Commentaires : Carbonalyser : l’extension web qui calcule vos émissions de CO2 sur le web

Longtemps méconnue du grand public, la consommation électrique liée à la navigation web - et tout particulièrement au streaming vidéo - est responsable d’importantes émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).

bonjour

d’ou ,ils tirent leur chiffre de 0,35 kilogrammes de CO2 équivalent par kWh ?
Je le remet pas en cause … je le trouve juste tres etonnant pour un pays comme la france. Sachant qu’on est en majorité nucleaire, et que le nucleaire, ca produit presque pas de CO², j’ai du mal a le croire.
surtout que sorti du nucleaire, on a sur le parc de l’hydroelectrique, du photovoltaîque et de l’eolien … je crois qu’on a plus de gaz ou de charbon …
donc on a de l’electricité avec au final tres peu de CO² (tres peu pour le nucleaire, 0 pour l’hydrolique, le photovoltaïque et l’eolien)

la on parle de 350g / kw
un “petit” reacteur nucleaire, c’est 900 Mw … 900 000 Kw
ca donne 315 tonnes de CO² par reacteur et par heure… au minimum sur chaqu’un de 51 reacteur en france …

on trouve d’autres chiffres sur d’autres sources :


-En France, un kWh électrique produit environ 0,09 kg équivalent CO2.
-La moyenne pour l’Europe est beaucoup plus élevée : 0,44 kg CO2 eq. / kWh


-(voir tableau de CO²/Kwh = le photovoltaique est plus poluant que le nucleaire sur ce point

  • 53 g/kWh en 2016

https://www.rte-france.com/fr/eco2mix/eco2mix-co2
-estimation en temps réel, entre 22 et 40 g/kwh


-France : 0,09 kg CO2 / kWh él. (2nd du classement derriere la suede … le 3° est a 0.2)
-classement de 2003

  • 19,4 g CO2e/kWh.
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Ca c’est valable si tu ne consultes que des sites dont tout le contenu et l’infrastructure réseau sont hébergés et alimentés en France.

Internet n’ayant pas vraiment de frontières un clic à priori anodin sur un site hébergé outre Atlantique ou dépendant de services (DNS ou autres) dont les serveurs sont situés là bas et le compteur peut monter.

Bonjour,

Pour ce qui est de la valeur exposée dans l’article, il s’agit des données de CO2 équivalent fournies par Shift Project et corrélée par de nombreuses sources :

http://bilans-ges.ademe.fr/fr/basecarbone/donnees-consulter/liste-element/categorie/64

Bien entendu, cette valeur fluctue grandement au cours de l’année et même de la journée.

C’est quand même incroyable de faire un article sur la consommation électrique générée par internet et nos ordinateurs et de ne jamais citer le minage de cryptomonnaie, activité extrêmement énergivore.
C’est toujours plus facile de culpabiliser l’internaute de base en lui demandant de regarder les vidéos en basse résolution sur ses écrans HD. Ou peut-être de lui demander de privilégier les magazines (avec papier recyclé) pour ses fantasmes pornographiques ?

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Pas question de me culpabiliser avec une extension. Si je veux moins consommer d’énergie, alors je surfe moins. CQFD.

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Difficile d’avoir une vision claire la dessus. On ne sait quasiment jamais ce qui est donné: l’information à l’instant T (cout d’exploitation) ou l’information globale (amortissement construction + extraction + exploitation + rendement + provision destruction)…

appli totalement inutile et ayant Carbonalyser elle même pour son existence depuis

On va pas se gâcher la vie à économiser la bande passante, alors que les responsables l’utilisent comme des porcelets. Il existe d’autres pistes :

  • Optimiser les sites (compression des images, du code)
  • Diminuer le nombre de pubs sur les sites
  • Ne plus faire de pubs vidéo
  • etc

Allez juste un petit exemple : le logo Google pèse 8ko, multipliez par le nombre de visiteur et calculez le poids qui transite chaque jour.
Pourquoi ne mettent-il pas un logo au format svg ? C’est plus léger, et ça permet de pouvoir l’afficher dans toutes les tailles. Et si c’est une histoire de compatibilité, il est simple d’adapter en fonction des navigateurs…

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celui de bing fait - de 4ko ! Alors pourquoi tu utilises et viens nous parler de l’exemple google

Le rapport fournit également un modèle appelé « 1byte » qui permet de calculer la consommation électrique engendrée par le transfert d’une quantité de données définie.

Le mode de calcul m’interpelle.

Parce que suivant les types de données et de services, le cout énergétique a l’octet peut s’avérer complètement différent.

Et même à service identique, le coût énergétique peut varier dans une large mesure suivant la qualité de l’implémentation.

Si j’ai bien compris le mode de calcul, cela tendrait à surévaluer le cout énergétique du streaming video.

Si vous voulez expliquer aux web agencies qu’il faut embaucher des vrais codeurs qui savent optimiser, je vous souhaite bon courage. Et si en plus, vous demandez qu’on laisse à ces codeurs le temps pour le faire, c’est une cause perdue et sans espoir.

De nos jours, certaines pages web arrivent même à ramer sur un bon gros PC desktop.

La première chose qu’on devrait faire pour le bien de la planète, c’est de se débarrasser de Javascript. Un langage lent. Et dont la pratique en conjonction avec des framework conduit à écrire des choses dont l’efficacité globale est abyssale.

Et d’ailleurs, c’est la même chose côté serveur. Le jour ou les programmeurs apprendront à coder en utilisant du C/C++ et des données en RAM plutôt que PHP et une base de données, on aura gagné beaucoup, beaucoup, beaucoup de performances et d’énergie.

Mais ça, c’est un rêve de vieux programmeur qui ne se réalisera jamais.

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Devinette : quel est le moteur de recherche le plus utilisé ?

ok si il y en a des tonnes d’articles traitant de la consommation électrique des crpytomonnaies . J’imagine que le but était surtout de mettre en avant ce que tout le monde sait déjà. Les vidéos en ligne c’est bien … mais très énergivore … Sinon l’article aurait traité de l’informatique en général … et la vaut mieux pas savoir …

euh alors ils ont jamais dit que les cryptomonnaie sont mieux ou les magazines, c’est pas parce qu’on dit “telle chose est mauvaise” qu’il faut faire pire

il existe désormais « mobile carbonalyser ». Cette app disponible su Android et iOS repose sur le même modèle « 1Byte » et estime l’impact carbone de l’usage de votre mobile. Elle prend en compte tout le trafic reçu et émis par le smartphone ainsi que sa conso électrique propre.

Vous pouvez la télécharger en suivant ces liens

pour Android

pour iPhone

« le lourd impact du numérique, qui représente 3,7 % du total des émissions mondiales de GES »
Et si on parlait plutôt de réduction d’émissions de CO2 grâce au numérique ? Avec ces moyens on se déplace moins pour travailler, faire des achats ou se divertir. Avant cette ère les prévisions de la future consommation électrique montrait qu’il fallait doubler le nombre de centrales nucléaires pour répondre à la demande future. Maintenant c’est des fermetures de centrales qui se produisent…