Commentaires : Après une polémique, Microsoft modifie son "Score de productivité" permettant de surveiller des salariés

Un outil développé par Microsoft, permettant de calculer le « score de productivité » d’une équipe ou d’une personne, fait débat depuis quelques jours. Face aux critiques, l’entreprise fait marche arrière et explique qu’il sera désormais impossible pour les managers d’accéder aux données individuelles de leurs salariés.

c plus facile de surveiller un salarié qu un virus pas vrai bill ?

Il ne faut pas se leurrer, si quelqu’un veut espionner numériquement ses salariés en toute discrétion il lui suffit juste de faire cocher les bonnes cases dans son anti-virus, sa suite collaborative ou autre. Microsoft n’a pas du tout le monopole de ce type de fonctions.

Et hop comme par magie des fonctionnalités discrètes comme :

  • activité souris/clavier
  • temps d’utilisation
  • temps d’utilisation par soft
  • temps de visite par site internet
  • captures d’écran

Sont propagées sur les postes et permettent la consolidation de « mesures » par employés.

Le faire officiellement en France c’est compliqué, il faut déterminer des objectifs légaux, prouver que ce qui est mis en place désert ces objectifs et ne peut être perverti, … Quasi irréalisable parce que bien souvent illégal.

Il est bien plus simple de le mettre en place et de rien dire à personne.

Imparable tant que l’exécutant est loyal et discret.

pas forcément, dans le cas des PTI (Postes travailleurs isolés) ces mesures sont légales (et même obligatoires) pour s’assurer que l’employé n’est pas mort ou victime d’un malaise. Évidemment se pose la question du stockage et du traitement à postériori de ces informations.

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Un peu à côté de la plaque comme remarque.
1/ un virus par nature cherche à masquer son action, or c’est plutôt l’inverse pour un employé
2/ un virus ne fait pas parti du fonctionnement normal, utiliser Excel fait bien parti du fonctionnement normal de la suite Office
3/ Bill n’est plus impliqué dans le fonctionnement opérationnel de Microsoft depuis 2008 et a quitté la présidence du conseil d’administration depuis 2014. Il n’est même plus au conseil depuis cette année.

Que certaines prises de « mesures » soient légale ou non, il n’empêche qu’aujourd’hui, et en dehors de Microsoft, un paquet de logiciels permettent de le faire quasi tout (et n’importe quoi) en toute discrétion.

Pour un anti-virus dont les échanges sont cryptés au travers du proxy du client de l’AV (pour sécuriser la navigation internet) c’est même indétectable, incontournable (en bricolant son DNS par exemple) et indébrayable.

Il est aujourd’hui très facile d’espionner légalement ou illégalement ses employés. Et ce n’est pas pour rien que ceux qui proposent ce genre de solution se soient cassé la tête à les rendre quasi indécelables.