Pour son projet open source Chromium, Google relâche un peu son contrôle et entend permettre aux éditeurs de navigateurs tiers d’être plus créatifs tout en disposant de leurs propres fonctionnalités.
Si davantage de variété se fait jour entre des navigateurs basés sur le même coeur, tout le monde va être content : les éditeurs tiers vont implémenter leurs idées, chacun dans son coin, rendre les navigateurs un peu plus différents les uns des autres. Très bien.
Je ne peux pas m’empêcher de penser que si les navigateurs se différencient, les sites webs vons expérimenter de nouvelles choses, mais le support étant fragmenté, ils vont bien vite revenir à ce qui est « universellement » supporté, et notamment à ce qui est supporté par le plus grand nombre, et donc par Chrome.
Donc la fragmentation des navigateurs profite à Chrome.
Je suis vicieux, je sais.
Chromium est lui même basé sur blink, un fork de webkit, lui-même forké de khtml (kde, linux)
Le projet prend sa source dans le monde linux/open source
La problématique ressemble un peu à android, on a un projet open source mais trop centralisé autour d’une société
Safari est toujours basé sur webkit, d’autres navigateurs auraient pu en faire de même au lieu de passer sous chromium et donc de plus dépendre des décisions d’alphabet
Le manque de diversité des navigateurs est un problématique car il s’agit d’un logiciel universel. Et c’est moins fun aussi