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Après avoir officiellement repris les rênes du pouvoir, l'autorité intérimaire irakienne tente auprès de l'ICANN de récupérer le suffixe Internet ".iq".
A la suite du transfert de pouvoir de la force armée américaine au gouvernement intérimaire irakien fin juin 2004 - le second conflit US/Irak a débuté au printemps 2003 - le pays souhaite assurer sa propre sécurité et récupérer son nom domaine Internet : ".iq".
L'exécutif irakien a récemment demandé à l'organisme international chargé de superviser Internet et attribution des noms de domaine, ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), de réattribuer au pays l'extension ".iq".
Selon une analyse de Kieren McCARTHY publiée le 30 juin dernier par le webzine britannique The Register (www.theregister.co.uk/2004/06/30/iraq_internet_domain), ce suffixe Internet aurait été créé en 1997. Ce suffixe serait la propriété d'InfoCom Corp., une société texane dirigée par un homme d'affaires d'origine palestinienne, installé aux Etats-Unis depuis plus de 25 ans.
Quoi qu'il en soit, l'extension en ".iq" n'aurait jamais vraiment été exploitée, la direction d'InfoCom Corp., soupçonnée d'avoir alimenté financièrement et matériellement (armes) certains mouvements considérés comme dangereux pour la sécurité américaine, à maille à partir avec la justice US.
Dans ce contexte, l'ICANN a confirmé avoir renseigné la Commission irakienne des télécommunications et médias sur la procédure à suivre pour récupérer le suffixe Internet ".iq". Il est très probable que le pays, aujourd'hui dirigée par les siens - sous tutelle américaine officieuse, mais réelle - puisse effectivement mettre la main sur ".iq".
L'Afghanistan post-taliban, elle-même dans un rapport ambivalent avec les Etats-Unis, a récupéré son nom de domaine, le ".af", six mois après en avoir fait la demande à l'ICANN.
En Irak, les infrastructures, télécoms et réseaux en particulier, sont en cours de reconstruction sous l'œil de Washington. Les autorités américaines estiment qu'à l'heure actuelle, 6% des irakiens ont accès à Internet. Si le pays récupère "iq", certaines sociétés soutenues à l'international, des expatriés et des diplomates seront vraisemblablement les premiers à en profiter.
A la suite du transfert de pouvoir de la force armée américaine au gouvernement intérimaire irakien fin juin 2004 - le second conflit US/Irak a débuté au printemps 2003 - le pays souhaite assurer sa propre sécurité et récupérer son nom domaine Internet : ".iq".
L'exécutif irakien a récemment demandé à l'organisme international chargé de superviser Internet et attribution des noms de domaine, ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), de réattribuer au pays l'extension ".iq".
Selon une analyse de Kieren McCARTHY publiée le 30 juin dernier par le webzine britannique The Register (www.theregister.co.uk/2004/06/30/iraq_internet_domain), ce suffixe Internet aurait été créé en 1997. Ce suffixe serait la propriété d'InfoCom Corp., une société texane dirigée par un homme d'affaires d'origine palestinienne, installé aux Etats-Unis depuis plus de 25 ans.
Quoi qu'il en soit, l'extension en ".iq" n'aurait jamais vraiment été exploitée, la direction d'InfoCom Corp., soupçonnée d'avoir alimenté financièrement et matériellement (armes) certains mouvements considérés comme dangereux pour la sécurité américaine, à maille à partir avec la justice US.
Dans ce contexte, l'ICANN a confirmé avoir renseigné la Commission irakienne des télécommunications et médias sur la procédure à suivre pour récupérer le suffixe Internet ".iq". Il est très probable que le pays, aujourd'hui dirigée par les siens - sous tutelle américaine officieuse, mais réelle - puisse effectivement mettre la main sur ".iq".
L'Afghanistan post-taliban, elle-même dans un rapport ambivalent avec les Etats-Unis, a récupéré son nom de domaine, le ".af", six mois après en avoir fait la demande à l'ICANN.
En Irak, les infrastructures, télécoms et réseaux en particulier, sont en cours de reconstruction sous l'œil de Washington. Les autorités américaines estiment qu'à l'heure actuelle, 6% des irakiens ont accès à Internet. Si le pays récupère "iq", certaines sociétés soutenues à l'international, des expatriés et des diplomates seront vraisemblablement les premiers à en profiter.
