Commentaires : Beyond Good & Evil 2 : une enquête lève le voile sur un développement chaotique

Depuis juillet dernier, Ubisoft est régulièrement incriminé pour des affaires de harcèlement au sein de ses studios et pour infliger des conditions de travail terribles à ses employés. Une nouvelle affaire vient d’être publiée et cette fois, elle concerne Beyond Good & Evil 2.

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« Pour palier à cela, Ubisoft avait alors décidé » : pallier est un verbe transitif avec 2 l

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Pas besoin d’envoyer le message deux fois, j’ai compris :sweat_smile: C’est corrigé.

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Quand je lis le passage sur " … vous êtes des génies avec vos idées et quelques temps plus tard en réunion vous n’êtes que de la m---- … " je peux vous garantir qu’il n’y a pas que dans le jeu vidéo que c’est comme ça donc rien de nouveau sous le soleil à ce niveau là.

Et le coup de rien ne va plus au niveau du climat social et la tête du groupe ne sait rien faire d’autre que de remettre un coup de pression … là non plus rien de nouveau.

Alors je ne sais pas si c’est lié à la médiocrité des décideurs franchouillards et si c’est comme ça même avec des têtes pensantes étrangères mais personnellement je ne suis absolument pas surpris par ce genre de pratiques que j’ai rencontrés à de bien multiples reprises dans ma carrière jusqu’à maintenant.

Il faut croire que toutes ces personnes sont toutes allées à la même école ceci pouvant expliquer cela … car même une concurrence acharnée d’un marché ne peut expliquer les bassesses et les médiocrités des dirigeants d’entreprises. Croire que l’on peut tout faire " seul " ou tout ramener à soit est juste une hérésie … comme le dit l’article la créativité vient de l’équipe et non du " ROI " !!

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De nos jours on trouve de plus en plus ces énérgumènes taré qui sont au pouvoir, et y’a rien à faire, c la fin des temps.

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Le « Moi-je » dans une entreprise plutôt que le « Nous » c’est la mutinerie assuré au bout d’un moment ^^

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Parfois nos commentaires mettent vraiment du temps à apparaitre…
A une époque, j’ai fait quelques doublons…:sweat_smile:

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Désolé pour le doublon, c’était juste une mauvaise manipulation de ma part.
Toutefois, je confirme que le verbe pallier est transitif, c’est à dire, qu’on n’utilise jamais la préposition « à ». On pallie quelque chose, et non « à » quelque chose. Si je peux me permettre, pour votre phrase, vous pourriez écrire « Pour pallier cela » ou même utiliser « Pour remédier à cela ». :wink:

Le genre de comportement puant et toxique décrit dans cet article est loin d’être réservé au monde du jeu vidéo. On le retrouve dans toutes les grosses boites.

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J’ai travaillé avec lui et c’est quelqu’un de très sympathique, mais il est vrai qu’il n’est pas fait pour gérer des équipes ni faire du design. C’est juste quelqu’un qui a des idées de mondes. Des principes généraux. Souvent, il veut fixer le cap du développement mais il ne sait pas faire. Je ne sais pas pour BGE2 (enfin pour cette itération de BGE2, parce que le BGE2 d’il y a 10 ans ça je sais que c’était pareil) mais il a l’habitude de faire faire 10 trucs et de ne pas les utiliser. Au final comme on doit sortir un jeu, tout le monde souffre beaucoup à rusher comme des malades pour sortir un produit. De ce que j’ai pu voir, et ce n’est pas forcément représentatif de tous ses projets, pour y arriver Ubisoft installe une importante couche de managers et un designer qui a les reins solides entre lui et l’équipe. Ces managers servent d’amortisseurs mais parfois ils souffrent eux aussi. Mais sans Michel, pas de Rayman ni de BGE, si on veut ces produits qui marquent les esprits il faut s’attendre à beaucoup d’efforts, c’est commun pour les projets d’envergure. Le jeu vidéo c’est de l’informatique et de la créativité, l’informatique c’est structuré et la créativité c’est tout le contraire. En fait, c’est à Ubisoft d’utiliser ses employés pour ce qu’ils savent faire et que tout se passe bien, Michel pour les grandes idées, des designers éprouvés pour le design, les managers pour gérer l’équipe et les plannings… Mais Ubi n’intervient que lorsque les choses partent en vrille.

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Etait-ce vraiment nécessaire de faire un article sensationnaliste sur de « simples » problèmes de management et de production assez classique sur de gros projets? Libération a trouvé un bon filon et va jeter de la m*rde dessus tant que ça fera parler.

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Tu donnes des cours particuliers ? Tu dois être sacrément efficace :wink:

Les journaleux ne cherchent QUE le sensationnel … l’information pure est tellement surfaite qu’elle n’intéresse plus vraiment les lecteurs que nous sommes et là aussi il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

C’est devenu le monde dans lequel nous vivons avec tous ces médias qui diffusent de nos jours 24h/7 … il faut trouver l’infos qui clashera le plus même si cette dernière au finale reste d’une banalité absolue

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"pointé du doigts’ … du doigt. pour le reste dans toutes les grosses boites, y a tjs un gars qui donne des idées et des petits chefs de m… qui n’ont rien à faire là et qui s’amusent a descendre les autres sûrement parce qu’ils sont frustrés chez eux… qui dit vrai, qui dit faux, tout ce qu’on constate c’est qu’il y a apparemment un problème dont tout le monde se fou chez ubi depuis quelques années non ?

« C’était un chef-d’œuvre de la technologie. »

Ca aurait été commercialisé direct si ça avait été le cas.

Le vrai problème dans cette situation est que ça conduit à des crunchs : l’équipe travaille 12H, voire 15H par jour, parfois les weekends. Il y a un monde du travail à 2 vitesses : ceux qui travaillent 35H par semaine, et ceux qui travaillent presque le double (pas que dans le jeu vidéo), sont mal payés, se taisent et sont souvent en CDD.

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C’est le travail des journalistes de traiter ce genre de sujets. Sinon qui le fera à leur place ? Et n’allez pas penser que ce genre de choses est à ce point évidente et consensuelle qu’il n’est pas nécessaire de s’y attarder. C’est tout le contraire. Ou peut être êtes vous de ceux qui pensent que la fin justifie les moyens ? Que du moment qu’il y a un produit ou un service de qualité à la fin on peux faire subir n’importe quel sort à ceux qui ont travaillé à sa réalisation ?

Je suis sensible aux problématiques affectant les médias et n’apprécie pas la méthode du « buzz ». Mais il ne faut pas perdre de vue que ces problèmes sont de nature systémiques. Les médias sont pris dans des logiques systémiques et financières qui ne sont pas de leur seul fait et qui les incitent malheureusement à aller dans cette direction. Et nous sommes tous, comme tu semble le suggérer corresponsables de cette situation.

Si nous voulons que ça change cela nécessite un virage profond de nos comportements individuels et collectifs. Nous devons en finir avec l’illusion de la gratuiteté et comprendre qu’il faut financer ce que nous jugeons pertinent, légitime, efficace et souhaitable.

Et quel est « ce genre de sujet » là je ne vois aucun harcèlement, aucun Burnout dû à des rythme de travail imposés aux employés… Non juste des problèmes de management et d’ego… La première victime serait plutôt Ubisoft ici vu le fric dépensé.

Les problèmes de « management et d’ego » du point de vu n+1 ont pour conséquence une perception de harcelement et d’augmentation de la charge de travail de ceux qui sont en dessous. Les gérants d’ubisoft sont des décideurs. Ils ont le cuir et les ressources pour encaisser les soucis de gestion. Pas leur subordonnés.