme ça il pourra mieux les utiliser.
La presse qui le défendait tant, on verra quand les journalistes vont être éborgnés, les doigts explosés, le matériel confisqué.
Parce qu’il ne faut pas croire que les journalistes seront protégés sous couvert de la liberté de la presse, sont’ils généralement appréciés par cette profession ?
Et puis pourquoi une loi pour les FLICS et pas pour les autres, les professeurs et tout les actifs du service public, etc…

4 « J'aime »

Comme d’hab c’est pour votre bien

2 « J'aime »

« Comme la procédure accélérée a été retenue, la navette parlementaire s’en trouvera limitée, certes, mais il faudra, d’abord, que le Sénat se prononce à son tour sur cette proposition de loi, pour que celle-ci soit définitivement adoptée. »
Elle sera législativement adoptée, mais pour qu’elle le soit définitivement avec ces articles il faudra qu’elle évite une censure du Conseil Constitutionnel qui sera surement saisi.

« Certains redoutent en effet que l’adoption de cette loi ne mette fin symboliquement à la répression policière »
Si ça met fin à la répression policière, c’est plutôt une bonne chose, non ? :wink:

Cette loi a pour but de créer une bulle d’intervention afin de cacher les interventions des forces de l’ordre aux yeux de tous. Elle prend pour excuse la diffusion d’images de policiers sur les réseaux sociaux dans le but de les identifier publiquement. Mais la ficelle est un peu grosse, l’arsenal législatif qui permet de sanctionner ces faits existe déjà.
La Police est au service des citoyens, ses interventions n’ont pas à être cachées dans nos pays démocratiques. Dans les pays autoritaires, ça se comprend…
Un débat qui a largement dépassé nos frontières :

« Certains redoutent en effet que l’adoption de cette loi ne mette fin symboliquement à la répression policière et à la documentation de violences en manifestation, qui forcément, sans images, n’existeraient théoriquement plus. »…mouais.
De ce qu’on comprends de cet article, c’est que les images existeront puisque c’est la diffusion public qui deviendrait interdite sous certaines conditions, pas la captation qui elle reste « libre ». La seule possibilité de diffuser des images de violences policières où les policiers pourraient être identifié sera donc à la justice (populaire, pas la populiste sur twitter).

2 « J'aime »

Absolument, très bonne précision

mais oui bien sur. déjà aujourd’hui, en l’état ou la captation est autorisée, les FDOs menacent pour faire cesser la captation ou effacer les images. alors demain avec cette loi…

la dictature avance à pas feutrés… En quoi celà gêne t’il les policiers d’être filmés ?. Si ce n’est pour camoufler les bavures comme avec les gilets jaunes.
Déjà sur internet vous ne pouvez plus poster votre avis si il ne correspond pas à la pensée unique imposée par les médias mainstream. Nous nous dirigeons subrepticement vers un monde à la Orwell. Ce n’est pas de bonne augure.

4 « J'aime »

Factuellement, cette loi ne dit rien sur la captation. Je parlais de ça, des faits. Après, la réalité peut être tout autre mais c’était déjà le cas avant comme tu le dis et cette loi ne rajoute rien à ce niveau là et ne leur donne pas plus de droit d’empêcher la captation. C’est un fait.

2 « J'aime »

Tout à fait d’accord avec toi, dans les mois prochains Macron va devoir faire face à des manifestations sûrement liées à la hausse du chômage et peut être un refus de se faire vacciner par partie de la population. Du coup la police va avoir pas mal de travail et excéder, il y aura sûrement des dérapages. Cachons ce que nous ne voulons pas voir.

2 « J'aime »

avant je lisais de la science fiction, comme le livre d’orwel 1984.

aujourd’hui, je lis clubic, et finalement c’est pareil en terme de contenu.

#AuSecour!!

1 « J'aime »

C’est bon on peut arrêter, 1984 a été cité, c’est fait !

C’est franchement marrant …je me disais la même chose. Les journalistes d’une manière générale ne sont pas toujours objectifs et déforment très souvent la réalité (on en a l’exemple avec les GJ ou même les journaux anglo-saxons lors des derniers attentats). Et maintenant qu’ont leur dit qu’ils n’ont plus le droit de faire telle et telle chose ça les gêne​:grin::grin: Les pauvres…On critique l’utilisation des drones, la vidéo surveillance…mais il est normal de filmer dans la rue surtout si c’est des flics…avec les conséquences qui peuvent en découler… Monde bizarre quand même…:roll_eyes:

1 « J'aime »

Tout le monde pense aux bavures …et elles existent ça c’est clair… mais je ne suis pas sur que ce soit le but mais plutôt de protéger les flics en tant qu’individus… comme toute personne. Or a partir du moment où une photo est diffusée la personne peut être reconnue avec des conséquences parfois graves…et la du coup celui qui diffuse la photo où la vidéo est-il responsable ? Un peu comme Facebook et Twitter qui ne se sentaient pas responsables des contenus diffusés sur leur réseaux …On a vu le résultat. Les gars faut aussi qu’ils soient responsables de leurs informations…On parle d’un dictature policière mais pourquoi ne parlerait on pas non plus d’une dictature journalistique ou des médias ou du sensationnel car il est clair que souvent il faut faire du buzz? Le problème va surtout être dans le choix des mots avec lesquels la loi est rédigée… Le choix des mots … quelque chose que les journalistes connaissent.

2 « J'aime »

surtout que l’internet est anonyme. donc la prochaine etape est de supprimer l’anonymat sur internet, sinon la loi sur la video ne sert a rien.

PS: au moins dans 1984 les proletaires sont libres. pour nous, cela s’applique a tous.

« Manifestement destiné à nuire »

Je trouve cela sournois, car la condition n’est ni claire, ni simple à évaluer et donne un champ d’appréciation très large en terme de procès d’intention.

En particulier, si une vidéo de violences est publiée par un particulier ou un militant et non un organe de presse officiel, on pourrait toujours invoquer une forme de haine supposée de la police en s’appuyant sur des slogans brandis dans les manifs.

Avec des réseaux sociaux et plateformes de vidéo qui utilisent des algorithmes automatiques agissant sur de simples doutes, il y a également un risque non négligeable que cela aboutisse à une censure de fait.

Bref, c’est dangereux. Et il n’y a qu’a voir comment la mesure est perçue dans d’autres démocratie pour comprendre que cette loi ne devrait pas passer.

1 « J'aime »

l’ideal serait une petite appli qui floute les visages automatiquement et tout le monde serait content comme ca les journalistes peuvent filmer les manifestants manifester et les policiers faire leur travail. Et si débordements ou bavures le matricule du policier obligatoirement apparent sur lui.

Clubic tu nous pond l aplli? :wink: