Commentaires : Les respirateurs mis au point par Dyson "ne seront pas nécessaires" au Royaume-Uni

C’est un (heureux) coup d’épée dans l’eau. La marque Dyson, qui a mis au point des respirateurs devant être utilisés la lutte contre l’épidémie de COVID-19, préfère que ses nouveaux appareils n’aient servi à rien.

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Ils ne veulent pas les donner à la France, vu qu’on a des Osiris inutiles ?

Un besoin ponctuel à beau être criant, cela reste un besoin ponctuel.
Hélas, c’est très risqué pour un industriel de se lancer la dessus.
Il y a le risque d’arriver trop tard, comme c’est la cas ici. Le risque que trop de concurrents proposent des produits. Le risque est que personne ne veille s’y aventurer.
Le gouvernement anglais ne fait pas une bonne affaire. Certes, dyson n’en mourra pas.
Mais l’exemple va rester dans les esprits des dirigeants, voir être enseigné comme cas d’école.
Et la prochaine fois…

On s’en fout du « marché », là c’est pour sauver des vies.

La Grande Bretagne, en comptant les morts en hospices, est de loin le pays le plus endeuillé d’Europe par le Covid-19. Loin devant l’Italie, la France ou l’Espagne. Mais vu que la courbe de croissance de l’épidémie ne s’est pas amplifiée comme redouté, ils se retrouvent avec des lits en attente de patients et ces respirateurs.

Si les anglais n’en ont plus besoin (pour le moment), je pense qu’ils trouveront aisément preneurs dans certains pays d’Afrique qui ne comptent parfois que quelques respirateurs pour plusieurs millions d’habitants.

Mais on veut pas aspirer, on veut souffler !!
Ok, je sors …

Pour l’instant, dans les statistiques, la GB ne se détache pas du lot, chacun qu’en plus chaque pays a sa méthode de recueil épidémiologique…311 morts par million d’habitant, 357 en France (622 en Belgique, 446 en Italie, 503 en Espagne), sachant que nous ne disposons même pas des stats du premier trimestre (ce sera en Juin, et encore pour 80% des décès, donc avec une grosse fourchette d’erreur) et qu’il nous « manque » au moins 9000 morts dans les chiffres annoncés…

On s’en fout du « marché », là c’est pour sauver des vies.

Ce n’est pas parce qu’il y a des vies à sauver que pour autant les industriels peuvent tous se permettre de se retrouver avec un gros trou dans leur trésorerie.

En occident la réponse de l’industrie au problème du covid a été plutôt molle, pour ne pas dire très molle.

C’est précisément pour cette raison qu’il est super important de récompenser ceux qui l’ont fait.

Parce que si on ne le fait pas, la prochaine fois, ça bougera encore moins.

Si les anglais n’en ont plus besoin (pour le moment), je pense qu’ils trouveront aisément preneurs dans certains pays d’Afrique qui ne comptent parfois que quelques respirateurs pour plusieurs millions d’habitants.

Les pays en question ont des monnaies dont le cours est bas. Donc à moins de trouver des aides internationales pour les financer, ça veut dire en faire cadeau…

Votre réponse est complètement à côté des questions essentielles. Que représentent quelques centaines de milliers de livres comparé aux vies humaines ? Que dalle, même pour Dyson qui peut dépenser bien plus en R&D pour des projets non aboutis. Dyson n’ont pas fait ça pour le fric, on trouve des humains dans les entreprises, avec un coeur et de l’empathie.

Apparemment vous jugez nécéssaire de parler facturation pour des montants dérisoires à l’échelle du problème et qui trouvent facilement des solutions. Ça fait froid dans le dos. Comme si la vie des africains pouvait se négocier pour peu. La vie d’une femme ou d’un homme quels qu’ils soient vaut la vôtre ou la mienne. Peu importe sa localité, sa couleur, son nom, sa religion ou ses opinions.

Votre réponse est complètement à côté des questions essentielles. Que représentent quelques centaines de milliers de livres comparé aux vies humaines ?

On ne parle pas de centaines de milliers de livres, mais d’un coût bien plus élevé.

Et il faut comprendre une chose importante, c’est que les entreprises ne sont pas des structures dont le but est de faire du social. Notre monde n’a pas fait en sorte qu’elles soient adaptées à cela.

Que dalle, même pour Dyson qui peut dépenser bien plus en R&D pour des projets non aboutis. Dyson n’ont pas fait ça pour le fric, on trouve des humains dans les entreprises, avec un coeur et de l’empathie.

Ce qui n’empêche pas de faire l’effort d’encourager ces entreprises généreuses en payant les produits qu’elles ont développé dans ce contexte. Ce que je dit est très important.
Ces produits ont beau être d’une importance vitale, leurs perspectives de vente sont extrêmement incertaines, parce que le besoin est très ponctuel et très mal défini. Ce sont des produits très risqués pour les entreprises et cet exemple le montre.
Pourquoi il est vital d’aider les entreprises à limiter les risques ? Pour encourager un maximum d’industriels à être généreux et pas juste la petite minorité d’entreprises grandes et/ou prospères qui peuvent se permettre de perdre gros.

Demandez vous pourquoi nous attendons des masques depuis des semaines et pourquoi peu d’entreprises s’y lancent alors que beaucoup pourraient le faire d’un point de vue technique. La réponse est simple : la peur du risque.

Apparemment vous jugez nécessaire de parler facturation pour des montants dérisoires à l’échelle du problème et qui trouvent facilement des solutions. Ça fait froid dans le dos. Comme si la vie des africains pouvait se négocier pour peu. La vie d’une femme ou d’un homme quels qu’ils soient vaut la vôtre ou la mienne. Peu importe sa localité, sa couleur, son nom, sa religion ou ses opinions.

Même si je suis totalement d’accord avec vous d’un point de vue moral, il faut bien comprendre que la vraie vie ne fonctionne pas uniquement avec de belles idées. Que nous le voulions ou non, nous avons construit une société qui fonctionne avec de l’argent. Une société ou rien ne bouge sans argent.
Je ne connait pas beaucoup de fournisseurs qui vous livreront du matériel si vous ne les payez pas, quand bien même vous leur servirez le plus beau discours du monde. Parce qu’ils ont des employés à payer, des charges sociales à payer, des actionnaires à contenter.
Et si à la fin du mois leurs caisses sont vides, elles déposent le bilan et licencient leurs salariés : l’état ne vous fera pas de cadeau.
Même les plus généreuses des ONG ne vivent pas que d’idées, elles ont aussi besoin d’argent (et même beaucoup) pour fonctionner et atteindre leur but.