Comparatif de 8 compacts simples et abordables

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Des compacts simples et abordables

Que peut-on attendre d'un appareil photo compact proposé à moins de 300 euros ? La question est peut-être un peu brute, mais elle est de celles qui méritent d'être posées. Trop souvent, si ce n'est à longueur d'année, les constructeurs rafraichissent leurs gammes pour nous proposer des modèles toujours plus beaux, toujours plus performants... et toujours plus chers.

Quelques modèles sont toutefois préservés de cette surenchère des prix et des fonctions. Les constructeurs les ont voulus résolument modestes, simples et bon marché, les destinant ainsi tout particulièrement aux débutants dépassés par toutes les questions techniques. Que valent ces modèles simples et abordables ? Leurs performances sont-elles bien inférieures à celles des modèles plus haut de gamme ? Acquiert-on un modèle déjà dépassé lorsque l'on opte pour un compact à 200 euros ? Quant à la simplicité qui est si souvent mise en avant, consiste-t-elle en une suppression des fonctions avancées ou en des attentions réellement apportées à l'appareil pour le rendre accessible aux moins technophiles ? Nous vous proposons de parcourir les pages qui suivent pour en savoir plus sur les protagonistes et leurs performances.

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Les protagonistes

Nous avons voulu à travers ce comparatif offrir un éventail de choix étendu, ce que nous avons fait en regroupant huit compacts parmi les plus récemment commercialisés, tous répondant à ce cahier des charges minimal que l'on peut résumer en deux mots : « simple » et « abordable ». Pour commencer, nous vous proposons un aperçu des principales caractéristiques de ces appareils. Même ceux pour qui des spécifications telles que la résolution du capteur ou la portée de l'objectif sont absconses, pourront ainsi s'y rapporter pour comparer les appareils d'un simple coup d'oeil.

 Canon PowerShot A430Kodak EasyShare C433Fuji FinePix A700Nikon Coolpix L6
 S227891W150S354661W150S365838W180S351485W150
CapteurCCD 1/3,1'' de 4 MPCCD 1/2,5" de 4 MP Super CCD HR 1/1,6" de 7,3 MPCCD 1/2,5'' de 6 MP
Objectif 4x eq. 35-140 mm f/2,6-f/5,53 x eq. 36-108 mm f/2,7-f/4,93 x eq. à un 36-108 mm f/2,8-f/5,23 x eq. à un 38-116 mm f/3,2-f/3
Ecran / viseur1,8" de 77 000 pixels / Oui1,8''2,4" de 120 000 pixels / Non2,5" de 115 000 pixels / Non
Alimentation2 piles alcalines AA ou lithium2 piles alcaline AA2 piles alcalines AA2 piles AA (FR6, lithium, Ni-MH, alcaline)
CarteSecure Digital / MMCSecure DigitalxD-PictureSecure Digital
VitesseDe 1 à 1/2 000 sec
De 4 à 1/1 400 sec
De 2 à 1/1 600 sec 
SensibilitéDe 64 à 400 IsoDe 80 à 800 IsoDe 100 à 400 IsoJusqu'à 800 Iso
Dimensions103 x 51,8 x 40,2 mm / 160 g91 × 69 × 35 mm / 130 g93 x 60 x 30,1 mm / 139 g91 x 60,5 x 26 mm / 125 g
Prix conseillé179 euros 129 euros199 euros229 euros


 Olympus FE-200 Pentax Optio M20Ricoh Caplio RR730Sony CyberShot W50
  S350499W250S354690W150S400018W130S259967W150
CapteurCCD 1/2,5'' de 6 MPCCD 1/2,5" de 7 MP CCD 1/2,5" de 7,1 MP CCD 1/2,5" de 6 MP
Objectif 5 x eq. à un 28-140 mm f/3,3-f/4,83 x eq. 38-114 mm f/3,1-5,93 x eq. 34-102 mm f/2,8-4,83 x eq. 38-114 mm f/2,8-f/5,2
Ecran / viseur2,5" de 150 000 pixels / Non2,5'' de 115 000 pixels / 2,5'' de 115 000 pixels / Non2,5'' de 115 000 pixels / Oui
AlimentationBatterie Lithium Ion2 piles alcaline AA2 piles alcaline AABatterie Lithium Ion
CartexD-PictureSecure Digital / SDHCSecure DigitalMemory Stick Duo Pro
VitesseDe 2 à 1/2 000 secDe 4 à 1/2 000 secDe 2 à 1/2 000 secDe 1 à 1/2 000 sec
SensibilitéDe 80 à 320 IsoDe 64 à 1 600 IsoDe 64 à 200 IsoDe 80 à 1 000 Iso
Dimensions 97,5 x 59 x 27 mm / 155 g94 x 61 x 23 mm / 130 g89,4 x 60 x 26 mm / 120 g89 x 57 x 23 mm /127 g
Prix conseillé249 euros200 euros229 euros 250 euros

Canon PowerShot A430

Le A430 et le A530 représentent l'entrée de gamme de Canon. Tout bon marché qu'ils sont, ces appareils présentent quelques caractéristiques intéressantes, en particulier un zoom 4 x au lieu du 3 x qui équipe traditionnellement les compacts, et la présence d'un viseur alors que la tendance générale est de l'abandonner au profit d'un écran LCD toujours plus large. De ces deux appareils, nous nous sommes intéressés à celui qui est le meilleur marché, laissant de côté l'A530 et son capteur de 5 millions de pixels pour nous tourner vers l'A430 doté quant à lui d'un capteur de 4 millions de pixels.

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Que fait le PowerShot A430 pour nous simplifier la prise de vue ?

L'A430 a, par bien des points, une allure différente de la plupart des autres compacts, mais ces particularités présentent des avantages. Le boîtier très profond permet d'avoir l'appareil bien en main, ce confort étant renforcé par la butée qui permet de caler le pouce. C'est ensuite naturellement que l'on accède aux autres commandes, par un balayage circulaire. Dans les premiers moments d'utilisation, le confort est donc vraiment au rendez-vous. Les choses se gâtent toutefois lorsque l'on s'attaque aux fonctions. Tout simple qu'il est, le PowerShot A430 présente toutefois quelques pierres d'achoppement qui sont notamment :
  • Une interface en anglais avec des intitulés comme « Disp » et « Func. Set ».
  • L'absence d'accès direct au mode lecture. Il faut tourner la molette de sélection des modes et donc quitter le mode sur lequel on était pour y revenir ensuite. Si vous voulez toutefois profiter de votre photo sitôt enregistrée (l'un des grands plaisirs du numérique), il vous faudra penser à maintenir le déclencheur enfoncé ou à sélectionner l'option d'affichage dans les menus.
  • Le zoom que l'on cherchera un moment car il se loge sur le pad au lieu de faire l'objet d'une commande séparée.
  • L'absence de touche « OK » : mais comment fait-on alors pour valider nos choix ?

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Trop de termes anglais rendent confus l'interface et les menus


Présentés de façon un peu cavalière, voici les points faibles de l'appareil susceptibles de « perdre » un utilisateur débutant. S'il se montre maladroit par moment, l'A430 a toutefois des attentions réussies, comme cette fonction de rotation automatique des images, qui évite d'avoir à incliner la tête à chaque changement d'orientation, ou encore la présence d'une grille au tiers qu'il active par défaut. Quelle est son utilité ? Tout simplement, le fait de vous donner des repères pour :
  • Placer l'horizon sur un axe rectiligne (finis les océans penchés qui « se vident » par la droite ou la gauche de l'image
  • Composer votre image selon le principe 1 tiers / 2 tiers (1 tiers de ciel pour 2 tiers de mer par exemple)
Toujours par défaut, le PowerShot A430 a la bonne idée d'activer un faisceau autofocus. Ce faisceau qui prend la forme d'une lumière rouge est là pour aider à la mise au point en faible lumière, ou sur les sujets peu contrastés et sur lesquels l'autofocus a du mal à accrocher pour faire la mise au point.

On notera enfin la présence d'une petite dizaine de modes scène, qui consistent en autant de préréglages pour les situations suivantes : portrait, mode nuit, enfants et animaux, intérieur, feuillages, neige, plage et feu d'artifice.

Pour aller plus loin

Certains compacts, tout simples qu'ils sont, permettent une utilisation plus experte, une fois passée la période de l'apprentissage. C'est le cas de l'A430, qui offre notamment le choix de la mesure de lumière (évaluative, pondérée centrale, spot) et du type de mise au point (AF 9 points, AF 5 points, AF central) et quelques fonctions paramétrables, comme une mesure des blancs manuelle ou un retardateur programmable.

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L'A430 propose plusieurs réglages manuels


Les choses sérieuses (et plaisantes on va le voir !) commencent lorsque l'on positionne la molette sur « M ». On accède alors à des modes tels que : Super Macro, couleur contrastée, permuter couleur et assemblage. Très convaincant, le premier permet de s'approcher jusqu'à 1 cm du sujet, au lieu de 5 en mode macro. Quant à celui d'assemblage, il permet de prendre jusqu'à 26 clichés jointifs et de les assembler ensuite au moyen du logiciel PhotoStich fourni avec l'appareil. Dans les deux cas, il s'agit de modes convaincants au regard des résultats et simples d'utilisation, ce qui nous fait regretter qu'ils ne soient pas plus accessibles. Quel débutant ira en effet les chercher là ?

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Le mode Super macro permet un rapprochement jusqu'à 1 cm du sujet, pratique pour capturer les plus fins détails


Les autres modes, moins évidents à mettre en œuvre toutefois, ouvrent également de nouveaux horizons, comme celui de permutation des couleurs. Au moyen d'une pipette, on sélectionne une couleur dans l'image, puis une couleur de remplacement, et enfin on déclenche pour prendre le cliché.

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Les fameuses oranges bleues, les voici !


Performances générales

L'écran est presque ridiculement petit par rapport au standard actuel qui est de 2,5 pouces (6,35 cm de diagonale), pour autant, il n'est pas à jeter ! En effet - toutes proportions gardées -, bien que petit cet écran est assez bien défini, et donc capable de restituer notre environnement avec une certaine précision. Enfin, face à la perte de lisibilité de l'écran que l'on constate en conditions de forte luminosité, l'A430 a un atout de taille qui est un viseur optique. De plus en plus souvent délaissé par les constructeurs (et par les utilisateurs !), ce viseur permet en effet de continuer à cadrer même lorsque le soleil est au zenith. Peu de compacts peuvent en dire autant.

Le zoom est assez fluide, mais pas exempt de ce mouvement de va et vient que l'on rencontre à chaque pression, et enfin assez bruyant. Mais son principal inconvénient reste sa présence sur ce pad à quatre touches, qui d'ordinaire accueille d'autres réglages. Bien souvent on zoomera, de façon machinale, en croyant faire une manipulation différente.

On ne peut clôturer cette partie sans parler du mode rafale, plutôt impressionnant, de l'appareil, puisque l'A430 est en effet capable de capturer jusqu'à dix photos en cinq secondes ! Qui dit mieux ?

Conclusion

Très souvent, les appareils simples s'arrangent pour disposer leurs réglages derrière un nombre réduit de touches, de façon à ne pas effrayer l'utilisateur avec des boutons multiples. Sur le PowerShot A430, cette précaution, louable jusqu'à un certain point, trouve ses limites. Trois commandes séparées font vraiment défaut : celle de zoom, celle de lecture et une dernière « OK » pour la validation, tant le fait de confirmer au moyen de la touche « menu » ou « Set » est peu intuitif. Ces critiques mises à part, on n'aura guère qu'un reproche à formuler à l'encontre de cet appareil, celui de reléguer loin dans les menus les modes si intéressant de « Super macro », « panorama » et « permuter couleurs » notamment. Le fait qu'ils ne soient pas d'un accès plus évident prive l'utilisateur débutant d'autant d'occasions d'élargir ses horizons, dommage !

Ces reproches liés à l'ergonomie mis à part, l'A430 donne plutôt satisfaction. Au niveau de cette fonction si importante qu'est la visée déjà, avec un écran précis bien que petit et un viseur optique capable de déjouer les pièges des fortes luminosités. Au niveau de l'acquisition rapide d'image d'autre part, avec des « pointes » de l'ordre de dix photos en cinq secondes ! D'autres caractéristiques, cette fois secondaires, permettent également d'avoir une bonne opinion de l'A430, comme cette grille qui facilite la composition ou cette lampe autofocus qui permet de faire plus efficacement la mise au point en conditions de faible luminosité. On peut le voir, l'A430 a beaucoup de qualités, mais aussi un défaut principal, qui est de ne pas savoir se rendre vraiment simple. Beaucoup de réglages avancés restent présents sur cet appareil, qui pourra troubler les grands débutants, mais en contrepartie réjouir ceux qui souhaitent aller un peu plus loin.

Galerie


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Canon PowerShot A430

4

Les plus

  • Grille de composition / Faisceau autofocus
  • Super macro / Panorama
  • Viseur / écran précis
  • Plusieurs coloris / Mode rafale

Les moins

  • Ecran riquiqui
  • Sensibilité limitée à 400 Iso
  • Pas vraiment simple

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Ergonomie4

Fonctions8

Qualité d'image5



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FujiFilm FinePix A700

Chez FujiFilm, les compacts simples sont réunis au sein de la série A. Le FinePix A700 est récemment venu agrandir cette famille et même en prendre la tête grâce à son capteur d'une résolution élevée de 7,3 millions de pixels.

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Que fait le FujiFilm FinePix A700 pour nous simplifier la prise de vue ?

On remarque d'emblée que cet appareil fait l'impasse sur la molette de sélection des modes, présente sur presque tous les appareils, du compact au reflex en passant par le bridge. Qu'à cela ne tienne, vous pouvez photographier directement sans vous en soucier, l'appareil étant alors en mode automatique et prenant en charge tous les réglages. Vous aurez juste au besoin à intervenir sur le réglage du flash ou à adopter le mode macro pour les prises de vue rapprochées, ces deux réglages disposant d'un accès direct grâce à des commandes placées de part et d'autre du zoom.

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Les commandes les plus utiles - flash et mode macro - sont à portée de main


L'A700 vous avertira en cas de pose trop difficile à tenir à main levée (icône de main) et lorsque la mise au point est mal effectuée ou impossible à effectuer (« AF ! » apparaissant à l'écran). Il ne tiendra ensuite qu'à vous de tenir compte de ces avertissements et de chercher un appui pour l'appareil dans le premier cas, et de recommencer la mise au point dans le second, en optant éventuellement pour le mode macro si vous êtes proches de votre sujet, le problème de mise au point venant peut-être de là.

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L'A700 vous avertira en cas de pose trop difficile à tenir à main levée et de mise au point mal effectuée


Les menus sont avenants grâce aux touches de couleur et plutôt explicites. L'appareil vous indiquera ainsi le nombre de photos que vous pourrez enregistrer pour chaque réglage (7 millions de pixels en qualité fine, 7 millions de pixels en qualité normal...).

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L'appareil vous informe du nombre de clichés que vous pouvez encore enregistrer sur votre carte


Pour aller plus loin

Contrairement à ce que l'on pourrait penser à première vue, en parcourant un peu rapidement les menus, le FinePix A700 ne fait pas totalement l'impasse sur les réglages avancés. Sur une seconde page de menus, il nous propose en effet les classiques réglages de sensibilité, correction d'exposition et Balance des blancs. Pour ce dernier, il va jusqu'à proposer six réglages, dont quatre pour l'intérieur.

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Pas de balance des blancs personnalisée, mais 4 pré-réglages pour l'intérieur


Comme le PowerShot A430, l'A700 est en mesure d'afficher une grille qui vous donnera des repères pour placer l'horizon sur un axe rectiligne (finis les océans penchés) et composer votre image selon le principe 1 tiers / 2 tiers (voir ce guide pour plus de règles de composition).

Vous aurez également sur cet appareil la possibilité d'adopter le format d'image 3:2 au lieu du 4:3 natif, ce format 3:2 ayant l'avantage d'être un standard plus répandu. C'est notamment celui de la majorité des albums photo, et en l'adoptant vous pourrez imprimer des photos sans recadrage ni coupe, et sans vraie perte de résolution puisque le nombre de photos enregistrable est identique à celui du 4:3 en résolution native.

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Prises de vue 4:3 puis en 3:2. Le second format vous permettra d'imprimer un 10 x 15 cm sans recadrage


Performances générales

L'autofocus est assez rapide, ce qui est suffisamment rare pour mériter d'être signalé, mais malheureusement du genre bruyant. Quant au zoom, il est assez précis et qui plus est dépourvu de ce désagréable mouvement de va-et-vient qu'ont trop souvent les zooms numériques. Au tour de l'écran enfin : sa résolution est, comme dans le cas de ses homologues, insuffisante pour permettre une vue vraiment nette. Mais son principal défaut est plus le délai de rafraîchissement, qui oblige à patienter le temps que le temps de l'ajustement après passage d'une scène lumineuse à une scène manquant de lumière.

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Cet appareil est l'un des rares que vous pourrez laisser faire du gain librement ou régler sur sa sensibilité maximale


Terminons sur la construction, avec un mot sur la trappe de la batterie, beaucoup trop légère. Ceux qui ont l'habitude de tenir l'appareil à deux mains s'en rendront vite compte car elle s'enfoncera légèrement sous le pouce à chaque manipulation.

Conclusion

Le FinePix A700 remplit parfaitement sa mission d'appareil simple et automatique. Il peut toutefois déboussoler l'utilisateur sur le moment par son interface inhabituelle (un zoom orienté haut / bas et des touches gauche / droite qui l'entourent), à laquelle on se fait toutefois très rapidement. Avec cet appareil, on peut véritablement photographier sans réfléchir, et sans être le moins du monde gêné par les quelques réglages avancés que Fuji a eu la bonne idée de placer en toute fin de ses menus.

Deux autres caractéristiques participent au confort d'utilisation : l'autofocus plutôt rapide et le zoom assez finement dosé. Tous ces points réunis en font un appareil que l'on recommandera sans hésitation aux débutants. Ils y prendront leurs marques sans délai et ne seront pas le moins du monde gênés par des fonctions d'assistance pas toujours des plus utiles, ou par les réglages avancés déjà évoqués. Cet appareil parvient à nous épargner l'un des principaux points faibles des automatismes, qui est la montée en sensibilité incontrôlable. Ici, même lorsque l'A700 fait du gain jusqu'à 400 Iso (certes c'est peu), l'image reste propre et cela même si l'appareil n'est pas doté des meilleures technologies maison (on pense au couple capteur / processeur qui équipe le F30 notamment). S'il fallait pointer quelques points faibles de façon à rendre plus réaliste ce tableau idyllique, ce serait les suivants : une absence de mode d'acquisition rapide, un écran qui se rafraîchit trop lentement et un autofocus bruyant.

Galerie


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FujiFilm FinePix A700

8

Les plus

  • Mise au point rapide
  • Zoom bien dosé
  • Bonne maîtrise du bruit

Les moins

  • Autofocus bruyant
  • Ecran qui se rafraîchit lentement

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Ergonomie9

Fonctions7

Qualité d'image8



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Kodak EasyShare C433

Cette année, Kodak se sera fait remarquer par des compacts très originaux, les V570 et les V610 et V705, tous trois construits autour de deux objectifs et deux capteurs, de façon à permettre de disposer d'un vrai grand-angle en même temps que d'une position téléobjectif convaincante, ou d'un zoom vraiment puissant pour un appareil de type compact (10 x sur le V610). Ces modèles témoignent de l'existence d'axes d'innovation en-dehors de la course aux pixels que délaisse (pour le moment ?) Kodak, puisque aucun modèle n'atteint chez lui cette résolution de dix millions de pixels que l'on a si souvent rencontrée cette année. A côté de ces modèles novateurs, le fabricant a mis sur le marché de nombreux compacts, cette fois modestes, plutôt bon marché et mettant l'accent sur la simplicité. L'EasyShare C433 fait partie de ceux-là.

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Que fait le Kodak EasyShare C433 pour nous simplifier la prise de vue ?

Le C433 se veut d'emblée rassurant, avec peu de commandes et un boîtier profond et plutôt large que l'on a assez bien en mains. Pour mettre le C433 sous tension, il faudra tourner la molette des modes, et non appuyer sur le petit bouton qui se trouve à ses côtés... une fois, deux fois, trois fois, sans que rien ne se produise. Ce qui est normal, puisqu'il s'agit de la commande du flash. Ce fonctionnement se respecte, mais il a toutefois un inconvénient qui est le suivant : lorsque l'appareil s'éteint après plusieurs secondes d'inactivité, il faut parcourir la molette en sens inverse pour retourner sur la position Off, puis de cette position revenir vers celle du mode retenu. Ce qui fait beaucoup de manipulations pour un résultat que l'on pourrait obtenir beaucoup plus simplement. Toujours au sujet de la molette, on ne peut manquer de remarquer le cliquetis pour le moins peu discret qu'elle produit à chaque fois qu'on la tourne, sachant que le pad est sujet au même défaut. Ces remarques peuvent sembler relever du détail mais il n'en est rien : le fait que ces commandes sont très utilisées fait que ces cliquetis sont récurrents et donc pas si « anecdotiques » que cela.

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La molette émet un cliquetis désagréable à chaque fois qu'on la tourne


Il nous reste encore à formuler deux critiques à l'encontre du C433 ; avant d'en arriver au cœur du sujet qui est, nous ne l'avons pas oublié : ce que fait le C433 pour nous simplifier la prise de vue. La première concerne le logement pour les piles, mal conçu car il n'épouse pas leur forme, ce qui entraînera peut-être des difficultés pour les placer correctement. La seconde s'adresse aux commandes, flanquées d'intitulés en anglais ce qui toujours un peu dommage lorsque l'on s'adresse à des débutants et à des personnes qui ont du mal à trouver leurs repères sur les appareils « multimédia ».

La molette est peu chargée et donc rassurante, avec principalement une position « auto » qui conviendra à la plupart des situations suivie des positions « paysage » pour les sujets distants et « gros plan » pour les sujets situés à moins de 70 cm. Ces trois positions, qui répondront à la plupart des besoins, ne permettront toutefois pas de photographier de nuit. Une fois le soleil couché, les contraintes de prise de vue changent et l'appareil recquiert un temps de pose plus élevé et une Balance des blancs spécifique pour compenser les dominantes des éclairages artificiels.

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Pour les prises de vue qui changent de la photo « de tous les jours », tournez-vous vers les modes scène


Le C433 a la bonne idée de mettre à portée de main un réglage assez précieux qui est celui de compensation d'exposition. Vous pourrez le solliciter en optant pour une valeur du type + 0,5 ou + 1 lorsque la scène parait trop sombre, et à l'inverse pour des valeurs comme - 0,5 voire - 2 si la scène vous parait trop lumineuse.

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Pensez à la compensation d'exposition, très simple à mettre en œuvre


Pour aller plus loin

Commençons ce second chapitre sur une bonne surprise, qui tient à la possibilité d'adopter le format d'image 3:2 au lieu du 4:3 natif, ce format 3:2 ayant l'avantage d'être un standard plus répandu. C'est notamment celui de la majorité des albums photo, et en l'adoptant vous pourrez imprimer des photos sans recadrage ni coupe, et sans vraie perte de résolution puisque vous enregistrez des fichiers en 4 millions de pixels d'un côté et 3,5 de l'autre.

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Prises de vue 4:3 puis en 3:2. Le second format vous permettra d'imprimer un 10 x 15 cm sans recadrage


Le C433 vous permettra dans une certaine mesure de contrôler le temps de pose de façon à faire des poses « longues », de celles qui peuvent être utiles la nuit, lorsque la lumière fait vraiment défaut. Vous serez ainsi invité à régler l'appareil sur 0,5 seconde ou 0,7 seconde..., jusqu'à 4 secondes. Que peut-on attendre des poses longues ? Il faut savoir que plus le temps de pose augmente, et plus l'image risque d'être affectée par le bruit numérique, ces pixels parasites de couleur qui apparaissent également lorsque l'on monte en sensibilité. Apprenez à utiliser ces poses longues à bon escient.

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Attention à la montée du bruit lors de pose longues


On sera assez étonnés par le réglage de sensibilité qui nous permet de pousser le C433 jusqu'à 800 Iso. Certes, à cette valeur élevée la résolution sera considérablement réduite avec des fichiers limités à 1,1 millions de pixels, mais tout de même, il s'agit d'un niveau de sensibilité élevée pour un « petit compact ». Ces 800 Iso peuvent être mis à profit pour diminuer le temps de pose et donc photographier plus facilement à main levée. A chacun ensuite d'apprécier la qualité de l'image et de décider, le cas échéant, de rester en-deçà de cette valeur maximale.

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En automatique, le C433 varie entre 80 et 200 Iso. Pour bénéficier de sensibilités plus élevées, reprenez la main


Sur cette question des réglages avancés, on retiendra en dernier lieu que le C433 nous offre quelques pré-réglages de balance des blancs (lumière du jour, lumière artificielle et fluorescent en plus de la valeur « automatique) ainsi qu'une mesure de lumière centrale en plus de la multizones par défaut. Il propose enfin un réglage ludique qui permet d'enregistrer des images noir et blanc ou sépia.

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Vos photos à 400 Iso et au-delà auront meilleure allure en noir et blanc (ici une photo à 800 Iso convertie en noir et blanc


Et avant d'aborder la question des performances, disons un dernier mot à propos du mode lecture. Dans ce mode, l'appareil nous donne accès à des informations assez intéressantes puisqu'il rappelle notamment l'heure du cliché, le type de balance des blancs ainsi que le niveau de sensibilité. Il manque certes des informations précieuses comme la focale et l'ouverture, mais ces quelques données sont déjà plutôt informatives.

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En mode lecture, l'appareil vous rappelle les principaux réglages


Performances générales

L'écran du C433 ressemble fort à celui du Canon A430, par ses dimensions un peu hors d'âge d'une part (de 1,8 pouce de diagonale alors que la norme de 2,5 pouces), mais également par sa précision. En effet, bien que réduit, il fait partie de ceux qui nous permettent d'appréhender au mieux les détails de la scène.

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L'écran du C433 est très réduit (on le voit ici face à celui du Sony DSC-W50), mais presque étonnamment précis


Le zoom est mal dosé : on passe de la position grand-angle à la position téléobjectif en seulement cinq étapes, ce qui signifie qu'il ne faudra pas compter sur le C433 pour faire des cadrages précis. Pour compléter le tableau, on remarquera qu'il n'est pas non plus exempt d'un mouvement de va-et-vient, particulièrement marqué lorsque l'on « dézoome ».

Reste la question de la mise au point, sur laquelle l'appareil se révèle assez convaincant puisqu'il obtient la netteté en 1 seconde en forte lumière. Le C433 aura en revanche plus de mal à faire la mise au point en conditions de faible luminosité, les indicateurs AE et AF virant au rouge pour vous indiquer qu'elle a échoué, et aucun faisceau AF ne pouvant être appelé à la rescousse pour parvenir à mettre au point.

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L'autofocus du C433 est précis et assez réactif


On remarquera enfin que l'appareil est, comme le FE-200 d'Olympus, dépourvu de mode d'acquisition rapide d'image. Cela signifie qu'au mieux vous enregistrerez une image après l'autre, en patientant 3 secondes entre chaque. Même si un compact n'arrivera jamais à la cheville d'un reflex pour ce qui est de la photo sur le vif, nous vous conseillons de vous tourner vers des modèles capables d'enchaîner au moins trois clichés si vous vous intéressez de près ou de loin à la « photo sportive » (des enfants qui jouent...).

Conclusion

Commençons cette conclusion par ce qui fâche, en rappelant les quelques défauts d'ergonomie que nous avons pointés du doigt : le cliquetis de la molette vraiment trop plastique, celui juste un peu plus discret du pad, le manque d'attention porté au logement pour les piles et des commandes dont les intitulés ne sont pas traduits. Et cela sans compter cette molette déjà citée qu'il faut tourner pour mettre l'appareil sous tension, puis tourner à nouveau pour revenir à la position Off lorsque l'appareil s'est éteint, avant de pouvoir de nouveau l'allumer. Voilà ce qu'il en est des impressions liées à une première prise en main de l'appareil. Il ne faut pas se laisser trop influencer par ces remarques, notamment au point d'oublier que le C433 est un appareil simple qui offre une assez bonne prise en mains grâce à son boîtier large sur lequel on a tout de loisir de placer les doigts.

Une assez bonne prise en mains, un écran petit mais précis, un délai de mise au point dans la moyenne, un ratio d'image 3:2, des menus très concis : voilà les principaux points forts de l'appareil. Mais le C433 a également des limites auxquelles on est vite confrontés, notamment lorsqu'il s'agit d'enchaîner les photos (il est dépourvu du mode rafale, comme le FE-200) et de sortir des conditions de standard en essayant par exemple de photographier de nuit. Si les automatismes sont assez convaincants (la sensibilité ne montera pas automatiquement au-delà de la limite raisonnable de 200 Iso), l'appareil a toutefois le défaut d'activer systématiquement le flash à l'allumage. Il faudra à chaque fois le désactiver, ce qui ajoute au délai de mise sous tension déjà conséquent de l'appareil. Rien de rhédibitoire, mais on a l'impression d'un appareil auquel on n'a pas apporté tout le soin possible dans l'ergonomie, ce qu'on ne peut que regretter.

Galerie


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Kodak EasyShare C433

4

Les plus

  • Mise au point rapide
  • Peu ergonomique
  • Ecran très précis...

Les moins

  • ... mais riquiqui
  • Zoom mal dosé
  • Délai de mise sous tension
  • Pas d'acquisition rapide d'image

0

Ergonomie4

Fonctions5

Qualité d'image5



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accessible depuis .

Nikon Coolpix L6

Le Nikon Coolpix L6 a été annoncé fin août en même temps que cinq autres compacts de la marque (voir cette brève). Pour chaque, Nikon a mis en avant un point fort, qui pour le Coolpix L6 est l'endurance. Cet appareil est fourni avec deux piles lithium de type AA Energizer qui lui permettent, aux dires de Nikon, de réaliser plus de 1 000 photos en une seule charge (contre 400 avec des piles classiques). De notre côté, notre test à consisté à mesurer l'autonomie allumé qui s'est élevée à trois heures. Cette endurance - même si elle est plus à mettre au crédit des piles que de l'appareil lui-même comme nous le verrons -, est d'autant plus intéressante que les fortes autonomies sont d'ordinaire l'apanage des reflex alimentés par des Batteries Lithium. Avant d'aller plus loin dans la lecture, et si la portée du zoom est plus importante pour vous que l'autonomie, sachez que cet appareil a beaucoup de caractéristiques communes avec le Coolpix L5, appareil entrée de gamme annoncé dans le même temps (voir cette brève) et dont la principale caractéristique est cette fois d'être doté d'un zoom 5 x.

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Que fait le L6 pour nous simplifier la prise de vue ?

Le Nikon Coolpix L6 propose quinze modes scène, dont 3 bénéficient d'une aide à la prise de vue. Quelle forme prend cette « aide » ? Celle de sous-catégories (portrait à gauche, portrait à droite..) et celle de silhouettes matérialisant le sujet et permettant de disposer d'un vrai guide pour le cadrage. L'aide au cadrage augmente les chances de réussite d'un cliché, avec une image plus percutante parce que composée selon les règles (on est par exemple invités l'air de rien à décentrer le sujet, règle simple mais des plus efficaces) et parce que la mise au point est faite précisément sur le sujet. Ce système original est idéal pour ceux qui sont fâchés avec l'autofocus et qui ont du mal à interpréter les éléments qui le matérialisent : le collimateur qui indique où la mise au point va se faire et la diode qui clignote tant que la netteté n'est pas obtenue.

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Certains modes permettent de bénéficier d'un guide pour la mise au point et le cadrage


Toujours sur le chapitre de la mise au point, l'appareil émet un avertissement portant sur les risques de photos floues. Dès qu'il a un doute légitime, l'appareil vous avertit en vous demandant de confirmer l'enregistrement de l'image. Cet avertissement a une double utilité : vous faire prendre conscience que votre photo est peut-être ratée, et vous permettre de la recommencer aussitôt de façon à éviter tout regret, et vous éviter de remplir votre carte de clichés inutiles. Si l'intention est louable, le procédé en montre toutefois rapidement ses limites : pas tant parce qu'il se trompe que parce qu'il nous porte vite sur les nerfs et que, lorsque l'on retrouve l'avertissement après chaque déclenchement, il nous fait perdre un temps précieux. Notre conseil, si vous photographiez dans des conditions de luminosité limites, est de le désactiver, puisque dans ce genre de situation, vous êtes bien conscient que nombre de photos risquent d'être floues. Donc plutôt que de passer un temps fou à répondre aux avertissements, prenez quelques minutes pour trouver pour l'appareil, un appui qui vous permettra de photographier sans bouger, ou bien enclenchez le flash.

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Cet avertissement vaut la peine d'être écouté. Mais s'il vous insuporte, désactivez-le


Après la prise de vue, le Coolpix L6 propose une fonction classique chez Nikon puisqu'on la trouve sur tous ses appareils, du compact entrée de gamme au reflex pro. Il s'agit du D-Lighting, conçu pour éclaircir les zones les plus sombres de l'image. Une fois en mode lecture, il vous suffira d'une pression sur la touche OK pour l'activer, l'appareil vous proposant des miniatures avant / après pour vous permettre de vous faire une première idée du résultat. La fonction est sans risque dans la mesure où l'appareil n'écrase pas l'original pour le remplacer par l'image retouchée.

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Avant / après utilisation de la fonction D-Lighting


Une autre option dite BSS (sélecteur de meilleure image) est recommandée dans les situations où le risque de photos floues est important. Comment opère-t-elle ? En prenant jusqu'à dix photos consécutives lorsque le déclencheur est maintenu enfoncé, et en n'enregistrant que l'image la plus nette. Signalons enfin la fonction « priorité visage », accessible depuis le mode portrait, qui facilite la mise au point et améliore l'exposition sur les visages. Celle-ci est assez convaincante, car elle permet effectivement de reconnaître un visage même lorsqu'il n'est pas au centre de l'image. Elle est toutefois faillible, et d'une façon générale source de délai puisqu'il faudra patienter le temps que se produise la reconnaissance, et parfois vous y reprendre à plusieurs fois avant qu'elle ne se fasse.

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La fonction « AF priorité visage » saura identifier les personnages présentes dans la scène, même si elles sont décentrées


Pour aller plus loin

On l'a dit en introduction : le L6 sort du lot grâce à son autonomie record. Une question s'impose toutefois : à qui, du Coolpix L6 ou des piles qui l'alimentent, revient le mérite de cette autonomie ? La réponse est « aux deux », et nous allons la détailler sans plus attendre. Le L6 a comme autre particularité d'accepter plusieurs types d'alimentation :
  • 2 piles lithium Energizer
  • 2 piles alcalines AA
  • 2 accumulateurs rechargeables Lithium Ion
C'est avec les premières, celles qui autorisent jusqu'à 1 000 photos, qu'il est livré. Une fois déchargées il faudra s'en procurer d'autres (en supermarché, autour de 10 euros les 4) pour continuer à bénéficier de cette autonomie. On ne vous surprendra pas en vous disant que cette solution vous reviendra très cher, vous incitant peut-être à vous diriger vers de simples piles AA, tout en sachant que l'autonomie chutera alors à 400 photos. Si vous optez enfin pour les batteries rechargeables Lithium Ion de Nikon (sachant qu'il vous en coûtera 13 euros pour les deux accus et 39 pour le chargeur), elle sera alors de 540 photos. Dans les deux cas, même si cette autonomie de 540 photos est en elle-même assez remarquable, on est bien loin de celle de 1 000 clichés qui a servi à la promotion du Coolpix L6, et on pourra regretter que l'annonce ait été aussi ambiguë. Notre dernière mise au point sur la question de l'autonomie s'adressera à ceux qui pensent pouvoir enregistrer également 1 000 clichés, en alimentant leur PowerShot A430 ou Caplio RR730 avec des piles Energizer. A ces personnes Nikon répond que, tout en bénéficiant effectivement d'une bonne autonomie, ils n'arriveront pas à ce record de 1 000 clichés qui n'appartient qu'au L6, cet appareil ayant été optimisé pour ces piles. A bon entendeur...

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Sélectionnez le type d'alimentation que vous utilisez


On notera enfin qu'un kit adaptateur secteur (EH-65A) est proposé en accessoire pour le L6. Cet adaptateur permet d'alimenter l'appareil en continu, ce qui peut être pratique dans certaines conditions (photo studio, photo de documents de travail...). A moins de décider de n'utiliser que des piles alcalines AA classiques (ce qui vous fait perdre l'autonomie « record », qui est le principal atout de l'appareil), souciez-vous dès l'achat de vous procurer des batteries rechargeables et le chargeur qui va avec.

Si vous photographiez en conditions lumineuses dites « mixtes », c'est-à-dire un mélange de lumière du jour et d'éclairage artificiel, ou encore de lumières artificielles différentes (tungstène, incandescent), vous arriverez peut-être à un résultat qui ne vous satisfera pas : trop orangé, dominante verte... La solution sera de faire une mesure dite de « blanc mesuré » qui corrigera les dominantes colorées de la scène, plus efficacement que les balances pré-réglées.

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En conditions de lumières « mixtes », effectuez une Balance des blancs manuelle


Pour photographier plus facilement en intérieur, ou plus généralement lorsque la lumière manque, les photographes choisissent de monter manuellement la sensibilité. Cela permet de réduire le temps de pose, et d'éviter les flous de bougé liés aux photos prises à main levées à des vitesses de l'ordre de 1/60 seconde et plus. Le Coolpix L6 décevra, sur ce point, les utilisateurs qui pensaient pouvoir tirer parti de ce réglage. En effet, s'il est capable de monter jusqu'à la valeur élevée de 800 Iso, le L6 garde entièrement la main sur ce réglage. Pour le contraindre à monter en sensibilité, il n'y aura que la ruse, celle de mettre l'appareil sur l'un des modes suivants : Portrait ou Paysage de nuit, Fête / Intérieur ou Aurore / Crépuscule.

Performances générales

Le zoom est satisfaisant. Assez fluide, il permet d'effectuer des cadrages assez précis lorsque l'on opère par petits appuis successifs. Il présente toutefois l'inconvénient d'être bruyant et celui d'être peu étendu (un simple 3 x). La résolution de l'écran n'est pas des meilleures : sa « trame » empêchera souvent de se faire une idée précise de la netteté d'une image, et il devient peu lisible en cas de forte luminosité.

Le L6 est assez convaincant pour ce qui est de l'acquisition rapide d'images : en mode rafale, lorsque le déclencheur est maintenu enfoncé, l'appareil est en effet capable d'enregistrer des images au rythme de 10 en sept secondes. En revanche, dès que vous quittez la prise de vue en continu et que vous enregistrez cliché par cliché, vous risquez d'être freiné par des délais d'enregistrement assez élevés, l'appareil restant indisponible presque 5 secondes jusqu'à la prise de vue suivante ! Un délai conséquent à respecter entre deux images et une certaine lenteur à la mise au point : tels sont les deux principaux points faibles du Coolpix L6.

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Le L6 est assez convaincant pour ce qui est de l'acquisition rapide d'images


Conclusion

Le Coolpix L6 contient beaucoup de fonctions dont, même après quelques temps d'utilisation, il sera difficile de dire si elles tiennent du gadget où si elles rendent de précieux services. Ainsi celle de « sélection de la meilleure image » qui enregistre dix clichés consécutifs pour ne garder que le plus réussi, et qui fait se demander s'il ne voudrait pas mieux passer quelques secondes à chercher un appui pour stabiliser l'appareil plutôt que de « gâcher ainsi de la pellicule ». Egalement celle d'aide au cadrage, qui ne remplace pas de bonnes notions de composition, mais qui toutefois aidera ceux qui sont fâchés avec l'autofocus au point de ne pas savoir faire une prise de vue decentrée et avoir du mal à comprendre le fonctionnement du collimateur autofocus. Trop assisté ou non ? Ce sera vraiment à chacun de répondre à cette question, sachant que les fonctions d'assistance du L6 sont toutes débrayables et qu'il suffira donc de les désactiver pour retrouver un appareil « normal ».

« Normal » ou « dans la norme », le L6 l'est effectivement. Son écran est de bonnes dimensions mais pas très défini, son zoom assez bien dosé mais manque de puissance, ses capacités en terme d'acquisition rapide d'image convaincantes mais sans faire partie des plus remarquables. Le L6 est un appareil qui décevra sous quelques aspects, comme le délai entre deux images, ou encore le fait d'arriver sans batterie rechargeable et sans chargeur. Ainsi, si vous n'avez pas pris la précaution d'en commander lors de l'achat de l'appareil (tenez en compte dans votre budget), il vous faudra faire avec des piles AA classiques le temps que ces accessoires vous soient livrés. Et si vous renoncez à vous les procurer, par dépit ou par manque de budget, c'est à côté du principal point fort de l'appareil - son autonomie -, que vous passez. Dommage. Le L6 peut toutefois donner satisfaction, mais son rapport qualité / prix qui est loin d'être des meilleurs et ce tableau globalement assez peu flatteur nous conduisent à porter sur lui ce jugement peut-être un peu sévère.

Galerie


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Nikon Coolpix L6

2

Les plus

  • Aide au cadrage / Mise au point transparente
  • Balance personnalisée
  • Bonne autonomie

Les moins

  • Délai entre 2 images / Visée
  • Livré sans chargeur
  • Trop assisté ?

0

Ergonomie6

Fonctions6

Qualité d'image5



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Olympus FE-200

En août dernier, Olympus a annoncé quatre nouveaux compacts appartenant à sa série FE, pour « Fun and Easy ». Quel est le cahier des charges de cette série, et à quelles caractéristiques pouvons-nous donc nous attendre ? A des appareils bon marché et simples grâce à une construction sur le principe « un bouton, une fonction ». Chacun de ces appareils - FE-170, FE-180, FE-190 et FE-200 -, a un point fort, qui prend chez l'un la forme d'une alimentation à base de piles alcalines de type AA, chez l'autre celle d'un boîtier très fin... Sur le FE-200 qui nous intéresse, un zoom 5 x vient en remplacement du zoom 3 x qui équipe d'ordinaire les compacts.

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Que fait l'Olympus FE-200 pour nous simplifier la prise de vue ?

Bien qu'indiqué comme étant le mode le plus complet, le mode « auto » n'a rien de compliqué, et c'est celui que l'on utilisera le plus souvent pour la prise de vue. S'il a un inconvénient, c'est de trop souvent enclencher le flash. Si vous jugez ce dernier inutile (par exemple si votre sujet est hors de portée), désactivez-le, sachant que le FE-200 continuera à vous avertir, par la présence d'un éclair rouge dans l'angle supérieur gauche, que lui le juge nécessaire.

L'une des vraies qualités du FE-200 tient à un accès direct aux principaux modes scène (portrait, paysage et portrait de nuit) directement depuis la molette de sélection des modes. Rien de plus simple que de solliciter l'un puis l'autre, simplement en tournant la molette de quelques degrés. Les autres modes (sport, intérieur, bougie, auto-portrait, coucher de soleil, feu d'artifice, vitrine, cuisine, documents et enchère) sont ensuite regroupés derrière la position scène de l'appareil. Si vous stationnez deux secondes sur un mode, vous aurez la surprise de voir apparaître quelques lignes d'explication.

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Chaque mode est accompagné d'un petit texte explicatif


Mais là où le FE-200 va le plus loin dans l'attention portée au débutant, c'est dans le mode « guide ». Accessible également depuis la molette de sélection, ce mode vous invite en quelque sorte à opter pour la situation qui correspond le mieux à vos attentes ou aux conditions de prise de vue. Ainsi, si vous prenez une « Photo de très près », il vous suggérera « d'utiliser le mode Super Macro » et commutera aussitôt dans ce mode à la suite d'un simple OK de votre part.

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D'étape en étape, le guide vous conduit vers les bons réglages


Cette fonction de « guide » peut être sollicitée d'emblée, à condition d'avoir les idées claires quant aux attentes, ou dans un second temps, après avoir visionné les images déjà enregistrées et s'être rendu compte de quelques problème que l'on souhaite ne pas reproduire. Cette fonction de guide a bien entendu des limites qui tiennent par exemple à des formulations pas toujours explicites : « Prise retro éclairée », « éclaircissement du sujet », etc. Mais elle a également l'avantage d'être explicite (de courtes phrases remplacent les icônes) et, tout en assistant beaucoup l'utilisateur, de l'inciter à suivre une reflexion par ex. : « Rend arrière plan flou » > « Réglez en mode portrait » ou « Zoom avant ».

Toujours sur cette molette de sélection des modes, se trouve une position « stabilisation d'image ». Destinée à réduire le flou dû à un bougé du sujet ou de l'appareil pendant la prise de vue, cette fonction n'agit pas en stabilisant l'optique ou le capteur, comme le font les dispositifs anti-flou les plus performants, mais en poussant la sensibilité, au besoin jusqu'à sa valeur maximale. Cette stratégie de stabilisation « à l'ancienne » permet effectivement de diminuer le temps de pose et donc de réduire les risques de bougé pendant la prise de vue. Mais dans le cas d'images très sombres, elle s'accompagnera d'une montée du bruit dans l'image, phénomène inévitablement lié à sensibilité élevée. Pour voir ce qu'il en est de ce réglage, nous avons pris une photo en mode « auto », puis la même en enclenchant le mode « stabilisation d'image ». Dans un premier temps, l'appareil choisi d'enclencher le flash (photo 2). Dans un second temps, après que nous l'ayons désactivé, il a opté pour une montée en sensibilité. Ici elle se produit sans dommages, car la scène est bien éclairée, mais il n'en ira pas toujours de même, et lorsque l'on voit le rendu du FE-200 à 400 Iso (voir les photos de nuit), on se dit qu'il ne vaut mieux pas le tenter de monter jusqu'à 800 Iso.

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En mode automatique (80 Iso), en mode « stabilisation d'image » avec flash (320 Iso) et sans flash (250 Iso)


Le FE-200 a la bonne idée, contrairement au PowerShot A430, de mettre à portée de main le mode si intéressant de Super macro. Même si dans le cas de l'Olympus ce mode est moins convaincant car il permet un rapprochement moindre, il n'en est pas moins précieux pour faire des photos nettes tout en se tenant à seulement 5 cm du sujet, contre 20 cm en mode macro

Les photos une fois enregistrées, que nous réserve le FE-200 pour nous les réapproprier ? Notamment une fonction de redimensionnement en 640 x 480 ou 320 x 240, des plus utiles pour obtenir, sans passer par un logiciel, des photos pour l'envoi par mail. Cette fonction sera d'autant plus intéressante à utiliser que l'appareil préserve l'original, ce qui vous permet de disposer du même cliché, à ses dimensions d'origine et en 640 x 480 ou 320 x 240.

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Optez pour le mode Super macro, et redimensionnez vos images depuis l'appareil


Pour aller plus loin

Que réserve le FE-200 aux utilisateurs avertis, pour leur permettre de se rendre un peu plus maitres de la prise de vue ? La réponse tient en quelques mots : rien, ou si peu. Le seul réglage un tant soit peu avancé que l'on pourra trouver sur cet appareil est celui de lumière AF, dans lequel l'appareil projette un faisceau destiné à aider l'autofocus à « accrocher » lorsque la lumière et le contraste manquent.

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Activez le faisceau AF pour faire plus facilement la mise au point lorsque la lumière manque


Il sera impossible sur cet appareil de faire une Balance des blancs personnalisée de façon à enregistrer des images adaptées à l'éclairage de la scène, ou encore de régler soi-même la montée en sensibilité. On ne peut certes pas reprocher à un appareil dont l'ambition (qui n'est pas des moindres) est de se rendre le plus simple possible, de faire l'impasse sur des réglages que jamais au grand jamais son public n'ira réclamer. Mais on peut toutefois signaler que lorsque manque le réglage de sensibilité, il devient impossible de régler l'appareil sur sa valeur minimale (celle qui produit les clichés les plus propres), et donc que l'on obtiendra des clichés bruités sans pouvoir rien faire pour l'empêcher.

On déjà eu l'occasion de le remarquer et de le dire : quel dommage que le mode panorama soit réservé aux seuls utilisateurs d'une carte xD Olympus ! En effet, si vous utilisez une carte d'un autre fabricant, l'option restera grisée, et donc inaccessible, dans les menus.

Performances générales

Commençons par le meilleur, l'écran ! De bonnes dimensions, lumineux et plutôt bien défini, il tranche sur ceux des ses homologues. Et enchaînons tout de suite sur le moins convaincant : les délais à la mise au point, au déclenchement et entre deux images. Le FE-200 est vraiment lent, et parfois même on appuiera sur le déclencheur, sans que rien ne semble se produire !

Les autres limitations tiendront notamment au fait de ne pas pouvoir régler (manuellement ou sur une valeur prédéfinie) la balance des blancs. Ce regret se fera principalement sentir dans le cas de photos de nuit qui, quoi qu'on fasse, nous arriverons avec un rendu exagérément orangé. Le zoom ensuite, tout puissant qu'il est, fonctionne beaucoup trop par à-coups pour permettre une composition rigoureuse. Enfin, lorsque l'on aborde la question de l'acquisition rapide d'images, le FE-200 ne répond plus du tout présent : il est en effet dépourvu de mode rafale et nous fait patienter 5 secondes entre deux photos. Pour ceux qui ne trouveraient pas ce chiffre parlant, il suffit de mesure l'importance de manque de vélocité en comparant le FE-200 au Canon A430, capable d'enregistrer jusqu'à dix photos en cinq secondes. Tout de même !

On notera, en dernier lieu mais cette fois comme un inconvénient mineur, le fait que lorsque l'on visionne ses images sur l'écran de l'appareil, celles-ci s'affichent avec un délai, obligeant à patienter pour voir l'image parfaitement nette.

Conclusion

Il y a deux façons de produire un appareil simple : en retirant ses fonctions avancées à un appareil de gamme supérieure ou en repensant les fonctions de façon à les rendre accessibles à un utilisateur. Le FE-200 appartient sans conteste à cette deuxième catégorie, comme en témoignent son fonctionnement sur le principe « un bouton, une fonction » et ce mode « guide » conçu pour les débutants. Que ceux-ci en soient d'ailleurs assurés : le FE-200 atteint parfaitement son objectif de simplicité, et aucune incursion dans les menus ne s'impose. Sa simplicité, et donc l'absence de réglages avancés, présente toutefois quelques inconvénients, comme le fait d'obtenir des photos à l'ambiance vraiment trop orangée du fait de l'absence de réglage de balance des blancs, ou encore celui de devoir faire avec des photos très bruitées, parce que l'on ne peut pas caler la sensibilité sur sa valeur minimale.

Tout convaincant qu'il est sur le chapitre de la simplicité, le FE-200 déçoit sur d'autres. C'est notamment un appareil que l'on pourra qualifier de très peu réactif, et qui fera connaître à son utilisateurs de trop nombreux délais : à la mise au point, au déclenchement et enfin entre deux photos (on notera au passage qu'il est dépourvu de mode d'acquisition rapide). Cet inconvénient n'est pas des moindres, car il freine vraiment les ardeurs en empêchant toute prise de vue spontanée. D'autres caractéristiques, cette fois réussies, pourront peut-être faire un peu oublier ce désagrément à ses utilisateurs : il s'agit de l'écran, lumineux et assez bien défini, et du zoom, d'une amplitude qui permet d'aller chercher quelques détails dans la scène et surtout, de part sa position grand-angle, d'embrasser un large champ.

Galerie


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Olympus FE-200

6

Les plus

  • Ecran lumineux et bien défini
  • Faisceau autofocus / Super macro
  • Grand-angle et zoom 5 x
  • Un bouton une fonction

Les moins

  • Délai d'allumage et entre 2 photos
  • Pas de mode rafale
  • Mauvaise balance en intérieur

0

Ergonomie6

Fonctions5

Qualité d'image7



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Pentax Optio M20

Ce M20 de Pentax a tout du concurrent direct du Coolpix L6 de Nikon. Il est comme lui « vendu » pour son endurance, et comme lui il dispose d'une fonction de reconnaissance des visages qui améliore l'exposition et la mise au point sur les sujets. C'est également un appareil qui, même s'il fait cela de façon plus mesurée que le L6, met en œuvre beaucoup de moyens pour se rendre accessibles aux débutants. Voyons donc dans quelle mesure il y parvient, et si ces performances le placent devant son concurrent direct.

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Que fait le Pentax Optio M20 pour nous simplifier la prise de vue ?

Commençons donc par un mot sur l'autonomie puisque nous venons de l'évoquer : elle est de 200 photos par charge avec de classiques piles AA, et jusqu'à 700 avec les piles Lithium Ion rechargeables Pentax. De son côté, le Coolpix L6 permet d'enregistrer jusqu'à 1 000 photos avec les piles « Energizer », 400 avec des piles classiques AA et 540 avec les piles rechargeables Lithium Ion de Nikon. L'avantage est donc en faveur de l'un ou de l'autre, selon le type d'alimentation que l'on considère. Malheureusement, dans les deux cas, on se heurte au même problème qui tient au fait que les Batteries Lithium Ion et le chargeur ne sont pas livrés avec l'appareil. Ici, il faudra compter 105,50 euros supplémentaires (45,50 pour les batteries et 60 euros pour le chargeur) pour les acquérir et disposer de cette autonomie intéressante.

Sitôt le M20 mis sous tension, on sait que l'on à faire à un appareil destiné aux débutants. Le mode « Auto pict » est en effet activé par défaut, et permet à l'appareil de se commuter automatiquement dans le mode le plus adapté aux caractéristiques de prise de vue (normal, nocturne, paysage ou portrait). Cela signifie que l'appareil vous évite d'avoir à choisir vous-même le bon réglage en « reconnaissant » de lui-même le type de prise de vue auquel il est confronté.

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« Auto Pict » est le mode par défaut et celui dans lequel l'appareil identifie automatiquement le sujet (proche, distant...) et y adapte ses réglages


Sachez enfin qu'à tout moment, si vous vous sentez perdu, il vous est possible d'une simple pression sur le bouton « mode vert » présent dans l'angle inférieur droit de l'appareil, de basculer dans ce mode « protégé » qui vous laissera accéder aux réglages les plus courants : flash, macro et retardateur. Ce mode est à ce point protégé comme nous le disions qu'un « verrou » virtuel apparaît lorsque l'on tente d'accéder aux menus. Il sera à conseiller aux grands débutants seulement, voire aux enfants.

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Le mode Vert limite l'accès aux seules fonctions les plus utiles


Le M20 nous fait une bonne surprise en proposant une fonction autofocus avec suivi du sujet. Une fois la mise au point faite sur votre sujet, le collimateur se déplacera en même temps que celui-ci, vous évitant ainsi d'avoir à refaire la netteté à chaque fois que votre sujet bouge. Ce réglage est intéressant lorsque l'on photographie des sujets en mouvements (sportifs, enfants...). Cette fonction d'autofocus avec suivi du sujet est celle que l'appareil activera par défaut dans les modes « Animaux », « Enfants » et « Sujets en mouvement », vous évitant d'avoir à aller la sélectionner dans les menus.

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Cette fonction d'autofocus avec suivi du sujet est celle que l'appareil activera par défaut dans les modes « Animaux », « Enfants » et « Sujets en mouvement »


Toujours au chapitre des modes, on notera la présence d'un mode qualifié d'« anti-flou » dans lequel l'appareil adopte la sensibilité de 1 600 Iso au lieu de faire du gain entre 64 et 400 Iso comme dans le cas où le réglage « Iso » est laissé sur la valeur automatique. Concrètement, pour l'utilisateur, ce réglage est celui qu'il faut choisir pour pouvoir photographier en intérieur sans avoir à activer le flash (dans certains lieux son usage est interdit) et pour ne pas connaître les désagréments des poses longues (des photos floues lorsque l'appareil est tenu à main levée). Sachez toutefois que cette position « anti-flou » est un compromis : vous gagnez l'assurance de pouvoir faire une photo nette alors même que la scène manque de lumière, mais vous enregistrez en contre-partie un cliché marqué par le bruit numérique. Oubliez donc ce mode si cette position à 1 600 Iso vous parait extrême, et réglez plutôt l'appareil manuellement sur une valeur plus raisonnable (200, 400 Iso...).

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1 600 Iso


On ne peut terminer cette partie sans dire un mot de la prise en main de l'appareil. Les commandes sont assez larges et bien distinctes les unes des autres, et le boîtier confortable avec la petite butée à l'avant et le pavé anti-dérapant. Le pouce trouve tout de suite sa place dans l'angle supérieur droit du boîtier grâce au pavé. On prend très facilement ses marques sur le M20 et on n'est gênés par aucune commande mal placée ou mal conçue. Ce sont des choses qui comptent !

Pour aller plus loin

Des réglages précieux, et pas si compliqués que ça, attendent l'utilisateur derrière la commande ornée de la petite fleur caractéristique du mode macro. Ce mode vous permettra de photographier à 10 cm du sujet et au mode Super Macro qui autorise quant à lui un rapprochement jusqu'à 5 cm. Les réglages qui suivent, moins familiers, ne sont pour autant pas à délaisser. Celui de « mode infini » vous permettra de photographier les sujets distants (comme les paysages), en supprimant le délai de mise au point. Quant au mode « hyperfocale », moins parlant au premier abord, il permet de disposer d'une plage de netteté qui s'étend du premier à l'arrière-plan. Reste le dernier, celui de mise au point manuelle.

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Tous ces réglages de l'autofocus vous feront gagner du temps lors de la mise au point


Si vous désirez retrouver un minimum de contrôle, il vous faudra vous diriger vers les menus après avoir pris soin de choisir le mode Programme (P) parmi les différents modes scène. Vous accédez alors aux réglages et notamment à celui qui concerne la Balance des blancs, l'appareil vous permettant d'effectuer une mesure manuelle de façon à vous adapter au mieux à l'éclairage de la scène.

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En cas de lumière mixte (jour et artificielle), ou si aucun pré-réglage ne vous donne satisfaction, faites une balance manuelle


Si vous faites partie de ces utilisateurs qui n'auront que faire du fameux bouton vert, sachez qu'il vous sera possible de le reparamétrer en lui attribuant au choix une valeur parmi celles-ci : pixels enregistrés / niveau qualité / balance des blancs / zone de mise au point / sensibilité / correction IL / netteté / saturation / contraste. Vous pourrez ainsi disposer, depuis le boîtier, de votre réglage favori : pratique !

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Configurez le bouton vert afin d'avoir à portée de main votre réglage favori


Pour finir, signalons la disponibilité de l'histogramme, précieux pour voir la répartition des lumières et des ombres, après une simple pression sur la touche OK, le signalement des hautes lumières et des zones bouchées (les premières en rouge, les secondes en jaune) et enfin l'affichage des valeurs d'ouverture et vitesse lors d'une demie pression sur le déclencheur.

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Le M20 vous signalera les zones sur-exposées et sous-exposées


Performances générales

L'écran du M20 est de bonnes dimensions, mais il ne fait pas partie des plus lumineux et des plus précis, celui du W50 nous servant ici de référence. Il s'apparente en fait à celui du Nikon L6 auquel nous avions reproché un manque de résolution.

Le M20 dispose d'un mode « rafale » facilement accessible depuis une pression sur la touche « retardateur ». Lorsqu'il est activé, l'appareil est en mesure d'enregistrer des images aussi longtemps que le déclencheur est maintenu enfoncé. Nous avons pu le vérifier, en remarquant toutefois qu'avec notre carte « no name », et en restant à la résolution maximale, l'appareil marque des pauses (tous les 4 ou 5 images) le temps pour lui d'enregistrer les données. Cette touche abrite également le retardateur qui est plutôt agréable : il se règle en effet sur 2 ou 10 secondes, et a la bonne idée de rester enclenché d'une photo à l'autre.

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Le M20 est capable d'acquérir des images aussi longtemps que le déclencheur est maintenu enfoncé


Quant au zoom du M20, il est fluide et assez bien dosé pour un zoom électronique, et peu affecté par ce défaut qui consiste en un léger mouvement d'avant en arrière avant que l'objectif ne se stabilise.

Conclusion

Puisque nous le présentions d'emblée comme un concurrent du L6, commencons en faisant le point sur cette question, la comparaison bénéficiant il faut bien le dire au M20. Ce compact est en effet globalement plus convaincant que le modèle de Nikon : plus rapide à la mise au point, capable de rafales illimitées, permettant un rapprochement supérieur en mode macro, plus ergonomique, simple sans être aussi assisté, et beaucoup mieux doté en réglages avancés. Il n'y a donc pas photo ! Ces deux appareils présentent toutefois un même inconvénient, celui d'être livrés sans batteries Lithium Ion et sans chargeur, ces accessoires étant pourtant la condition sine qua non de leur endurance. Dommage ! Aux 200 euros qu'il faudra débourser acquérir le M20, vous devrez donc ajouter 45,50 euros pour les batteries Lithium Ion rechargeables Pentax et 60 euros pour le chargeur... ce qui nous fait un total supérieur à 300 euros ! Sitôt l'addition faite, on se rend compte que le M20 n'est plus un appareil si bon marché que cela, et qu'il est même le plus onéreux de ceux réunis dans ce comparatif !

Ce "résultat" est d'autant plus surprenant lorsque l'on sait que Pentax a l'habitude de se faire remarquer par ses petits prix. 300 euros étant malgré tout une somme raisonnable, demandons nous si le jeu en vaut la chandelle. Ce M20 les justifie bien en fait, en comptant parmi les appareils les plus ergonomiques et les plus simples. Aux qualités rapidement mentionnées dans la comparaison avec le L6, il faut ajouter une remarque, qui est que le M20 est un appareil sans vrai défauts, ce qui justifie peut-être le surcoût (réel seulement si on acquiert les accessoires rappelons-le) par rapport à ses concurrents.

Galerie


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Pentax Optio M20

6

Les plus

  • Support pour imprimante 10 x 15
  • Simple, sans être trop assisté
  • Autofocus avec suivi du sujet

Les moins

  • Livré sans batterie ni chargeur
  • Cher si on ajoute les accessoires

0

Ergonomie7

Fonctions8

Qualité d'image6


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Ricoh Caplio RR730

Dernier-né de Ricoh, ce Caplio RR730 représente l'entrée de gamme du constructeur. Disponible à fin du mois de novembre, cet appareil remplace le RR660 dont il reprend la plupart des spécifications et en tire d'autres vers le haut de façon à les mettre tout à fait dans la norme.

Que peut-on dire sur la construction de l'appareil, notamment par rapport aux modèles plus haut de gamme de Ricoh ? Celle-ci parait au premier abord un peu légère. Les touches, comme la molette et le boîtier, ont ainsi un contact très plastique, ce qui ne les empêche pas d'être ergonomiques. Même si les matériaux sont moins « nobles » que dans le cas des modèles supérieurs, l'attention portée à l'utilisateur reste la même : les touches, même les plus fines, sont très saillantes et donc d'un accès aisé, un pavé anti-dérapant permet de placer confortablement le pouce tandis que le pad est légèrement incurvé de façon à bien l'accueillir. Au final, c'est à un appareil très bien pensé, sobre et vraiment confortable que nous avons à faire, et donc nous allons sans tarder commencer l'examen des fonctions !

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Que fait le Ricoh Caplio RR730 pour nous simplifier la prise de vue ?

Au niveau des modes, le RR730 se contente des plus utiles (portrait, paysage, sport et paysage de nuit) et les répartit sur la molette pour un accès plus rapide. Ceux qui ne voudront pas s'embarrasser de ce choix pourront se tourner vers le mode automatique également accessible depuis la molette. Matérialisé par un « A », il est bel et bien le mode le plus simple puisque vous n'aurez rien d'autre à faire que de déclencher. Avant la prise de vue, vous aurez toutefois eu le loisir de régler la taille et la qualité de l'image. Sachant que la résolution de l'appareil est élevée (le RR730 est en effet doté d'un capteur de 7,1 millions de pixels), si vous n'envisagez pas d'imprimer au-delà du classique 10 x 15 cm, optez pour le réglage en 3 millions de pixels par exemple (2 048 x 1 536), ce sera autant de place gagnée sur votre disque.

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En mode automatique, vous aurez au mieux à réglager la taille et la qualité de l'image


Par défaut, l'appareil est réglé sur la fonction « Iso auto ».Quelle est l'incidence de ce réglage pour l'utilisateur ? Tout d'abord, ce qualificatif « d'auto » signifie que l'utilisateur n'aura pas à se soucier de ce paramètre. L'appareil fera librement du gain entre 64 Iso (la sensibilité minimale) et 200 Iso (la sensibilité maximale) de façon s'adapter au mieux aux conditions de luminosité : sensibilité minimale en plein jour, sensibilité maximale lorsque la lumière manque, la montée en Iso ayant une incidence directe sur la vitesse d'obturation. Ainsi, si à 100 Iso l'appareil annonce une pose de 1 seconde, à 200 elle ne sera plus que de 0,5 seconde et ainsi de suite. On comprend sans peine que cet automatisme est intéressant pour l'utilisateur puisqu'il lui permet d'être moins souvent dans le cas d'une prise de vue avec un temps de pose important, si difficile à réaliser à main levée. Il présente toutefois un inconvénient majeur, celui de s'accompagner d'une montée du bruit dans l'image, inconvénient sur lequel nous revenons dans le chapitre suivant.

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Eviter la fonction Iso auto si vous tenez à avoir des images toujours « propres »


Ricoh a eu une bonne idée (qui mériterait d'être suivie), celle de reléguer tous les réglages de type utilisateur derrière une unique position de la molette de sélection des modes. Ce choix permet de désengorger les classiques « menus » de ces fonctions qui servent au mieux... rarement. La seule qui manquera est celle de formatage que l'on a l'habitude de trouver dans le menu lecture et que l'on sollicite plus souvent que les autres.

Pour aller plus loin

A ceux qui souhaitent reprendre un minimum de contrôle sur la prise de vue, le RR730 propose quelques réglages bienvenus. Il a ainsi la bonne idée de nous laisser fixer manuellement l'indice Iso et de nous permettre ainsi de bénéficier de la meilleure qualité d'image dont est capable l'appareil. Pouvoir caler ainsi la sensibilité à son niveau de le plus est d'autant plus intéressant ici que les images du RR730 sont remarquablement propres et précises à 64 Iso, tandis que le bruit apparaît dès 200 Iso, sensibilité au demeurant trop peu élevée pour être intéressante.

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Pour bénéficier de la meilleure qualité d'image, évitez de monter à 200 Iso et calez plutôt la sensibilité sur 64 Iso


La seconde possibilité de contrôle manuel concerne la Balance des blancs. Ici, le fait que les menus soient juste en surimpression sur l'écran permet de voir la scène en permanence. Cette présentation est ici avantageuse puisqu'il suffit de faire se succéder les réglages (lumière du jour, nuageux, tungstène, fluorescent) pour voir en temps réel la coloration qu'aura la scène avec chacun d'eux.

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Faites se succéder les réglages de balance des blancs jusqu'à trouver celui qui compense le mieux les dominantes de la scène


Ces deux points forts (la possibilité de régler la sensibilité et la balance des blancs) le sont d'autant plus qu'ils ne sont pas réservés au seul mode Programme, qui est ici le plus avancé. Ces réglages sont en effet disponibles même en mode scène « paysage » ou « portrait », ce qui permet dans le même temps de bénéficier du meilleur des automatismes tout en gardant une part de contrôle. C'est un mixte que l'on apprécie !

Les autres fonctions précieuses aux yeux des utilisateurs avertis seront celles de Bracketing (3 vues consécutives avec de fines variations de luminosité), de double retardateur, avec un premier déclenchement après 10 secondes et un second 2 secondes plus tard et enfin de mesure de lumière spot, si précieuse pour mesurer de façon précise la luminosité dans une partie de l'image.

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Le RR730 propose de nombreux réglages aux utilisateurs avertis


On notera enfin la présence d'autres réglages, cette fois moins « avancés » mais dont certains sauront peut-être tirer parti, après avoir bien examiné le rendu du RR730 et décidé en connaissance de cause qu'ils préfèrent en « sortie d'appareil » avoir des images plus nettes, plus contrastées ou plus saturées que celles produites au moyen des réglages par défaut. N'hésitez par exemple pas à solliciter le réglage de netteté si vous photographiez des documents : en effet, une netteté accentuée et le mode macro font dans ce cas plutôt bon ménage.

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Netteté accentuée et mode macro vous permettront de photographier des textes de façon convaincante


Performances générales

Le zoom est très fluide, mais pas assez finement dosé pour permettre un cadrage précis. On notera avec plaisir qu'il est silencieux, sachant qu'on ne peut par exemple pas en dire autant de celui du Canon A430.

Les appareils entrée de gamme réunis dans ce comparatif ont une caractéristique commune, celle d'être peu rapides à la mise au point, en tout cas bien moins que les appareils plus haut de gamme. Si le R7730 fait sur cet aspect ni mieux ni moins bien que ses homologues, la façon dont il effectue la mise au point, avec un léger mouvement avant arrière du zoom avant d'obtenir la netteté, est assez peu agréable en ce qu'elle nous oblige à prendre notre mal en patience. Pour réduire le délai d'enregistrement entre deux clichés et faire jusqu'à trois prises consécutives, sélectionnez le mode « rafale » accessible depuis la touche supérieure du pad. Notez également, pour faire une mise au point plus rapide, que vous pouvez sélectionner le mode autofocus « centre infini ». Ce faisant, le délai devient pour ainsi dire inexistant.

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Grâce à ce réglage, vous mettrez au point de façon quasi-instantanée. Essayez-le !


L'écran manque de résolution. On ressentira ce défaut principalement lors de prise de vue macro. En effet, sur le moment, on ne sera pas vraiment capable d'apprécier la qualité de la mise au point ni la netteté de la photo enregistrée, et plus tard sur l'écran de l'ordinateur, on découvrira une photo remarquablement précise. Cet écart de qualité entre ce qui est visible à l'écran et ce qui est effectivement enregistré n'est pas propre au RR730, puisqu'il est même le lot de presque tous les Appareils photo numériques, mais on le ressent ici d'autant plus vivement que les images qu'il délivre sont piquées. Il ne faudra donc pas hésiter à zoomer (jusqu'à 4 x) dans l'image pour apprécier la qualité de l'image enregistrée avant l'étape du transfert sur l'ordinateur. Notez enfin, au sujet de l'écran, que vous pouvez ajuster manuellement sa luminosité (de +5 à -5) de façon à le rendre plus lisible dans les différentes conditions de luminosité.

Conclusion

Après quelques temps d'utilisation du RR730, on finit presque par crouler sous les impressions favorables tant ce compact est sous bien des aspects convaincant. Il est en effet très ergonomique, avec des touches saillantes sur lesquelles les doigts trouvent tout seuls leur place et conçues selon le si précieux principe « un bouton, une fonction ». Le RR730 ne se contente pas d'être très ergonomique, il est également bel et bien l'appareil simple et sans chichis que beaucoup attendent. Tous les réglages sont en effet à portée de main et on passe très simplement d'un mode à l'autre, sachant que l'on peut aussi choisir de ne pas quitter le mode automatique (A sur la molette) et de se contenter de déclencher sans plus de questions.

Et puisque nous parlons de déclenchement, mentionnons l'un des rares points faibles de l'appareil, qui est de nous obliger à patienter un peu le temps de la mise au point. Ni plus ni moins que la plupart de ses homologues toutefois, donc rien de grave, mais ce léger manque de réactivité doit bien être signalé. A signaler également pour nuancer cette critique, l'existence du mode autofocus paysage qui permet quand à lui de mettre au point de façon quasi-instantanée. N'hésitez pas à le solliciter ! Reste une question, celle de l'usage que pourront faire les utilisateurs avertis de cet appareil. Et là nous allons à nouveau saluer le RR730 qui parvient à dispenser quelques réglages précieux tout en restant simple et accessible de bout en bout. On pourra ainsi sur cet appareil régler la sensibilité, « bracketer » afin de mettre toutes les chances de son côté d'enregistrer un cliché bien exposé, ou encore opter pour une mesure spot afin de mesurer la lumière sur une partie précise de l'image. A la fois très simple, relativement complet et habillement pensé, le RR730 est un compact qui retient vraiment l'attention.

Galerie


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Ricoh Caplio RR730

8

Les plus

  • Très bien pensé, agréable à utiliser
  • Un bouton, une fonction
  • Simple, avec des réglages avancés

Les moins

  • Mode macro jusqu'à 5 cm
  • Résolution de l'écran
  • Rafales réduites

0

Ergonomie9

Fonctions7

Qualité d'image8



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Sony Cyber-shot DSC-W50

Rien dans l'apparence du Cyber-shot DSC-W50 ne signale un appareil entrée de gamme. Il ne s'encombre pas d'un boîtier épais comme beaucoup d'autres et on ne l'a pas doté d'un écran d'un autre âge. Mieux, il a une allure infiniment plus moderne que nombre de compacts plus haut de gamme, avec son revêtement noir et doux et les bagues métalliques qui enserrent l'une le boîtier, l'autre l'objectif. Comment faire autrement que de souligner cette qualité de construction et dire haut et fort à quel point ce compact est joli ? Voilà donc qui est fait. Reste à nuancer quelque peu ce bon jugement de départ par quelques remarques portant sur l'ergonomie. On fera ainsi remarquer que le pad ne présente pas suffisamment de relief, et que les touches sont beaucoup trop enfoncées, en particulier celle pour le passage en mode lecture qui nous oblige à utiliser le côté du doigt voire l'ongle pour l'enfoncer.

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Que fait le Sony Cyber-shot DSC-W50 pour nous simplifier la prise de vue ?

On le soupçonne dès le début et l'impression ne fait que se confirmer à mesure que l'on s'intéresse à l'appareil : le DSC-W50 ne répond qu'imparfaitement à notre postulat de départ (tester des appareils simples et abordables), ou du moins il fait semblant de ne pas avoir entendu la première partie de l'énoncé. Il est certes de type « tout automatique », mais loin d'être simple (compris comme rassurant) pour autant.

Les habitués des modes scène seront peut-être surpris de ne pas trouver de mode « sports » ou équivalent sur la molette du W50. Les amateurs de vitesse et de capture d'image rapide n'ont pour autant pas été oubliés. Sony a en effet placé dans les menus un réglage « rafale » voire « multi-rafales » auquel la plupart des modes donnent accès. Le premier permet ainsi d'enregistrer trois images à la suite en 5 secondes et le second d'enregistrer rapidement une succession d'images, qui seront présentées sous forme de mosaïque dans une image unique. L'avantage de cette disponibilité du mode rafale est de permettre, que l'on soit en mode « portrait » ou « scène bord de mer », d'enregistrer une succession d'images (de 3 à 5 selon le type de carte et la résolution du fichier). Seuls les deux modes nocturnes sont laissés à l'écart de ce mode rafale, pose longue oblige.

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Le mode « multi-rafales » produira une mosaïque de 16 images


Les modes scène ont la particularité, pour certains, d'être introduits par des expressions un peu ésotériques, du type "capture image ambiance blanche" ou "scène bord de mer riche couleur bleue". Si les expressions peuvent dérouter, les icônes explicites permettent néamoins de faire son choix et d'opter pour le mode le plus adapté à la situation. On notera enfin la présence d'un mode "vert" qui est le mode automatique, et celui qu'il faudra choisir pour photographier sans se soucier outre mesure des réglages.

La position « Iso » sur la molette peut en revanche rendre bien des services. Le principe est le suivant : en choisissant ce mode, vous autorisez l'appareil à atteindre la sensibilité maximale ce qui lui permet de réduire considérablement le temps de pose qui, tout le monde en a déjà fait l'expérience, s'accroît jusqu'à pouvoir atteindre plusieurs secondes lorsque l'on photographie de nuit ou en intérieur. Monter en sensibilité (ce qui équivaut à adopter une valeur Iso élevée comme 800 et plus) permet donc de réduire le temps de pose, selon un principe mathématique des plus simples qui est le suivant : à chaque fois que vous optez pour la valeur Iso qui suit, vous divisez par deux le temps de pose. L'exemple valant mieux que la leçon, en voici un qui vous permettra de fixer cette idée dans votre esprit.

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Alors qu'à 400 Iso le temps de pose est de 1/50 (1ere photo), il n'est plus que 1/100 à 800 Iso sur la 2e photo (pour accéder à l'information : clic droit sur la photo > Propriété > Onglet résumé > Propriété : temps d'exposition)


S'il vous importe surtout de garder un souvenir d'un événement dont vous savez qu'il sera difficile à photographier (nuit, intérieur), et pas forcément de faire une photo parfaite, cette position « Iso auto » est celle qu'il vous faut choisir.

Toujours dans l'idée « déclencher vite et bien », on fera remarquer que la mise au point est non seulement rapide, mais précise. Les collimateurs viennent en effet finement encadrer la partie de l'image sur laquelle se fait la netteté, ce qui permet éventuellement de réajuster le tir lorsque la mise au point ne se fait pas à l'endroit précis que l'on souhaitait.

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La mise au point peut se faire sur une partie très précise de l'image


Pour aller plus loin

Certains réglages, comme ceux de rafale et multi-rafales que nous avons déjà évoqués, sont accessibles depuis les menus, et peuvent être sélectionnés depuis la plupart des modes. Toutefois, pour accéder vraiment à l'ensemble des réglages, il faudra se placer sur la position P de la molette, qui correspond au mode programme. Vous aurez alors notamment des possibilités comme celles de régler la netteté et le contraste, de corriger l'intensité du flash et de choisir une mesure de lumière (multizones, centrale, spot).

D'autres réglages vous rendront peut-être de plus précieux services encore, comme celui de mise au point notamment. Vous pourrez ainsi choisir d'activer le collimateur central de l'autofocus de façon à faire une mise au point plus précise, ou encore choisir une valeur parmi les nombreuses proposées entre 0,5 mètre à l'infini, ce qui a l'avantage de réduire le délai de mise au point. Ainsi, si vous êtes en balade et que vous vous intéressez aux paysages qui vous entourent, optez sans hésiter pour la position infini. Le Caplio RR730 dispose également de ce réglage, précieux aux yeux de beaucoup.

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Optez pour le réglage infini lorsque vous photographiez des paysages distants


Vous pourrez également choisir une Balance des blancs parmi les six proposées, de façon à compenser au mieux les dominantes de l'éclairage de la scène, mais pas de faire une balance des blancs manuelle. Que signaler encore aux utilisateurs avertis intéressés par le W50 ? On peut attirer leur attention sur les informations affichées tant en mode prise de vue que lecture. Ouverture, vitesse, balance des blancs... sans compter l'histogramme en temps réel : tout y est et le W50 est sans doute, sous cet aspect, l'appareil le plus complet de tous ceux réunis dans ce comparatif.

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Que ce soit en mode prise de vue ou lecture, l'affichage est des plus complets


Performances générales

L'écran n'a rien à voir avec ceux que l'on a pu observer par ailleurs. Il est non seulement de bonnes dimensions, mais également lumineux et remarquablement précis. Si on le compare à celui du FujiFilm FinePix A700 ou du Nikon L6 par exemple, on peut dire que c'est le jour et la nuit. De tous les compacts de ce comparatif, le W50 est sans doute celui qui a l'écran le plus qualitatif et qui offre le meilleur confort de visée, son viseur venant en renfort lorsqu'une forte luminosité rend l'écran peu lisible.

Si le zoom est assez fluide et plutôt rapide, il est en revanche très mal dosé. Même en faisant très attention à pousser le plus délicatement possible la commande de zoom, on progressera par grands paliers : de x 1,1 à x 1,7 puis de x 1,7 à x 2,3 et enfin d'une dernière traite jusqu'à x 3 qui correspond à la fin du zoom. Pour les cadrages précis, il faudra repasser.

On aurait pu retenir la lampe AF du W50, qui consiste en un faisceau de lumière rouge que l'appareil projette lorsque la lumière manque, comme un point fort de l'appareil. Ce faisceau permet d'effectuer la mise au point alors que sans cette aide l'appareil échouerait à la faire. Toutefois cela vaut surtout sur le papier. Ici le faisceau AF ne suffit bien souvent pas au W50 qui échoue à faire la mise au point lorsque la lumière manque, et perd donc tout ou partie de la vélocité qui est la sienne au grand jour, conditions dans lesquelles il est sans conteste d'un des appareils les plus rapides à mettre au point. Vous pouvez donc choisir de désasctiver ce faisceau AF, à plus forte raison si vous avez des impératifs de discrétion (sachant que le faisceau ira colorer en rouge vos sujets).

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Le faisceau AF ne sera pas d'une grande utilité au W50 pour mettre au point en faible lumière, l'un de ses rares points faibles


Conclusion

Le CyberShot W50 ne manque pas d'atouts, et la conclusion est le lieu qui s'impose pour les rappeler, en essayant de n'en oublier aucun. Il est tout d'abord remarquablement bien construit et stylé pour un appareil de cette gamme. Rien, lorsqu'on le regarde, ne permet de penser qu'il s'agit d'un appareil à moins de 250 euros. C'est ensuite celui qui nous offre le meilleur confort de visée, avec un écran de bonnes dimensions, lumineux et précis, doublé d'un viseur des plus utiles lorsque la luminosité est trop forte. C'est également celui qui fera les mises au point les plus rapides, presque instantanément. Il n'oubliera pas non plus pas l'acquisition rapide d'images, avec un mode rafale qui permet de capturer de trois à cinq clichés consécutifs. C'est enfin un appareil qui offrira aux utilisateurs avertis tous les réglages auxquels ils sont habitués. Voilà pour les bons points !

Tout « remarquable » qu'il est, le W50 devient un peu moins convaincant lorsqu'on l'imagine entre les mains d'un grand débutant. L'affichage très complet peut en effet surprendre, de même que les réglages « fins » disponibles même lorsque l'on est dans l'un des modes scène. Pour vraiment utiliser cet appareil sans se faire peur, il faut rester en mode automatique (vert sur la molette) et éventuellement penser à le quitter pour celui « d'Iso » lorsque l'on est en intérieur, de façon à pouvoir photographier facilement sans flash. Dans tous les cas, quelle que soit l'utilisation, « experte » ou débutante, que l'on en aura, on tombera d'accord sur le principal, à savoir les images nettes et précises qu'il produit.

Galerie


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Sony Cyber-shot DSC-W50

8

Les plus

  • Stylé, joli, bien construit
  • Viseur, écran lumineux et précis
  • Assez avancé
  • Mise au point très rapide

Les moins

  • Zoom mal dosé

0

Ergonomie7

Fonctions8

Qualité d'image7



Retrouvez ces images ainsi que les photos des pages test à leur format natif dans le dossier
accessible depuis .

Le face à face en images

De quoi est capable chaque appareil lorsqu'il s'agit de photographier à une faible distance du sujet, de rapporter un cliché après le coucher du soleil ? La réponse en images.

En mode macro

Lorsque l'on tente de photographier en s'approchant au plus près du sujet, on remarque du premier coup que les performances des appareils sont bien différentes, certains permettant un rapprochement à 1 cm, d'autres restant à distance respectueuse du sujet au point de produire des photos qui n'évoquent plus vraiment la "macro". C'est le cas du Nikon Coolpix L6 notamment, qui peut frustrer un peu l'utilisateur, tant le fait de pouvoir faire des photos à faible distance est agréable. Certains appareils, les Canon A430, Olympus FE-200 et Pentax M20, disposent d'un mode dit "super macro" qui vient en complément du premier mode, en permettant un rapprochement encore plus conséquent. On note néanmoins à ce sujet la bonne performance du Sony W50 qui, sans même l'aide de ce second mode, permet de photographier à une très faible distance du sujet.

Canon PowerShot A430FujiFilm FinePix A700Kodak C433Nikon Coolpix L6
   


Olympus FE-200Pentax M20Ricoh Caplio RR730Sony CyberShot W50
  


Nuit

Sur cette épreuve de nuit, trois appareils sont nettement à la traine. On remarque dans un premier temps les Kodak C433 et Canon A430, dont l'image produite est si sombre que l'on distingue à peine le paysage. Manque de luminosité donc, mais également bruit relativement visible pour le Canon A430 qui ne semble définitivement pas taillé pour la photo de nuit. Le troisième appareil dont le rendu déçoit est le FE-200 d'Olympus. La Balance des blancs est pour le moins désagréable, beaucoup trop orangée, sachant que l'appareil ne permettra pas de faire mieux. Quel que soit le mode que l'on retiendra (automatique, paysage de nuit...) il délivrera une photo largement orangée, difficile à trouver encore "naturelle". Dommage.

Canon PowerShot A430FujiFilm FinePix A700Kodak C433Nikon Coolpix L6
? - f/2,8 - 1/8 sec100 Iso - f/2,8 - 1/7 sec80 Iso - f/2,7 - 1/2 sec800 Iso - f/3,2 - 0,5 sec

Olympus FE-200Pentax M20Ricoh Caplio RR730Sony CyberShot W50
400 Iso - f/3,5 - 1/2 sec400 Iso - f/3,1 - 1,6 sec128 Iso - f/2,8 - 2 sec80 Iso - f/2,8 - 2 sec


D'autres appareils auront également un peu de mal, mais dans une mesure bien moins conséquente, à compenser le rendu des éclairages électriques. C'est notamment le cas des FinePix A700 et Sony CyberShot W50. Quant à l'appareil qui délivre le rendu sinon le plus juste, du moins le plus flatteur, il s'agit incontestablement du Ricoh RR730. On remarquera pour finir que le bruit numérique est globalement bien géré, malgré des temps de pose assez élevés enclins à le faire apparaitre. Toutefois, il faut bien reconnaitre que les appareils qui optent pour des sensibilités élevées, comme le Nikon L6 et l'Olympus FE-200, ne sont pas épargnés par le phénomène, le L6 présentant notamment un ciel envahi de pixels parasites. Au contraire, d'autres appareils comme le FinePix A700 et le Sony W50, se font remarquer par des photos au rendu remarquablement propre et précis.

Le face à face en images (suite)

De quoi est capable chaque appareil lorsqu'il s'agit de photographier un sujet distant ou d'enregistrer une petite séquence vidéo ? La réponse en images.

Paysage

Ces photos dites de paysage, l'une prise en position grand-angle et l'autre en position téléobjectif, sont destinées à permettre d'apprécier l'angle de champ de l'objectif et la portée du zoom. Elles permettent également de se faire une idée de tendance de l'appareil à déformer les éléments situés en périphérie de l'image, les lignes étant incurvées vers l'extérieur en position grand-angle (on parlera de déformation en barillet) et vers l'intérieur (déformation dite en coussinet), lorsque l'on photographie au téléobjectif. Les appareils qui sortent d'emblée le plus du lot sont les Canon A430 et Olympus FE-200, tous deux se faisant remarquer par un zoom plus puissant que la moyenne (4 x pour le Canon A430 et 5 x pour le FE-200). Mais le FE-200 ne se contente pas uniquement d'un objectif puissant : il s'équipe également d'un vrai grand-angle, c'est à dire un objectif dont l'angle de champ est aussi large que possible de façon à permettre d'embrasser une grande partie de la scène. Et c'est effectivement celui qui incluera dans le cadre de la photo la plus grande partie du second bâtiment, celui caché derrière les arbres.

Canon PowerShot A430FujiFilm FinePix A700Kodak C433Nikon Coolpix L6

Olympus FE-200Pentax M20Ricoh Caplio RR730Sony CyberShot W50


On remarque ensuite qu'aucun appareil n'est totalement exempt de déformations grand-angle. Elles sont toutefois plus visibles sur certains appareils que sur d'autres, comme les Sony CyberShot W50, Olympus FE-200, FinePix A700 et Pentax M20. On remarque, à propos de ce dernier, la gestion un peu étrange de la Balance des blancs, exagérément bleutée.

On tourne !

Même si ce n'est pas là leur utilité première, les appareils photo numérique sont souvent sollicités pour tourner de petites séquences, en particulier lorsque l'on juge qu'une vidéo en dira plus long qu'une ou plusieurs images. Les courtes séquences que nous vous proposons sont destinées à vous aider à vous faire une idée des performances de l'appareil dans ce mode.

Canon PowerShot A430

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FujiFilm FinePix A700

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Kodak EasyShare C433

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Nikon Coolpix L6

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 Canon PowerShot A430 FujiFilm FinePix A700 Kodak C433Nikon Coolpix L6
Prise de photosNonNonNonNon
Résolution640 x 480 à 10 i/s ou 320 x 240 à 30 i/s ou 160 x 120 à 15 i/s320 x 240 pixels ou 160 x 120 pixels à 10 i/s640 × 480 à 13 i/s et 320 × 240 à 20 i/s640 x 480 et 320 x 240 à 30 ou i/s, et 160 x 120 à 15 i/s
SonOuiWav MonoOuiOui
FormatAVI Motion JpegAVI Motion JPEG Quicktime MOV-
Zoom actifOui---


 Olympus FE-200 Pentax M20 Ricoh Caplio RR730Sony CyberShot W50
Prise de photosNonNonNonNon
Résolution320 x 240 à 30 i/s ou 160 x 120 à 15 i/s640 x 480 ou 320 x 240 pixels à 30 ou 15 i/s320 x 240 à 20 i/s640 x 480 ou 320 x 240 à 30/16 i/s ou 160 x 112 à 8 i/s
SonOuiOuiOuiOui
FormatQuicktime Motion JpegQuickTime Motion JpegAVI Motion Jpeg MPEG VX
Zoom actif- ---


Olympus FE-200

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Pentax Optio M20

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Ricoh Caplio RR730

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Sony CyberShot DSC-W50

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On monte en sensibilité !

La montée en sensibilité est une des épreuves les plus délicates pour un appareil. En effet, monter en sensibilité (c'est à dire opter des valeurs du type 400 Iso, 800 Iso et plus) s'accompagne inévitablement d'une apparition du "bruit numérique", c'est à dire de pixels colorés parasites disséminés dans l'image. Ce bruit qui devient plus conséquent à mesure que l'on adopte des valeurs élevées prend une apparence différente selon les appareils. Très coloré chez certains, très fin chez d'autres... les appareils sont inégaux devant le phénomène. Certains seront pénalisés pour gérer le bruit par des pixels trop nombreux sur un petit capteur, tandis que d'autres se sortiront bien de l'exercice de montée en sensibilité du fait de la qualité du traitement du signal qu'ils recoivent. Pourquoi photographier comme nous l'avons fait, valeur après valeur, une même image ? Tout simplement pour savoir celle qui sera à ne pas dépasser (400 Iso le plus souvent), pour conserver une bonne qualité d'image.

Une question viendra à l'esprit de beaucoup : pourquoi monter ainsi en sensibilité si c'est pour rapporter des clichés dont les plus fins détails sont perdus au milieu de pixels de couleur ? Tout simplement, parce que sensibilité et vitesse d'obturation sont liées et que monter en sensibilité permet de diminuer de façon inversement proportionnelle le temps de pose. Essayez. Si votre appareil annonce un temps de pose de 1 seconde à 100 Iso, adoptez la valeur de 200 Iso et ce temps de pose passera à 0,5 seconde. Passez ensuite à 400 Iso et il ne sera plus que de 0,25 seconde, vous permettant ainsi de photographier à peu près sereinement à main levée, sans redouter de bouger pendant pendant la capture et donc de rapporter une photo floue. Magique ! Monter en Iso permet ainsi de photographier en intérieur ou dès que la lumière manque tout en bénéficiant d'un délai d'obturation raisonnable, et donc de laisser le flash là où il est. Toutefois, avant de goûter au plaisir de la photo sans flash et en haute sensibilité, il convient de savoir quelle est la sensibilité limite à ne pas dépasser (oubliez les 800 Iso si les photos sont par trop bruitées). Ce type de photo est en effet toujours un compromis avec la qualité d'image, et les images que nous proposons ici sont là pour vous aider à caractériser le bruit de l'appareil et à identifier cette limite.

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Nous vous invitons à télécharger cette petite scène en cliquant sur le lien présent en bas de la page consacrée à l'appareil


Canon PowerShot A430

Sur les photos du A430, le bruit commence à se faire remarquer à 200 Iso même si c'est encore très légèrement, en venant se loger dans les zones d'ombre. A 400 Iso il se remarque dans la totalité de l'image, en restant toutefois assez fin et assez peu coloré.

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L'A430 à 64, 100 et 200 Iso...

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... et à 400 Iso


Kodak EasyShare C433

Le bruit débute sur le C433 à 400 Iso. Il est alors présent mais remarquablement discret, en ce qu'il prend la forme d'un grain très peu coloré et très fin. L'image à 800 Iso est bien moins flatteuse, mais toutefois encore correcte. Ce qui gêne alors est moins le bruit lui-même (peu perceptible) que les effets des divers traitements logiciels, l'image étant notamment réduite de façon à ne pas dépasser la résolution de 1,1 million de pixels.

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Le C433 à 80, 100 et 200 Iso...

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... puis à 400 et 800 Iso


FujiFilm FinePix A700

Si Fuji s'est fait une réputation sur la question de la gestion du bruit numérique, ce n'est pas à tort. En effet, le fabricant excelle dans ce domaine, comme en témoigne un modèle comme le F30, capable de produire à 800 Iso des images presque exemptes de bruit, et autorisant une montée en sensibilité jusqu'à 3 200 Iso. Sans être doté du meilleur des technologies maison, ce A700 n'a pas du tout à rougir de ses performances. On remarque à peine un léger grain à 200 Iso et à peine plus à 400, sans qu'il ait la moindre coloration. C'est remarquable, et l'on aimerait que tous les appareils soient en mesure de faire aussi bien !

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L'A700 à 100, 200 et 400 Iso


Nikon Coolpix L6

Sur les photos produites par cet appareil, le bruit commence à se faire remarquer dès 200 Iso, en prenant la forme d'un grain léger et à peine coloré qui s'introduit dans l'ensemble de l'image. A près de 400 Iso, il reste peu coloré mais vient envahir encore plus sensiblement l'image, au point de donner l'impression d'un filtre, tandis qu'à 800 Iso, il vient la grêler au point d'en modifier la texture. Si ce bruit est somme toute acceptable (pas trop coloré, plutôt fin), il présente toutefois un inconvénient, celui de ne pouvoir être maîtrisé. Le Coolpix L6 est en effet dépourvu de réglage manuel de la sensibilité, ce qui fait que l'appareil « fera du gain » automatiquement entre sa sensibilité la plus basse et 800 Iso, sans que l'on puisse l'empêcher d'atteindre cette valeur extrême. Cette absence de contrôle sur ce paramètres est l'un des plus gros inconvénients des appareils automatiques.

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Le L6 à 200, 387 puis 800 Iso


Olympus FE-200

Le FE-200 ne permettant pas de contrôler manuellement la sensibilité, on aura des difficultés à juger de la montée progressive en bruit. On peut toutefois mentionner, en se rapportant cette fois à la photo de nuit de cet appareil, qu'il très largement présent à 400 Iso : coloré et dense, il donne un aspect moutonneux aux surfaces.

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Le FE-200 à 64 et 125 Iso


Pentax Optio M20

Comme souvent, le bruit se fait remarquer seulement à partir de 400 Iso. Il est alors présent mais extrêmement fin. Il est presque agréable en ce qu'il apporte un peu de grain sans les inconvénients des couleurs parasites et de la perte de détail. On note donc qu'on peut sans inquiétude laisser l'appareil sur sa position « Iso auto », dans laquelle il fait du gain entre 64 et 400 Iso. A 800 il est un peu plus présent, et à 1 600 Iso il envahit la totalité de l'image qui semble « grêlée ». Toujours relativement peu coloré est fin, on peut dire qu'il est somme tout encore peu dérangeant à cette sensibilité extrême.

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00412171-photo-apn-abordables-pentax-m20-100-iso.jpg
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Le M20 à 64, 100 et 200 Iso...

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00412174-photo-apn-abordables-pentax-m20-800-iso.jpg
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... puis à 400, 800 et enfin 1 600 Iso


Ricoh RR730

Le RR730 est celui qui s'autorise la plus faible montée en sensibilité, cette précaution étant sans doute dictée par son capteur bien chargé en pixels. A 64 Iso l'image est remarquablement nette et précise, piquée presque. A 100 Iso l'impression de netteté est toujours très forte et à 200 Iso, les détails sont toujours bien présent. On remarque toutefois que le bruit a fait son apparition dans les zones les plus sombres, et qu'il est sensiblement coloré. Ricoh a sans doute bien fait de ne pas chercher à monter au-delà, même si cela risque de réduire les possibilités de photographier en intérieur.

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Le RR730 à 64, 100 et 200 Iso


Sony CyberShot DSC-W50

Jusqu'à 200 Iso, les images du W50 sont épargnées par le bruit numérique. Il apparaît à 400 Iso et confirme sa présence à 800 Iso, en touchant toutefois exclusivement les zones les plus sombres. A 1 000, il est toujours absent des zones claires qui, néanmoins, changent un peu d'apparence en devenant quelque peu granuleuses du fait du traitement logiciel, traitement au demeurant plutôt convaincant. A 1 000 Iso, le bruit bien que présent n'est pas plus choquant que ça, à part dans les zones les plus sombres marquées de fréquentes taches rouges. On remarque enfin le manque de constante de l'appareil dans sa mesure l'éclairage, avec des clichés tantôt bleutés, tantôt orangés, tantôt rougeâtres !

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Le Sony W50 à 80, 100 et 200 Iso...

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... puis à 400, 800 et 1 000 Iso

Performances

Dans cette partie, nous nous sommes intéressés aux performances des appareils. De la mise sous tension, aux délais de mise au point en forte et faible luminosité à celui d'attente entre deux images, nous avons confronté les appareils aux mêmes conditions de prise de vue. Nous avons essayé de vous offrir des mesures aussi précises que possible, notamment en reproduisant à de nombreuses reprises les manipulations. Présentées sous forme de graphiques, ces mesures permettent de comparer rapidement les principales performances des appareils. L'appareil le plus rapide à la mise sous tension n'est pas nécessairement le plus rapide à la mise au point. Tous les appareils ont des points forts et faibles.

Mise sous tension (en secondes)

Même si cette mesure n'est pas de toutes celle qui a le plus d'importance (on manque plus souvent une photo parce que l'on cherchait l'appareil au fond du sac que parce qu'il a mis trop de temps à se mettre sous tension), elle est toutefois révélatrice des capacités de l'appareil. Ici les écarts sont de 1 pour 5, le W50 de Sony étant disponible presque sitôt l'allumage et le C433 de Kodak plutôt 5 secondes après, les indications apparaissant au bout de quelques secondes et la vue elle-même seulement dans un second temps. Entre ces deux extrèmes, le gros des appareils recquiert 3 secondes avant de pouvoir enregistrer une première photo. Puisqu'il s'agit d'une majorité, on sera tenté de qualifier ce délai de correct. Dans les faits, ces trois secondes ne sont pas vraiment pesantes. Ce sont plutôt les appareils qui se mettent sous tension en 1 ou 2 secondes qui provoqueront la surprise !

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Mise au point en forte lumière (en secondes)

Alors que le délai de mise au point a longtemps été le point faible des Appareils photo numériques, et plus particulièrement des compacts entrée de gamme, on peut remarquer au regard de ces mesures que ces appareils petits prix n'ont plus tant à rougir de leurs performances. Certes 1 seconde, c'est encore un temps d'attente "élevé" qui peut faire échouer des clichés, en particulier toutes les photos sur le vif. Pour autant, il s'agit d'un délai raisonnable et on ne pourra pas jeter la pierre à un appareil sous ce pretexte. Donc à l'exception du Coolpix L6 qui est vraiment à la traine, les compacts de notre comparatif donnent globablement satisfaction. Il nous faut toutefois à nouveau dire un mot particulier sur le W50, qui sort à nouveau du lot avec un délai de mise au point quasi-nul lorsque la lumière est abondante. On verra que la donne change lorsque cette même lumière se fait rare, mais en attendant la prestation est de celles qui retiennent l'attention. Ce graphique ne rend pas compte d'un autre très bon résultat, celui du Caplio RR730 qui, lorsque son autofocus est mis sur la position paysage, est également capable d'une mise au point sans délai. Possesseurs de cet appareil, pensez à utiliser ce réglage pour vos prises de vue distantes.

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Mise au point en faible luminosité (en secondes)

Le manque de lumière est un des principaux obstacles, avec le manque de constraste, à la mise au point. Les appareils perdent généralement une bonne part de leur réactivité et nombreux sont ceux qui échouent tout simplement à faire la mise au point. C'est notamment le cas du si performant W50, qui malgré un faisceau autofocus assez puissant ne brille pas sur cet aspect. Son écran reste par ailleurs très sombre, ce qui nous empêchera de voir correctement la scène, là où d'autres ont un écran qui s'éclaircit pour s'adapter à ce manque de lumière général. Les écarts, même s'ils vont du simple au double, ne sont pas des plus significatifs. On retiendra toutefois la relativement bonne performance du Olympus FE-200 et les "scores" un peu décevants des modèles Nikon, Sony et Pentax.

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Délai entre deux images (en secondes)

Combien de temps devrai-je patienter, sitôt une première photo dans la boîte, avant de pouvoir en enregistrer une seconde ? Cette question n'est pas anecdotique, loin de là. Très souvent, c'est même ce point qui donnera naissance aux principaux griefs à l'encontre de l'appareil. On regardera l'écran noir que l'appareil affiche pendant l'enregistrement de l'image, ou bien le petit message nous invitant à patienter le temps de l'écriture du fichier sur la carte, et pendant ce temps, on verra s'envoler quelques bonnes occasions de photos. Le Nikon Coolpix L6 et l'Olympus FE-200 sont vraiment, avec un temps d'attente de 5 secondes entre deux photos, de ceux qui mettront les nerfs à rude épreuve, et le second d'autant plus qu'il est dépourvu de mode d'acquisition rapide d'image. Concrètement, cela signifie qu'il ne peut pas enregistrer plusieurs images consécutives en un court intervalle de temps, alors que la plupart des appareils sont capables de "rafales" de l'ordre de trois images en quelques secondes. Ce mode d'acquisition rapide d'image fait également défaut au C433 de Kodak, qui nous obligera à patienter 3 secondes avant de pouvoir prendre un nouveau cliché, et qui nous nécessitera également une demie-pression sur le déclencheur pour revenir en mode prise de vue.

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Conclusion

Nous voici parvenus au terme de ce comparatif, et donc au moment il convient d'apporter une réponse à la délicate question : quel appareil choisir ? On commencera prudemment, en faisant remarquer qu'aucun appareil ne démérite vraiment. Certes, ce jugement d'emblée assez favorable s'explique en partie par le caractère abordable des compacts présentés, une conclusion juste se devant de prendre en compte le rapport qualité / prix. Ces appareils à moins de 300 euros sont donc globalement une bonne surprise et n'ont pas outre mesure à rougir de la comparaison avec leurs grands frères des gammes supérieures. Reste à entrer dans le détail de façon à voir quels appareils sortent vraiment du lot, et pourquoi.

Trois appareils se distinguent particulièrement à nos yeux : le Ricoh Caplio RR730, le FujiFilm FinePix A700 et le Sony Cyber-shot DSC-W50. Que font-ils pour cela ? Les deux premiers apparaissent comme des compacts parmi les plus simples et les plus agréables à utiliser : le RR730 surprend très agréablement par son ergonomie et l'habileté avec laquelle il place quelques réglages avancés à portée de main, sans venir compliquer le moins du monde l'utilisation pour les débutants. Le FinePix A700 est également un appareil des plus simples que l'on utilisera sans se poser de questions, les quelques fonctions avancées qu'il possède étant judicieusement reléguées au fond des menus. Ces deux appareils sont vraiment à conseiller, tant pour leur ergonomie et leur simplicité (nous n'avons pas oublié que nous nous adressons non seulement aux petits budgets, mais également aux débutants) que pour leur qualité d'image. Le premier est capable de clichés très piqués et le second de photos exemptes de bruit même à la sensibilité maximale. Reste à dire un mot sur le W50. Ce compact se fait également remarquer par ses photos nettes et précises, mais aussi par son style (il est si « beau » qu'on ne pense pas le moins du monde en le regardant avoir à faire à un compact « petit prix ») et par d'autres qualités comme sa rapidité au déclenchement et son confort de visée. S'il faut mettre un bémol à propos de cet appareil, ce sera en attirant l'attention sur le fait qu'il est peut-être, bien que simple également, moins « rassurant » que les deux modèles déjà mentionnés et un peu plus onéreux.

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Les Ricoh Caplio RR730, FujiFilm FinePix A700 et Sony Cyber-shot DSC-W50 se distinguent particulièrement


D'autres modèles donnent également satisfaction, mais dans une moindre mesure. Le Pentax Optio M20 est ainsi un appareil des plus convaincants, ergonomique et complet mais (puisqu'il y a un mais), également un appareil qui nous arrive sans chargeur ni batterie Lithium Ion, obligeant donc ceux qui souhaitent bénéficier de la très intéressante autonomie de 700 clichés par charge à débourser 100 euros supplémentaires pour les acquérir. L'Olympus FE-200 se fait quant à lui remarquer par les qualités de son zoom, à la fois grand-angle et bon téléobjectif, deux caractéristiques assez remarquables pour cette gamme de prix.

Restent les Canon PowerShot A430 et Kodak EasyShare C433 qui ont plusieurs points en commun, parmi lesquelles un boîtier assez large et un écran de dimensions réduites, deux caractéristiques en retrait qui expliquent en partie les très petits prix auxquels ils sont proposés : respectivement 179 et 129 euros. Si ces petits prix nous incitent à l'indulgence, ils ne doivent toutefois pas nous empêcher de faire remarquer que ces appareils échouent en partie dans leur mission, qui était non seulement d'être bons marché mais également simples. L'A430 débousolle ainsi avec des intitulés en anglais sur son boîtier et des menus bien trop denses. Quant au C433, qui lui s'embarrasse de moins de réglages, il déçoit par son ergonomie avec notamment une molette mal conçue et peu confortable. On ne peut terminer sans un dernier mot sur le Nikon Coolpix L6 qui, de tous ces compacts, est celui qui nous aura semblé le moins convaincant. Le confort de visée n'est effectivement pas au rendez-vous, la mise au point se fait longuement attendre, les fonctions d'assistance embarrassent plus qu'elles n'aident et la qualité d'image n'est pas des plus exceptionnelles.

L'un de ces compacts vous intéresse ? Retrouvez-le dans le :
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Comparer les prix du Canon PowerShot A430
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Comparer les prix du FujiFilm FinePix A700
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Comparer les prix du Kodak EasyShare C433
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Comparer les prix du Nikon Coolpix L6
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Comparer les prix du Olympus FE-200
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Comparer les prix du Pentax Optio M20
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Comparer les prix du Ricoh Caplio RR730
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Comparer les prix du Sony CyberShot W50
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