Starfield, testé et très apprécié par Clubic, souffre d'une attrition considérable de sa base de joueurs sur Steam. On apprend en effet que la dernière production de Bethesda n'en dénombre plus que 9 000… bien loin de l'inextinguible popularité de Skyrim.
97 %. C'est le pourcentage (impressionnant) de joueurs Steam ayant déserté Starfield, moins de six mois après son lancement. À son pic de popularité, et toujours sur la plateforme de Valve, le dernier RPG de Bethesda avait atteint 330 273 joueurs en simultané. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 9 000 à explorer les environnements cosmiques du titre, contre plus de 25 000 à arpenter les chemins étroits de Bordeciel dans The Elder Scrolls V: Skyrim, dont la sortie remonte pourtant à novembre 2011.
Starfield largement délaissé sur Steam
Lancement majeur pour Bethesda en septembre, Starfield aura donc fait long feu auprès des joueurs Steam. Il faut dire que si le titre a été bien accueilli chez Clubic, il n'était pas exempt de défauts, et avait reçu lors de sa sortie des critiques mitigées de la part de la presse et des joueurs. Ses nombreux bugs, son interface peu ergonomique, et ses voyages spatiaux décevants avaient notamment irrité une partie de la communauté.
Sur Steam, le titre souffre ainsi d'évaluations « moyennes » en ce mois de février, tandis qu'en janvier, les avis le concernant étaient majoritairement « négatifs ». De nombreux joueurs se plaignaient alors d'un jeu globalement ennuyeux, décrivant pour certains un RPG « stérile et sans prise de risque, conçu pour plaire au plus grand nombre », pour d'autres un titre souffrant « d'un excès de néant ».
Un titre surtout porté par le Game Pass ?
Bethesda soutient bien Starfield, mais en se contentant pour l'instant surtout d'en corriger les bugs. Toutes les six semaines, le jeu profite ainsi d'une mise à jour. La dernière regroupait ainsi plus de 100 correctifs, mais sans pour autant déployer des nouveautés intéressantes pour les joueurs en mal d'aventure.
Reste que les chiffres relayés par PCGamesN sont ceux de Steam. Ils ne prennent donc pas du tout en compte la popularité éventuelle de Starfield sur Xbox, et surtout sur le Game Pass (sur lequel le jeu est disponible depuis sa sortie). Cela étant dit, l'abandon de Starfield par une immense majorité des joueurs Steam, qui ont payé pour y jouer, reste un très mauvais présage pour Bethesda.
- Du Bethesda pur jus...
- Histoire principale réussie
- Exploration fort bien vue
À trop en attendre, on est forcément déçus. Non, Starfield n’est pas une révolution ludique et il ne sera pas aussi marquant que Red Dead Redemption 2, la faute à des imprécisions de gameplay et des choix de conception discutables. L’impossibilité d’utiliser le moindre moyen de transport ou la relative mollesse des combats sont parmi les plus notables.
Bien sûr, la notion de « voyage rapide » et, plus généralement, la gestion des transports spatiaux posent un vrai problème. Starfield n’est pas non plus le jeu le plus abouti sur un strict plan technique avec son moteur graphique daté et ses nombreux petits écrans de chargement. Enfin, c’est l’ergonomie générale d’une interface utilisateur sortie d’un esprit passablement tordu que nous regrettons.
Nous regrettons, certes, mais pas au point de nous gâcher les joies de l’exploration. Moins dense, mais aussi plus accessible que celle de No Man’s Sky, celle-ci donne envie d’aller toujours plus loin et il est difficile de décoller d’une planète sans une « analyste complète ». Les multiples factions et leurs missions contribuent aussi à ne pas nous faire décrocher alors que le contenu est proprement phénoménal.
Tout ça pour dire que la recette Bethesda fonctionne toujours aussi bien, d’autant qu’elle est ici renouvelée par la thématique spatiale, suffisante pour convaincre certains joueurs hésitants. Les réfractaires au style Bethesda ne réviseront pas leur jugement. En revanche, ce Starfield est incontestablement la meilleure porte d’entrée sur les jeux du studio américain. Nous, on y retourne !
À trop en attendre, on est forcément déçus. Non, Starfield n’est pas une révolution ludique et il ne sera pas aussi marquant que Red Dead Redemption 2, la faute à des imprécisions de gameplay et des choix de conception discutables. L’impossibilité d’utiliser le moindre moyen de transport ou la relative mollesse des combats sont parmi les plus notables.
Bien sûr, la notion de « voyage rapide » et, plus généralement, la gestion des transports spatiaux posent un vrai problème. Starfield n’est pas non plus le jeu le plus abouti sur un strict plan technique avec son moteur graphique daté et ses nombreux petits écrans de chargement. Enfin, c’est l’ergonomie générale d’une interface utilisateur sortie d’un esprit passablement tordu que nous regrettons.
Nous regrettons, certes, mais pas au point de nous gâcher les joies de l’exploration. Moins dense, mais aussi plus accessible que celle de No Man’s Sky, celle-ci donne envie d’aller toujours plus loin et il est difficile de décoller d’une planète sans une « analyste complète ». Les multiples factions et leurs missions contribuent aussi à ne pas nous faire décrocher alors que le contenu est proprement phénoménal.
Tout ça pour dire que la recette Bethesda fonctionne toujours aussi bien, d’autant qu’elle est ici renouvelée par la thématique spatiale, suffisante pour convaincre certains joueurs hésitants. Les réfractaires au style Bethesda ne réviseront pas leur jugement. En revanche, ce Starfield est incontestablement la meilleure porte d’entrée sur les jeux du studio américain. Nous, on y retourne !
Source : PCGamesN