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Après les désistements de Suez-Telefonica et de Bouygues Telecom, les opérateurs étrangers NTT DoCoMo, Deutsche Telekom et Telefonica s'intéressent aux deux licences UMTS restant à pourvoir.
Dans le cadre de son partenariat avec Hutchison et KPN, NTT DoCoMo numéro un japonais de la téléphonie mobile a fait part de son intérêt pour l'acquisition d'une licence UMTS en France. NTT DoCoMo chercherait l'appui d'un opérateur local. En Europe, Deutsche Telekom observe avec attention la situation après les défections du consortium Suez-Telefonica et de Bouygues Telecom. Quant au groupe espagnol Telefonica, après avoir renoncé à son association avec Suez Lyonnaise des Eaux, il se dit à nouveau intéressé par l'offre. Deux licences UMTS doivent trouver preneur. Bouygues avait refusé le soutien financier de Telecom Italia (la holding BDT qui contrôle Bouygues à 55% est elle même détenue à 19,6% par Telecom Italia Mobile) alors qu'une augmentation du capital semblait indispensable pour payer la licence (32,5 milliards de francs). Début 2002, le Ministère de l'Economie et des Finances proposera un nouvel appel à candidatures et n'a pas exclu de modifier le calendrier et le montant des licences UMTS. Martin Bouygues va-t-il lui aussi revenir sur sa décision si les conditions du premier appel d'offres sont révisées ? Partenaire de choix, le troisième opérateur mobile français dispose d'une base solide de clients et d'une connaissance du marché national qui ne peuvent laisser les autorités indifférentes.
Dans le cadre de son partenariat avec Hutchison et KPN, NTT DoCoMo numéro un japonais de la téléphonie mobile a fait part de son intérêt pour l'acquisition d'une licence UMTS en France. NTT DoCoMo chercherait l'appui d'un opérateur local. En Europe, Deutsche Telekom observe avec attention la situation après les défections du consortium Suez-Telefonica et de Bouygues Telecom. Quant au groupe espagnol Telefonica, après avoir renoncé à son association avec Suez Lyonnaise des Eaux, il se dit à nouveau intéressé par l'offre. Deux licences UMTS doivent trouver preneur. Bouygues avait refusé le soutien financier de Telecom Italia (la holding BDT qui contrôle Bouygues à 55% est elle même détenue à 19,6% par Telecom Italia Mobile) alors qu'une augmentation du capital semblait indispensable pour payer la licence (32,5 milliards de francs). Début 2002, le Ministère de l'Economie et des Finances proposera un nouvel appel à candidatures et n'a pas exclu de modifier le calendrier et le montant des licences UMTS. Martin Bouygues va-t-il lui aussi revenir sur sa décision si les conditions du premier appel d'offres sont révisées ? Partenaire de choix, le troisième opérateur mobile français dispose d'une base solide de clients et d'une connaissance du marché national qui ne peuvent laisser les autorités indifférentes.