Commentaires : Echec au décollage des satellites SEOSAT-Ingenio et Taranis!

8 minutes après le lancement du petit lanceur européen Vega depuis le Centre Spatial Guyanais, sa trajectoire a dévié, menant à un échec total de la mission. Le satellite d’observation espagnol SEOSAT-Ingenio et le petit satellite du CNES Taranis, qui devait étudier les phénomènes transitoires des orages, sont perdus.

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Avec 2 échecs sur 3 lancers, le lanceur Vega ils peuvent le mettre à la benne… Gros problèmes de conception…

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conception italienne, CQFD
il est clair qu’à l’heure où des startup du monde entier réussissent de plus en plus de lancements avec brio ça la fout très mal pour l’europe.
Deux échecs presque consécutifs de Vega, une Ariane 6 qui ne cesse d’etre reculée d’année en année … l’europe spatiale est en crise et n’arrive pas à s’adapter au rythme du nouveau marché.

AVUM est en fait de conception ukrainienne, l’intégration est faite par les italiens.

Il faudra attendre de savoir ce que dit l’enquête, mais ça risque de se chercher des coupables effectivement.

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« conception italienne, CQFD »
oh un comm raciste…
Sinon la Falcon 9 de SpaceX a connu 98 lancements en échec pour 96 réussis jusqu’à aujourd’hui…

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« Avec 2 échecs sur 3 lancers »

2 échecs sur les 3 derniers lancers … 17 lancers en tout

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c’est très dommage pour les équipements de pointe qui étaient embarqués dans la coiffe du lanceur… il va falloir tout reproduire avec les coûts qui vont avec…

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Comme souvent ça se renverra la balle.
Mais l’échec de 2019 était déja sur un élément italien. il faut dire que VEGA est un lanceur chapeauté par l’Italie qui l’a fait le forcing pour avoir ce lanceur et en avoir la maitrise d’oeuvre
Pour cet élément ukrainien, il n’ne demeure pas moins que c’était à l’ESA de controler ce qu’elle recoit.

Pour les coûts en toute logique il y a des assurances aussi bien du côté d’Ariane pour le lanceur et sa charge, que les opérateurs qui ont commandé le satellite, car même avec une fusée éprouvée des accidents peuvent toujours arrivés.

« Ça fait bien longtemps que le mot ‹ racisme › s’applique au delà des races (qui n’existent pas). »
c’est une erreur, tout comme le suffixe « phobie » qui du coup empêche d’utiliser correctement un terme en relation avec la peur, et pas la haine.

On peut être religiophobe, sans avoir la haine des initiés, uniquement une peur des conséquences naturelles de relogions, par exemple. Par extension décire un christianophobe ou islamophobe au sens étymologique comme « raciste », c’est clairement débile.

bon, DSL pour le hors sujet total.

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Il faudra voir selon les commentaires des agences. En effet les satellites et missions scientifiques sont rarement assurées car on n’assure pas un élément unique (enfin, on aimerait parfois mais les assurances sont moyen chaudes).

On peut très bien penser qu’un pays maîtrise mal une technologie sans forcément être accusé de racisme. De la même manière, est-ce qu’on est raciste quand on pense qu’un pays est nul au foot ?
Le racisme est un sujet suffisamment grave pour ne pas le noyer dans un flot de banalités.

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tout à fait d’accord, mais si on laisse passer ce genre de généralités, les italiens sont incapables de monter une fusée, on dérivera encore plus vite vers la pensée nauséabonde.
Un pays ne maitrise jamais bien ou mal une technologie… on parle de chaine de décision politico industrielle, d’ingénérie, d’avionique… donc d’un ensemble d’organisation, de compétences et de mises en places, pas seulement d’une technologie.

Sinon, ce mal est bien francais, quand un airbus décolle, il est beau, il est Français, assemblé à Toulouse, mais quand il s’écrase c’est un avion européen…
Alors que c’est le meme avion conçu par des ingés de plusieurs pays, des moteurs anglais, des ailes allemandes, etc…
Pareil pour l’agence spatiale européenne, la preuve ici même.

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C’est compliqué à faire des satellites comme ça : temps & coûts de dév et de fabrication, tests ?
Ou vu que ce sont des petites bêtes, c’est pas sorcier d’en refaire un exemplaire… surtout que maintenant ce serait de la fabrication pur, on a déjà la recette.

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Avec mon imprimante 3d ça me prendra juste quelques heures.

Une mission comme Taranis, c’est environ 10 ans de préparation. Même si en faire une deuxième à l’identique ne prendrait plus 10 ans, il faut bien voir que les instruments sont souvent des pièces uniques, donc ça coûte aussi cher (et ça prend presque autant de temps) à refaire. Ce sont de difficiles pièces d’horlogerie, et une fois qu’elles sont assemblées il faut encore les tester (autant que la première fois) etc.

Ce sera donc une question de priorités et de coûts.

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Qui prend en charge le coût ? Les assurances ? L’ESA ? Le CNES ? Les fabricants du module ?
Plus qu’à recréer les satellite et renvoyer le tout dans l’espace ^^

Merci de la précision, c’est écrit d’une manière pas très clair.

Alors que SpaceX enchaine les succès, Ariane Espace échoue à maintes reprises.

Clairement la situation ne nous est pas favorable en termes de statistiques pour le moment. Après, Vega s’est planté 2 fois en 2 ans, c’est grâce mais ça arrive. On n’oubliera pas non plus que Falcon 9 s’est plantée pareil en 2015 puis 2016 (même si pas pour les mêmes raisons à priori).

Le besoin premier c’est de faire en sorte de retrouver la fiabilité pour Vega. Les européens ont besoin de ce lanceur.

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