Fanatec review : volant clubsport wheel + pédalier csp

(EDIT : topic autorisé par Cassin)

Fanatec clubsport wheel - le test

Vous pouvez aussi retrouver ce test en version PDF à l’adresse suivante :
www.mediafire.com…

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Introduction

Avant tout chose, je tiens à remercier la communauté Clubic par le biais de laquelle j’ai eu le privilège d’être l’un des membres sélectionné pour la réalisation du test du tout nouveau volant de Fanatec, le Clubsport Wheel. Au cours de cet article, vous pourrez donc retrouvez mes impressions de la base du CSW ainsi que des volants GT et Formula. Si un ressenti reste malgré tout subjectif, j’aurai tenté en rédigeant cet article de me montrer impartial du mieux que j’aurais pu afin de vous donner un point de vue le plus objectif possible.

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I. Déballage des produits

Chacun des éléments est livré dans un carton différent. On notera les notations assez sympathiques sur décomposées sur chacun des rabats du carton de la base et du volant Formula, qui se dévoilent au fur et à mesure qu’on les déballe. On retrouve ainsi sur les inscriptions suivantes :
• Base du CSW
“The begin of a legend”

• Clubsport Formula
“Fireworks champagne grid girls
not included”

Chacun des produits est emballé dans une petite housse noire qui procure tout de suite le sentiment d’avoir fait l’acquisition d’un produit de qualité. C’est un détail mais cela donne un certain standing. Une des premières choses qui interpelle au déballage des produits, c’est le poids des différents éléments, en particulier celui de la base. Si le poids n’est pas obligatoirement indice de qualité, dans le cas présent on peut déjà s’imaginer que c’est bien le cas. Pour ceux qui avaient prévu d’installer le CSW sur un bureau, je ne saurais que trop vous conseiller de vous assurer de la solidité de celui-ci. En effet, le poids de l’ensemble base + volant reste assez conséquent !!

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II. Le “clubsport base”

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La base du CSW reste assez compacte en termes de dimensions mais son poids n’en est pas moins imposant ! Il est composé de plusieurs matériaux, une plaque de métal noire brossée pour la face avant, un revêtement silicone pour la face arrière, un métal gris pour la partie centrale accompagné d’une vitre en plexiglass qui permet d’admirer l’intérieur de la bête.
Pour les connaisseurs des produits Fanatec, cette base est à quelques détails près la même que celle du volant CSR Elite sorti il a quelques mois. Ses caractéristiques sont dans les grandes lignes :

• Moteur principal à entraînement par courroie
• Deux moteurs de retour de force
• Deux moteurs de vibration dans la roue (propre à chaque volant)
• Grand ventilateur qui fournit un refroidissement optimal
• Roulements à billes (rotation silencieuse, précision optimale
)
• Système DirectSensor (capteur monté sur l’axe de direction : pas d’interférences liées aux courroies)
• Angle de rotation de 900°
• Compatible PC et PS3
• Fonction Tuning avec l’affichage LED (permet de régler certains paramètres comme l’angle de braquage, la puissance du FFB, la zone morte, etc
Enregistrement de cinq préréglages possible)
• Mode drift
• Fonction Quick Release qui permet de changer de volant dans la plus grande des simplicités

Si à la lecture de cette liste vous n’êtes pas encore convaincus, attendez de lire la suite

La fonction quick release (QR) mérite que l’on s’attarde dessus puisqu’il s’agit là de la grande valeur ajoutée du CSW par rapport au CSR E et qui s’avère être une première sur le marché. Fanatec a eu là une brillante idée et c’est sûrement l’une des raisons qui a engendré une telle attente de la part de la communauté des simracers. La première connexion de volant s’est avérée quelque peu difficile puisqu’on sent que les pièces sont neuves mais après quelques changements de volant, ce système s’avère vraiment très bien conçu et le branchement se fait très simplement. Fanatec n’a rien inventé, ils ont juste repris le même système que celui utilisé dans le monde du sport automobile à savoir une bague que l’on tire vers soi pour ensuite inséré le volant sur le support fixé au moyeu. On relâche la bague et c’est terminé, le volant est connecté. Pour rappel, ce volant n’est pas compatible avec la Xbox 360 à l’inverse du CSR E puisque la mise en place du quick release a imposé le changement de l’électronique, ce qui a engendré une incompatibilité avec la console Microsoft
Vous vous en doutiez, le QR a beaucoup de charme et il est très plaisant de pouvoir changer de volant à sa guise sans devoir sortir la trousse à outil et se lancer dans un périlleux démontage. De surcroit, ce QR est très élégant et participe à la sensation de se rapprocher toujours plus de la réalité.

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Concernant le bruit émis par la base du CSW, c’est encore un point positif à mettre au compte de ce volant, en effet le système de courroie y joue pour beaucoup. Mon précèdent volant était un Logitech G27 et la comparaison en terme de nuisance sonore est sans appel en faveur du CSW. Pour tout vous dire, la comparaison est même difficilement réalisable puisque le G27 s’avère relativement bruyant, voir même encore plus après une année d’utilisation. Un petit tour dans l’herbe sous Rfactor2 avec le G27 s’est souvent révélé fort préjudiciable pour la sérénité sonore. Plus sérieusement, le volant Logitech utilise un système d’engrenages hélicoïdaux tandis que le moteur principal du CSW est entrainé par une courroie ce qui engendre une rotation en silence, souple et extrêmement précise. Le seul bruit perceptible est un très léger sifflement lorsque l’on tourne le volant ainsi que le celui du ventilateur qui se trouve sur le côté droit de la base.
On peut aussi noter la présence d’un bouton on/off destiné à mettre en marche le CSW. C’est un détail mais qui reste appréciable puisque vous ne verrez pas votre volant se calibrer à chaque démarrage ou redémarrage de votre PC.
On remarquera aussi la présence de 4 petits pas de vis sur la face avant destinés à priori à y visser un éventuel futur kit de palettes fixes comme on peut en trouver sur les voitures de rallye. Nous sommes encore en phase de lancement du CSW mais on devrait prochainement voir apparaître un certains nombres d’évolutions, officielles ou non d’ailleurs

Vous l’aurez compris, il y a vraisemblablement peu de reproches à faire à la base du CSW. Passons à présent au test des volants.

III. Le volant “clubsport BMW M3 GT2”

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Au déballage du volant GT ce qui m’a le plus choqué est sa taille. On a là un volant de taille “réelle” puisque celui est une réplique du volant présent sur la BMW M3 GT2. On en est donc à se demander s’il s’agit vraiment d’un produit Fanatec et non pas un vrai volant de BMW. Par chance, le carton est là pour vous le rappeler

Le design du volant GT est sobre, élégant, on appréciera le logo BMW au centre. On retrouve de l’alcantara sur le contour ce qui procure une sensation très agréable au toucher ainsi qu’un très bon grip. Je ne peux pas garantir cette information mais il me semble que le grip soit bien cousu main sur le volant ce qui n’est pas si courant de nos jours.
La plaque centrale est en carbone, d’une couleur assez mate. Elle n’est peut-être pas aussi élégante que celle du volant Formula mais à moins le mérite de ne pas craindre les traces de doigt.
Le volant GT et plutôt bien équipé en termes de boutons puisqu’il n’en possède pas moins de 11, ainsi que deux sticks analogiques, dont un stick à rotation libre et un à 4 axes, que l’on peut aussi faire tourner sur son axe dans le sens des aiguilles du monde et inverse. Ces deux joysticks peuvent aussi être pressés ce qui peut porter à 13 le nombre de boutons si on le prend en compte. Vu la taille du volant, les boutons restent toutefois difficile d’accès si on veut conserver les mains en position de conduite. Il faudra en effet lâcher une main si on souhaite accéder à l’ensemble des boutons. On pourrait éventuellement reprocher à Fanatec de ne pas avoir mis au moins deux boutons plus facilement accessibles en position “conduite” des mains, mais cela aurait évidemment étant contraire au design original du volant BMW.

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Les palettes sont de taille raisonnable et relativement silencieuse lorsqu’elles sont pressées. On regrettera peut être le léger manque de puissance du ressort qui les renvoient dans leur position initiale en comparaison à celles présentes sur le CSR Elite. En effet, il est possible de tomber les rapports plus facilement sur ce dernier que sur le CSW mais cela en est à la limite du réel. On retrouve dont sûrement quelque chose de plus proche de la réalité sur le CSW. En dévissant deux vis, on peut aussi ajuster leur position en profondeur en jouant sur à peu près 1 cm.
L’écran LCD est un afficheur alphanumérique de trois caractères en dessous duquel on retrouve 9 LED destinées à simuler l’affichage des tr/min et le passage de vitesse. J’en profite pour remercier Stéphane TURPIN pour son travail qui a permis de rendre possible le support de ces fonctionnalités sous Iracing avant même la sortie officielle du CSW. Pour vous donner un exemple d’utilisation de cet afficheur LED, voici les options que propose le plugin développé par Stéphane :

• Durée d’utilisation
• Indicateur pour passer les rapports
• Rapport de boite
• Tours / minute
• Vitesse (km/h)
• Litres d’essence restants
• Consommation essence en temps réel
• Nombre de tours effectués
• Quantité d’essence restante (exprimée en nombre de tours)

La face arrière du volant GT est recouverte d’une coque de plastique dont le touché s’apparente à du silicone. Je n’ai pas été jusqu’à démonter le volant pour en voir la composition mais celui-ci comprend deux moteurs de vibration qui viennent donc se coupler au FFB de la base. On n’a plus qu’à espérer que cette fonctionnalité soit exploitée dans les jeux afin de différencier les types de sensations reproduites (jante voilée, crevaison
).
Au niveau des sensations, le diamètre du volant GT permet une grande précision sur la piste. En effet, l’angle appliqué est dosé avec beaucoup plus de justesse et procure ainsi un réel confort de conduite. Je ne vous garantis pas que cela vous fasse gagner 5 dixièmes sur vos meilleurs temps mais cela peut éventuellement y contribuer

IV. Le volant “clubsport Formula”

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En comparaison du volant GT, le volant formula parait petit, sûrement trop d’ailleurs. C’est dommage, il s’agit là de l’un des reproches que je peux faire à ce volant. Attention toutefois puisqu’il s’agit là d’un point de vue personnel. Je trouve que le volant GT permet une plus grande précision mais rien de très dérangeant non plus puisque j’ai été en mesure de réaliser les même temps avec les deux volants. Un point positif à mettre à l’actif de sa plus petite taille est que justement, il permet de braquer plus rapidement que sur le GT.
Le design du volant Formula est très élégant. Le choix du métal brillant pour la façade avant lui donne beaucoup de charme et le “F” au centre de celle-ci vous rappelle le nom de la marque allemande. On retrouve de l’alcantara sur les “poignées” du volant procurant comme sur le GT une très bonne sensation, agréable au touché et adhérentes. La forme des poignées et d’ailleurs très bien étudiée puisqu’on tient le volant parfaitement en main.

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On retrouve les mêmes caractéristiques que sur le volant GT en terme de boutons / joystick puisque ce volant formula possède lui aussi 11 boutons et deux joysticks. On regrettera toutefois que les boutons ne soient pas au même endroit sur les deux volants. En effet, les correspondances des boutons ne sont pas les mêmes entre les volants ce qui entraîne que lorsque vous souhaiterez échanger vos deux volants, vous ne retrouverez pas la fonctionnalité que vous avez assigné à chacun des boutons. Je vous donne un exemple, j’ai paramétré la répartition du freinage sur le volant GT sur les deux boutons dans l’angle en bas à gauche (bleu et orange), et sur le volant Formula les deux boutons qui correspondent sont le violet à gauche et le rouge. Un détail mais qui reste gênant en course et risque de vous faire perdre vos repères. En revanche, le volant étant plus petit, ils sont quasiment tous accessibles en position “conduite”, vous n’aurez donc pas à lâcher une main pour les utiliser.

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Une autre petite déception concerne les palettes du volant Formula. Elles sont en effet trop petites à mon goût, leur taille ne vous permettra d’y imposer que deux doigts à priori. Un petit regret aussi pour leur position. Elles sont trop proches du volant ce qui engendre que vous pouvez facilement vous retrouver avec un doigt coincé entre la palette et le volant lors d’un passage de rapport. Cela dépendra évidemment de la longueur de vos doigts mais il m’arrive parfois de buter aussi sur le bout de mon pouce lors d’un passage de vitesse. Tout comme sur le volant GT, il est possible d’ajuster la position des palettes en profondeur sur à peu près 1 cm. Un point positif malgré tout pour les palettes concerne la vitesse de passage des rapports. En effet, le ressort utilisé pour les palettes est surement plus puissant que sur le GT puisque les palettes retournent plus rapidement sur leur position initiale et permettent ainsi des descentes de rapport plus rapides, un avantage non négligeable. Il vous suffira aussi de dévisser deux petites vis pour changer de palettes, ce qui devrait donc très rapidement régler ces différents reproches dès que de nouvelles versions seront proposées. On retrouve le même écran LCD que sur le volant GT avec en revanche 9 LED plus grandes et plus espacées pour l’affichage des tr/min. Ces LED se font donc un peu moins discrètes que sur le GT ce qui reste un point positif.
Si quelques reproches ont été fait à ce volant Formula, il reste un excellent produit d’une grande qualité, et si j’avais à vous conseiller un seul volant entre ces deux modèles, cela serait bien difficile, les deux ayant leurs qualités et leurs défauts (certes minimes). D’un point de vue personnel, je peux témoigner qu’après avoir fait plusieurs tours sur une monoplace avec le volant Formula, c’est assez étrange de conduire cette même monoplace avec le volant GT, et inversement lorsqu’on conduit une GT (je ne dis surtout pas cela pour vous pousser à la consommation, loin de moi cette idée
).

Conclusion

Fanatec a mis la barre très haute avec ce nouveau volant qui pourrait bien s’avérer comme une référence pour les années à venir. Avec comme réel concurrent uniquement le T500RS de Thrustmaster, le constructeur Allemand risque de s’imposer sans difficulté sur le marché. En effet, le CSW peut aisément être qualifié de volant haut de gamme en justifiant d’un prix “raisonnable” en vue de la qualité du produit. Certes, un ensemble “CSW + volant + pédalier” revient malgré tout bien plus cher qu’un Logitech G27 ou encore qu’un T500RS mais attention, on ne joue plus dans la même cour.
Au-delà de certains reproches que j’ai pu lire sur certains forums (retard sur la sortie des produits, rupture de stock pour le CSR Elite par exemple, manque de communication
) Fanatec réalisé là un produit d’exception et frôle-le sans faute. Encore une fois, je ne voudrais pas passer pour un fan inconditionnel de la marque, d’autant plus qu’il s’agit là de mon premier volant Fanatec, mais croyez-moi, vous ne serez vraiment pas déçu de l’investissement. Au-delà de l’esthétique du produit, je n’ai peut-être pas assez insisté sur la puissance du FFB ou encore sur la précision du CSW mais peut-être parce qu’il s’agit là d’un point vue subjectif mais de ce côté-là ce volant rempli aussi toutes ses promesses.

Clubsport base

Points négatifs

Aucun

Points positifs

Matériaux utilisés
Silencieuse
Puissance du FFB
Bouton d’alimentation

Volant Clubsport BMW M3 GT2

Points négatifs

Boutons difficiles d’accès
Affichage LED (RPM)
Matériaux des palettes

Points positifs

Grande précision
Matériaux utilisés
Nombre de boutons
Taille

Volant Clubsport Formula

Points négatifs

Palettes trop petites et mal placées
Afficheur LED (RPM)
Un peu trop petit

Points positifs

Matériaux utilisés
Afficheur numérique
Nombre de boutons
Boutons tous accessibles sans lâcher le volant



Fanatec clubsport pedals v1 / v2 - le test

Vous pouvez aussi retrouver ce test en version PDF à l’adresse suivante :
www.mediafire.com…

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Introduction

J’ai eu le privilège d’être l’un des membres sélectionnés pour la réalisation du test du nouveau volant Fanatec, le Clubsport Wheel et la marque allemande proposait aussi de réaliser le test de certains équipements. J’ai fait l’acquisition du pédalier Clubsport Pedals (CSP) en décembre 2011 et j’ai donc un certain recul par rapport à ce produit. C’est la raison pour laquelle j’en ai profité pour partager mes impressions sur celui-ci

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Toutefois, juste avant l’envoi du CSW, Fanatec a fait l’heureuse surprise aux testeurs de leur proposer de tester non pas le pédalier Clubsport mais sa toute dernière évolution, le Clubsport V2. Pour ceux qui se demandent quelles sont les mises à jour apportées au pédalier, il s’agit d’une mise à jour esthétique, d’une optimisation des pédales de frein et d’embrayage.
Mise à part quelques optimisations, la V2 reste globalement équivalente à la V1. J’ai donc rédigé une partie dédié à cette nouvelle version en détaillant les optimisations apportées (cf. chapitre VIII).

I. Déballage du produit

Rien de particulier à noter de ce côté-là, le carton du pédalier est lui-même emballé par un autre carton ce qui vous permet de profiter d’un emballage en parfait état si un jour vous vous décidez à le revendre

Une des choses déconcertantes lors du déballage du produit, c’est qu’il ne comprend pas grand-chose. Le pédalier est accompagné de deux câbles, un pour le brancher en PS2 et l’autre en USB (cette seconde option est fortement recommandée si vous voulez en profiter pleinement).

Un mode d’emploi aurait été le bienvenu, même s’il n’y a pas besoin d’une grande intelligence pour comprendre le rôle des trois pédales. Il aurait tout de fois été apprécié d’avoir un guide expliquant par exemple comment démonter le pédalier et des conseils sur l’entretien à réaliser (je reviendrais sur cette partie un peu plus loin). En faisant appel à son bon sens, on s’en sort parfaitement mais c’est toujours plus réconfortant de se sentir guidé quand on a dépensé cette somme dans un pédalier
Fanatec propose en revanche une vidéo a été réalisée pour la V2 qui explique certaines manipulations comme le remplissage de l’huile silicone dans l’amortisseur du frein

II. Installation et branchement

Il faut savoir vivre avec son temps et Fanatec semble tout à fait en accord avec ce dicton. En effet, le carton ne contient aucun CD de pilote, juste une feuille vous invitant à vous rendre sur le site www.fanatec.comsupport pour les télécharger. Bon point à mettre à leur actif, lorsqu’on se rend sur la page dédiée, on y retrouve une petite vidéo de Thomas, le CEO de Fanatec, qui explique comment démonter le CSP et faire les différents ajustements

Une fois le pilote téléchargé et installé, voici la page de propriété du pédalier

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Une fois que l’on s’est remis de la claque graphique que l’on vient de prendre, on constate qu’aucun ajustement n’est possible. Il s’agit juste là de vous réconforter en vous montrant que quand vous enfoncez les pédales, les jauges bougent bien en fonction

?

III. Première utilisation

Une petite mention était présente sur le site de Fanatec qui n’est pas à prendre à la légère

The pressure sensitive load cell brake on the CSP works completely different to all other pedals you might know.

La sensibilité de la pression du load cell du CSP fonctionne complètement différemment de toutes les autres pédales vous pouvez connaître.

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Après la première utilisation, on comprend mieux le sens de cette phrase. En effet, mon pédalier précèdent était celui du Logitech G27. Un assez bon pédalier mais en rien comparable puisque la pédale de frein n’est pas équipée d’un load cell.
Ma toute première réaction a été de me demander si je n’avais pas eu la malchance de tomber sur pédalier défectueux. En effet, j’avais l’impression que je ne parvenais tout simplement pas à freiner, il faut en effet freiner beaucoup plus fort. Une fois le stade de l’accoutumance dépassé, le retour arrière n’est plus envisageable. Le load cell est un réel plus, aussi bien pour le confort de conduite, que pour l’amélioration de vos temps au tour !
Là n’est pas la force du CSP puisqu’il est aussi possible de trouver sur internet des load cell pour le pédalier du G25G27, et de l’installer soi-même à condition d’être un minimum bricoleur. Il était donc légitime de retrouver un capteur de pression sur un pédalier affichant ces prétentions mais le chapitre suivant va vous permettre de comprendre ce qui reste sa réelle valeur ajoutée.
Une petite remarque sur les patins adhérents dont est équipé le CSP. En comparaison au pédalier du G27, c’est un vrai bonheur. En effet, avec mon ancienne config (G27), le pédalier glissait sans cesse lors des gros freinages et j’étais obligé de le bloquer avec l’unité centrale de mon PC pour éviter qu’il ne finisse à un mètre de moi. Là aucun souci, les patins sont de très bonne qualité et donnent une stabilité parfaite au CSP.
La pédale d’accélérateur a aussi retenu toute mon attention. Je trouvais la forme un peu étrange au premier abord mais c’était sans l’avoir testé ! Elle est en effet extrêmement bien pensée. Le pied se retrouve à glisser dessus lors des accélérations ce qui est vraiment très confortable.
Enfin une dernière remarque, les pédales d’accélérateur et d’embrayage sont équipées des capteurs sans contact à effet hall, en comparaison à celles d’un pédalier standard qui fonctionnent généralement avec de classiques potentiomètres. Ces capteurs permettent donc une plus grande précision et sont donc en théorie inusables

IV. Les possibilités de réglages du CSP

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Le CSP propose de base de très nombreuses possibilités de réglages. Même s’il est toujours possible de faire mieux, Fanatec a déjà mis la barre très haute en permettant au commun des mortels d’accéder à un matériel haut de gamme à un prix tout à fait abordable, qui une fois adapté selon ses préférences vous comblera tout simplement.

Rien que pour la position des pédales, vous pouvez jouer sur trois directions.

• Position en hauteur des pédales
• Position latérale des pédales
• Profondeur des pédales

En effet, les différents trous percés sur les pédales de freins vous permettent de choisir ceux sur lesquels vous allez les visser et ainsi jouer sur la position des pédales. Pour vous donner le choix que j’ai effectué par exemple, j’ai décalé vers la gauche la pédale de frein. En effet, je ne conduis généralement que des monoplaces et je n’utilise donc pas la pédale d’embrayage. Cela me laisse donc plus de place pour les deux pédales que j’utilise.
Je pourrais même pousser plus loin en vous disant que vous pourriez même jouer sur la position réelle des pédales. Je m’explique, ce qui empêche les pédales de se décaler sur les côtés, ce sont des tubes de métal qui séparent chacune d’elles. Rien ne vous empêche de racheter un tube du même diamètre et de le découper selon vos souhaits. Attention toutefois, cela n’est pas faisable de base et il s’agit juste là d’une suggestion que je n’ai pas moi-même mis en application !!

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La dernière des trois orientations sur laquelle il est possible de jouer est la profondeur des pédales. Ce que j’entends par profondeur, c’est l’angle que fera votre cheville pour avoir le pied posé sur les pédales. Je m’explique, Fanatec a eu l’ingéniosité de placer un cube de métal entre la pédale et le support de pédale qui fait qu’en fonction d’où vous l’installez, vous pouvez jouer sur la profondeur, en gros, la distance de laquelle se trouvera votre pied de votre tibia quand vous aurez le pied posé sur l’une des pédales. Il s’agit là d’une très bonne idée puisque cela procure un réel confort, surtout au bout de plusieurs heures de course. Vous comprendrez certainement mieux avec la photo ci-dessous

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L’un des réglages qui l’est aussi possible d’effectuer est sur la dureté de la pédale de l’accélérateur. Je trouvais la pédale d’accélérateur un peu trop molle à mon goût et j’ai tout de suite gagné en confort en resserrant tout simplement la vis qui permet de comprimer un peu plus le ressort. La pédale devient ainsi plus dure et vis-versa si vous la dévissez. La vis est très facile d’accès et il s’agit donc là d’un réglage que vous pouvez effectuer le plus simplement du monde.

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Le même réglage est aussi possible sur l’embrayage, avec exactement le même fonctionnement

Il est aussi possible de régler la sensibilité du capteur de pression (load cell) à l’aide d’un potentiomètre. Pour faire simple, vous avec une molette que vous pouvez tourner et ajuster le niveau de pression que vous devez attendre pour bloquer les roues. Au max, vous devez vraiment freiner beaucoup plus fort pour bloquer, au minimum, vous effleurez la pédale de frein et vous bloquez immédiatement (c’est une image bien sûr)

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V. Le kit tuning

Comme si toutes ces possibilités de réglages ne suffisaient pas, Fanatec propose un kit tuning, au plus grand bonheur de tous les bricoleurs bien sûr

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Le kit comprend les éléments suivants

• 3 ressorts pour l’accélérateur Normal, 30% plus dur, 30% moins dur
• 3 ressorts pour l’embrayage Normal, 30% plus dur, 30% moins dur
• Deux petits cylindres en mousse de densité différente pour le frein
• Deux cylindres métalliques de longueurs différentes pour le frein
• Six bagues de rechange pour le pédalier et trois axes de rechange
• Pédale d’accélérateur (même design que celles du frein et de l’embrayage)
• Deux petits flacons de lubrifiant pour mousse et pour métal

Autant vous dire que si avec ça vous ne trouvez pas votre bonheur, ça va devenir compliqué. Plus sérieusement, ce kit vous permettra vraiment d’ajuster votre pédalier à la perfection selon vos souhaits. A titre d’exemple, j’ai choisi pour ma part le ressort 30% plus dur pour l’accélérateur pour avoir une pédale plus dure et le plus grand cylindre métallique pour la pédale de frein afin d’avoir une course plus courte.

VI. L’entretien

Qui dit matériel de meilleure qualité et de plus grande précision dit forcément entretien. En effet, durant ces quelques mois d’utilisation, j’ai pris le temps de le graisser tous les 15 jours et tous les mois d’effectuer un nettoyage complet. Peut-être que le CSP ne nécessite pas d’autant d’entretien mais j’ai préféré être prévoyant. Après le premier mois d’utilisation sans avoir pris garde de le lubrifier j’ai commencé à sentir une légère résistance au niveau des pédales et donc une moins bonne fluidité. Cela ne demande pas beaucoup de temps et reste essentiel pour le bon vieillissement de ce pédalier.

VII. Le moteur de vibration

La pédale de frein est équipée d’un moteur de vibration qui est censée reproduire la sensation provoquée par un blocage de roue. Je n’en suis pas certain mais à l’heure actuelle seuls Rfactor et Iracing gèrent cette fonctionnalité. Stéphane TURPIN a développé un plugin qui permet en effet le support de celui-ci sous Iracing. Le rendu est sympathique mais on a vite fait de s’y habituer et on finit par ne plus y faire attention. Petite fonctionnalité dont on peut aisément se passer mais qui reste un point positif à mettre au compte du CSP.

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VIII. Le CSP V2

  1. L’apparence

Pour cette mise à jour du Clubsport Pedals, Fanatec a abandonné l’aspect métal brossé pour laisser place à une combinaison noir métal. L’ensemble s’avère très séduisant même s’il s’agit là uniquement d’un avis subjectif. La qualité des composants reste bien évidemment inchangée, toujours d’excellente conception et les pédales sont à présent d’une couleur gris brillant. Cette évolution visuelle comprend aussi l’ajout de la lettre F pour Fanatec sur la pédale de frein. Il faut avouer que tout ceci donne beaucoup de charme au CSP V2.

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  1. Le frein hydraulique

La mise à jour majeure du CSP concerne très certainement la pédale de frein. En effet, on voit apparaitre sur cette V2 un amortisseur pour rajouter un feeling hydraulique. Le pédalier est accompagné de deux petits flacons d’huile de viscosité différente, soit 800 et 1200. La contenance de ces deux flacons est largement suffisante pour effectuer le remplacement de l’huile dans le cylindre une dizaine de fois. Vous pourrez donc sans problème essayer les deux types d’huile. Pour ma part, j’ai trouvé la 800 un peu trop fluide et par conséquent le ressenti trop faible. Avec la 1200 le résultat est déjà plus parlant et on sent bien plus l’effet d’amortissement de la pédale de frein. Le résultat reste plaisant, mais rien de révolutionnaire. On appréciera là l’idée simple mais astucieuse de Fanatec, on sent effectivement l’amortissement procuré par le damper mais le ressenti reste toutefois limité. La sensation est bien présente mais on s’y habitue très rapidement au fil des heures de jeux

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  1. L’embrayage dégressif

La seconde évolution apportée par Fanatec concerne la pédale d’embrayage. L’idée a été développée par un japonais, Teki Ei-Ichi, pour le constructeur allemand. Le but de cette évolution est de se rapprocher toujours plus de la réalité en donnant un ressenti dégressif lorsque l’on enfonce l’embrayage, comme sur une voiture réelle. Pour expliquer la sensation ressentie, on sent que la pédale est dure, jusqu’à un certain point où on sent comme un cran qui s’enclenche. Le ressenti est assez difficile à expliquer mais l’idée globale est d’offrir une résistance non linéaire de l’embrayage. Je n’ai pas assez d’expérience de conduite sur des voitures de sport pour dire à quel point ce système est réaliste mais l’idée n’en reste pas moins très bonne.

Conclusion

Fanatec a mis la barre très haute en proposant ce pédalier haut de gamme. Si certains hésitent encore à se lancer par rapport au prix, je peux vous le dire, n’hésitez plus. Je ne cherche pas à faire de la publicité à Fanatec mais ce pédalier changera tout simplement votre expérience de jeu. Comme vous avez pu le comprendre, il n’a que très peu (voir pas) de défauts et vous apportera un réel confort ainsi qu’une plus grande précision en jeu.
Pour les possesseurs du CSP V1 qui hésitent à franchir le pas en prenant la V2 je vous dirais à l’inverse d’y réfléchir à deux fois. Pour ceux qui ne sont pas en possession d’un CSP, foncez, mais dans le cas contraire je ne suis pas certain que le coût de l’upgrade soit justifié à moins que vous parveniez à bien revendre votre V1. Les évolutions apportées à la V2 sont toutes excellentes mais sont mineures et le CSP V1 reste un excellent produit loin d’être dépassé par cette mise à jour

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Points négatifs

Pas de mode d’emploi (vidéo malgré tout)
Entretien à effectuer périodiquement

Points positifs

Qualité des matériaux
Design
Précision des pédales
Réglages Ajustements
Facilité des réglages
Patins adhérents
Load cell (frein)
Capteurs sans contact à effet hall
(accélérateur et embrayage)
Potentiomètre de sensibilité du load cell
Prix raisonnable
Forme de l’accélérateur très bien pensée
Vibration du frein
Embrayage dégressif (V2)
Amortisseur sur le frein (V2)



Fanatec rennsport wheel stand v2 - le test

Vous pouvez aussi retrouver ce test en version PDF à l’adresse suivante :
www.mediafire.com…

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Introduction

Dans le cadre des tests réalisés pour le ClubSport Wheel, Fanatec proposait de tester par la même occasion le RennSport Wheel Stand et ce fut par simple curiosité que j’en saisis l’occasion. Je dois admettre que c’était à l’origine sans grande conviction puisque certains aspects de cette solution me dérangeaient mais je dois bien avouer que j’ai été plus qu’agréablement surpris par ce produit. Vous allez comprendre pourquoi

I. Montage du Wheel stand

Pour monter ce Wheel Stand, il faut compter une petite demi-heure, ce qui peut paraître une éternité quand on a le ClubSport Wheel qui attend en parallèle d’être branché. On a comme un sentiment de déjà-vu en assemblant toutes les pièces tout en s’aidant du guide de montage. Cela reste plus simple que de monter un meuble Ikea mais on n’en n’est pas loin. Plus sérieusement, rien de très compliqué si c’est fait sans précipitation.

II. Caractéristiques

La structure du Wheel Stand reste assez simple, un pied central sur lequel vient se fixer le volant et deux structures métalliques qui font office de base pour l’ensemble sur laquelle on viendra poser le pédalier.
Le Wheel Stand est réglable de plusieurs façons :

• Angle de braquage du volant
• Hauteur
• Position des pédales

Il permet dont d’être réglé au plus proche de ses souhaits en fonction de la morphologie de chacun. L’ensemble est d’excellente qualité puisque comme à son habitude, Fanatec a utilisé du métal pour tous les composants.
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III. Mes impressions

L’une des principales raisons qui m’avait amené jusqu’à présent à ne pas investir dans un tel système était la barre centrale. En effet, en voyant la conception du Wheel Stand et des produits concurrents, je ne comprenais pas qu’on ait pu inventer une chose pareille. C’était évidemment sans l’avoir essayé. Je dois bien admettre que cette idée reçue s’est révélée être fausse puisque cette fameuse barre centrale n’est pas gênante; pour mon style de conduite en tout cas. Pour ma part, je joue essentiellement sur des monoplaces et ma conduite se résume donc à “accélérateur pied doit, freinage pied gauche, pas d’embrayage”. J’ai donc simplement décalé le pédalier sur la gauche au maximum et la barre centrale tombe quasiment au milieu de mes deux jambes, ce qui fait que ce n’est absolument pas gênant. Une bonne surprise donc.

Le Wheel Stand est accompagnée d’une petite “réglette” qui vient se fixer derrière le pédalier pour éviter que celui ne puisse bouger. Un réel plus qui évitera de se retrouver avec le pédalier à 1 mètre de soi lors des gros freinages. Cette réglette est évidemment ajustable en profondeur

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Le Wheel Stand peut être réglé en hauteur mais aussi au niveau de l’inclinaison du pied. On peut aussi jouer sur l’inclinaison du volant ce qui permettra d’ajuster sa position de conduite au plus proche de ses préférences. On regrettera malgré tout que Fanatec n’ai pas installé de système de fixation rapide type quick release comme cela peut être proposé par la concurrence.

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C’est en effet fort dommage puisque pour ranger votre Wheel Stand, vous devrez démonter les deux vis qui se trouvent sur le pied pour rabaisser la hauteur du volant si vous souhaitez le ranger sous un bureau par exemple. L’inclinaison du pied quant à elle peut se faire en dévissant une vis à la main.
Je pense toutefois qu’il est déconseillé de le faire à répétition au risque d’user le pas de vis sur le long terme.

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Un autre reproche que l’on peut faire au RennSport concerne un léger mouvement d’avant en arrière. C’était prévisible étant donné la structure de l’ensemble qui est maintenue par un seul pied central. Ce débattement reste toutefois assez minime, de l’ordre de deux centimètres, et on n’y fait rapidement plus attention. Il suffit en effet de le caler en position “enfoncée”, c’est-à-dire au maximum du débattement sur la position avant et le phénomène est fortement diminué, voir supprimé.
Puisque l’on est à la rubrique des reproches, le dernier que l’on pourrait faire à ce produit concerne les pieds en caoutchouc. Si leur présence est évidemment un réel plus permettant ainsi à la structure un grip sans faille et une stabilité parfaite, on regrettera qu’ils n’aient pas été fixés au Wheel Stand. En effet, ils ont tendance à très rapidement se retirer lorsque l’on traine au sol l’ensemble sans prendre la peine de le soulever quand on le déplace. Vu le poids du combo Wheel Stand + CSW + Pédalier, c’est donc ce qui a souvent tendance à se produire.

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Malgré ces quelques reproches, le RennSport Wheel Stand s’avère être un excellent produit, de très bonne qualité. Il permet comme vous l’avez compris d’ajuster sa position de conduite au plus juste et fera le bonheur de tous les malchanceux qui comme moi n’ont pas la possibilité d’investir dans un cockpit. Un autre avantage reste le fait que vous conserverez toujours votre position de conduite même en déplaçant votre Wheel Stand. En effet, avec mon ancienne configuration, j’étais toujours contraint de revenir sur la position de mon pédalier en profondeur puisque je le rangeais après chaque séance de jeu, problème que je ne rencontre plus aujourd’hui étant donné qu’il me suffit de déplacer l’ensemble sans toucher à la position des pédales

Conclusion

Je dois bien admettre que j’ai été plus que séduit par le RennSport Wheel Stand. Si je partais de façon pessimiste due à ce pied central, je dois avouer que j’ai très rapidement changé d’avis puisque cela ne s’avère pas dérangeant pour finir. Ce produit reste toutefois perfectible par des petits détails assez simples à corriger. Le défaut majeur reste ce léger mouvement d’avant en arrière mais encore une fois, cela reste assez léger et ne viendra pas ternir la satisfaction globale que j’ai éprouvée pour ce produit d’excellente qualité. Pour tous les joueurs qui n’ont pas de cockpit, je vous conseillerai donc très fortement ce produit qui se révèle être une excellente alternative, d’autant plus si vous possédez un volant tel le ClubSport Wheel qui reste imposant en termes de poids

Points négatifs

Léger mouvement d’avant en arrière
Pas de système de fixation rapide
Embouts caoutchoucs non fixés
Pas de collier de serrage pour les câbles

Points positifs

Full métal
Adaptateur pour levier de vitesses
Réglette pour fixer le pédalier
Rapport qualité / prix
Excellent grip de l’ensemble
Ajustable à souhait



Fanatec clubsport table clamp v2 - le test

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Introduction

En ayant commandé le volant ClubSport Wheel, j’avais dans l’idée de l’installer sur mon bureau en remplacement de mon G27. Il me semblait donc logique d’installer ce petit bijou d’une façon digne de ce nom en l’accompagnant du support de fixation proposé par Fanatec, le ClubSport Table Clamp V2.

I. Déballage du produit

Rien de spécial à remarquer de ce côté-là si ce n’est le point du carton qui reste imposant, environ 5 kg. On comprend tout de suite que le Table Clamp n’est pas fait de plastique et bien heureusement me direz-vous.

II. Caractéristiques

Les caractéristiques dans les grandes lignes du produit sont les suivantes :

• Angle du volant réglable
• Support de fixation solide avec deux vis de serrage en métal
• Construction métallique complète
• Adaptateur pour levier de vitesses CSR ou Porsche
• Ouverture maximale de l’étau: 7 cm

III. Mes impressions

La première impression qui ressort lors de l’installation du Table Clamp est la qualité du produit. Comme à son habitude, Fanatec propose là un produit très bien fini, certes qui n’est pas exempt de quelques défauts mais qui s’avère très bon dans l’ensemble.

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L’installation sur un bureau est très simple, elle se fait par le biais de deux vis métalliques au bout desquelles se trouvent deux embouts en plastique qui viennent donc se presser contre le dessous de votre plan de travail

L’intérêt du Table Camp réside principalement dans le réglage de l’inclinaison. En effet, le volant vient se fixer sur une plaque qui peut être inclinée selon ses souhaits. L’angle d’inclinaison reste toutefois limité mais dans des proportions plus que raisonnables, permettant ainsi d’adapter au mieux sa position de conduite.

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Cette information sort quelque peu du cadre du test du Table Camp mais pour information, le volant Clubsport Wheel est accompagné d’un support métallique qui est fixé en dessous du volant, lui permettant ainsi une inclinaison. C’est donc cette partie qui viendra se fixer sur le Table Clamp.

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Petit reproche toutefois à ce système de fixation justement puisqu’il aurait pu être mieux pensé. En effet, si on souhaite installer le CSW directement sur le Table Clamp sans utiliser le support métallique, le volant se retrouvera déjà relativement incliné face vers le sol et le Table Clamp ne permet pas de redresser le volant dans le sens opposé. On se retrouve donc par défaut contraint d’utiliser le support métallique qui s’avère particulièrement difficile à viser avec la plaque métallique du Table Clamp. L’étape suivante consiste à visser le CSW sur le support métallique ce qui s’avère là encore assez délicat. Certes, ce montage ne devra pas être effectué tous les jours mais tout de même, on regrettera que Fanatec n’ait pas optimisé ce système.

Le Table Clamp est aussi accompagné d’un adaptateur pour l’un des leviers de vitesses de la marque (CSR ou Porsche). Il est ainsi possible de l’installer à droite ou à gauche du volant et de jouer sur la position de celui-ci puisqu’il vient se fixer sur deux tiges métalliques suffisamment longues pour le permettre.

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Conclusion

Ce support de volant trouvera certainement tout son intérêt dans un cockpit ou encore pour ceux qui souhaitent installer leur volant sur un bureau. En effet, pour les futurs possesseurs du CSW, vous n’aurez pas d’autre solution que de vous procurez un Table Clamp si vous souhaitez l’installer sur un plan de travail. Fanatec ne propose pas de système de fixation rapide comme ça peut être le cas avec un G27 par exemple

Malgré les quelques reproches que l’on peut faire à ce support, le Clubsport Table Clamp V2 reste un très bon produit, qui vous permettra de profiter pleinement de votre volant.

Points négatifs

Inclinaison possible dans un sens uniquement
Installation du volant compliquée

Points positifs

Construction métallique complète
Adaptateur pour levier de vitesses
Volant très stable une fois installé
Rapport qualité / prix



Message edité le 30/06/2012 à 10:22

impressionnant tout ce matos quand mm. j’ai lu une bonne partie de ton article, c’est sympa :slight_smile:

une photo du matos installé devant ton pc eu été sympa :wink:

Très bonne review! :super:

Et wow! vraiment beau matos!!! [:love3] En tout cas ça ne manque pas de réglages et d’options!!! :pt1cable: