Il est arrivé que des évènements présumés “vrais” et exploités médiatiquement se soient révélés totalement infondés, d’où ma méfiance.
Néanmoins, j’ai fait des recherches, l’évènement remonte au 24 Novembre 2004.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-394512,0.html
[b]Les sanctions décidées contre deux lycéens de Montreuil après un voyage à Auschwitz sont examinées en appel
En décembre 2004, le conseil de discipline du lycée Jean-Jaurès a exclu définitivement un élève pour “approbation du génocide”. Cinq autres ont été exclus temporairement. Depuis, la polémique enfle.[/b]
[i]Le voyage scolaire à Auschwitz se voulait pédagogique. Il a mal tourné pour six élèves du lycée Jean-Jaurès de Montreuil (Seine-Saint-Denis). L’un d’entre eux a été exclu définitivement de son établissement pour “approbation du génocide”, les cinq autres ont fait l’objet d’une exclusion temporaire pour leur attitude inconvenante et devront mener un travail de réparation. Un mois et demi plus tard, la commission d’appel rectorale de l’académie de Créteil (Val-de-Marne) devait examiner, mardi 18 janvier, les sanctions prononcées, les 9 et 10 décembre 2004, en conseils de discipline, contre A., 16 ans, exclu définitivement du lycée, et F., 17 ans, exclu quinze jours pour “comportement irrespectueux et inconvenant”.
L’affaire remonte au mercredi 24 novembre 2004. A quelques semaines de la commémoration des soixante ans de la libération du camp d’Auschwitz, quelque 150 élèves de huit lycées d’Ile-de-France partent en Pologne visiter les camps d’extermination nazis dans le cadre d’un voyage organisé par le conseil régional et le Mémorial de la Shoah.
Mais un petit groupe d’élèves du lycée Jean-Jaurès se fait remarquer par leurs deux professeurs accompagnateurs qui, à leur retour, réclament des sanctions. Une enquête est conduite par la proviseure, Michèle Amiel, et un rapport est établi par les deux professeurs accompagnateurs. “Nous reprochons aux élèves leur manque d’écoute, leur ricanement, leur comportement inconvenant mais nous n’avons pas entendu de remarques antisémites”, explique Vincent Simon, l’un des deux enseignants. “Certains ont couru dans le camp sur la rampe des déportés, se sont livrés à une bataille de boules de neige et ont pris des photos choquantes”, complète Claudine Guittoneau, l’autre enseignante accompagnatrice.
Au retour du voyage, les appareils photos jetables fournis aux élèves par l’établissement sont récupérés et les photos développées. On y voit, sur l’une, des élèves faire un doigt d’honneur devant des baraquements, sur une autre, F. souriant devant une vitrine contenant des capsules de Zyklon B, utilisées dans les chambres à gaz, et, sur une autre encore, F., son écharpe sur la tête, devant une vitrine qui présentait des foulards de prière.
Après enquête, il est apparu qu’A. aurait dit, pendant la visite, “ils ont bien fait de les brûler”. Il reconnaît aujourd’hui l’avoir “peut-être” formulé dans des aveux rédigés dans le bureau du conseiller principal d’éducation. Une plainte a été déposée au commissariat et classée sans suite.
Les 9 et 10 décembre, les conseils de discipline des six élèves se sont tenus dans une ambiance tendue, une partie des professeurs réclamant de fortes sanctions. Les trois premiers cas examinés n’ont pas donné lieu à une condamnation des élèves ; le conseil de discipline a voté le renvoi de la décision devant le chef d’établissement qui peut, dans ce cas, prononcer une exclusion de huit jours au maximum.
Ces décisions ont mécontenté une partie des enseignants. “Juste avant l’examen du cas d’A., une enseignante, membre du conseil de discipline, s’est plaint que les sanctions n’étaient pas suffisamment sévères, que les enseignants n’étaient pas d’accord et qu’il y avait des risques de mouvements”, rapporte-t-on de source concordante. Durant l’examen de son cas, A. a répondu “ne pas savoir” s’il avait dit la fameuse phrase qu’on lui reproche avant de concéder qu’il l’avait “peut-être” dite. Personne n’était là pour témoigner. Il s’agirait d’un ou de plusieurs élèves qui l’auraient entendu durant le voyage.
Pour la famille d’A., d’origine turque, c’est la consternation. “Ça nous a détruits”, dit une de ses surs. Marc, qui était dans la même classe de première S qu’A. et F., assure que ses deux camarades ne sont pas antisémites. “Tous ceux qui les connaissent bien le savent, assure-t-il. Nous sommes une dizaine de la classe à avoir produit des témoignages écrits en leur faveur, y compris deux camarades juifs. Peut-être qu’ils ont déconné, comme on peut le faire en voyage scolaire. Mais bon, ça ne justifiait pas de telles sanctions.”
Dans un courrier adressé au rectorat, le conseil local de la FCPE (fédération de parents d’élèves, classée à gauche) reproche à son tour le deuxième procès fait aux élèves, dans les couloirs du lycée. L’un d’entre eux, traité de “nazi”, envisagerait même d’abandonner ses études.
Aujourd’hui, l’incident conduit à s’interroger sur l’organisation de tels voyages. Dans un communiqué, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) estime qu’“au nom d’un devoir de mémoire devenu parfois incantatoire, des élèves de plus en plus jeunes et mal préparés sont conduits sur ces lieux qui exigent de chacun une phase importante tant intellectuelle que psychologique. Nous sommes aujourd’hui en droit de craindre que de tels voyages soient contre-productifs puisqu’à plusieurs reprises, déjà, des faits de même nature ont été signalés”. Pour Elisabeth Gourévitch, vice-présidente (PS) du conseil régional, chargée des lycées et de la politique éducative, “c’est la première fois en quatre ans”, qu’un tel incident se produit. “Ces voyages sont salutaires et il est important de continuer.”[/i]
:jap:
Edit: On peut trouver d’autres liens en effectuant la recherche yahoo suivante; http://fr.search.yahoo.com/search/news?ei=ISO-8859-1&fr=nhp&p=lyc�e+Jean-Jaur�s&c=0