Commentaires : La police de Los Angeles encadre l'usage de logiciels de reconnaissance faciale à la suite de dérives

En trois mois, 25 policiers auraient effectué 475 recherches par l’intermédiaire du logiciel de Clearview AI.

Seulement 475 recherches en 3 mois ? Ils font quoi le reste du temps ?!? C’est pas comme ça qu’ils vont amortir leur abonnement Clearview AI :upside_down_face:

Ils sont peut-être sur twitter pour suivre leur président.

C’est quand même beaucoup parce qu’il s’agit de recherches persos en profitant de leur environnement professionnel.
Rien de nouveau quelque part, on sait que les bases de données de la police sont souvent utilisées par leurs membres pour des raisons personnelles, mais la reconnaissance faciale rend les choses encore plus sensibles.
C’est bien de mettre un petit coup d’arrêt mais j’ai peur que rien ne l’arrêtera avec ses dérives.

Alors je ne sais pas si c’est moi mais il n’est pas fait mention de recherches personnelles… Mais de recherches sans l’aval de la hiérarchie :thinking:

Ce sont des recherches personnelles dans le sens où ils n’ont pas demandé l’autorisation d’utiliser la base de données du LAPD et ont utilisé une version commerciale de l’application pour ça.
Mais apparemment c’était pour être utilisé dans un autre cadre professionnel.

"«Il est venu à l’attention du Ministère qu’un nombre limité de membres du personnel ont eu accès à des systèmes de reconnaissance faciale commerciaux (comme Clearview ou d’autres services) pour les affaires du Ministère», a écrit le chef adjoint de la police John McMahon dans une déclaration à l’échelle du Ministère. “Le personnel du Ministère ne doit pas utiliser de services de reconnaissance faciale commerciaux tiers ni effectuer de recherches de reconnaissance faciale pour le compte d’agences extérieures.

Selon McMahon, qui dirige la division informatique du département, les agents jugés responsables de l’exécution du grand nombre de recherches étaient un petit groupe d‘«enquêteurs» qui, à certaines occasions, «l’ont frappé plus d’une fois, et ce n’est pas autorisé, ” il a dit."