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Sans surprise, la Ligue critique l'offensive judiciaire envisagée en France contre les internautes suspectés de téléchargement "illégal" de musique en ligne.
Connue pour ses diatribes anti-LEN (loi sur l'économie numérique), la ligue Odebi (www.odebi.org) a fait part mardi de son opposition aux poursuites judiciaires contre des internautes suspectés de téléchargements en ligne, gratuits et "illégaux".
Il est probable que les premières poursuites en France d'utilisateurs de réseaux P2P (peer-to-peer) tels Kazaa et Limewire débutent en juillet 2004, conformément aux vœux de différentes "autorités" du disque dont la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) et le SNEP (Syndicat national de l'édition phonographique).
"La question de la légalité des échanges de fichiers en P2P est loin d'être tranchée", a souligné la Ligue Odebi dans son communiqué daté du 29 juin 2004. Pour la Ligue, "gérer une problématique complexe par des poursuites en justice d'internautes est une grave erreur qui nuira aux intérêts économiques de l'industrie du disque."
La Ligue estime en effet que "l'agressivité" de cette industrie aura "pour seul effet de détériorer un peu plus son image déplorable, en démontrant sa capacité à faire des exemples."
Par ailleurs, Odebi dénonce "la vaste campagne de désinformation menée depuis des mois par l'industrie du disque afin d'imputer la baisse des ventes de Cd audio à l'utilisation des réseaux P2P", et soutient "le droit à la copie privée".
Outre-Atlantique, depuis le lancement en septembre 2003 de l'offensive de la RIAA (Recording Industry Association of America) contre les fans du P2P, l'organisation, qui défend les intérêts des majors (Warner Music Group, Universal Music, EMI, Sony Music, BMG), a poursuivi en justice plus de 3000 particuliers !
La France va-t-elle suivre "la voix" de la RIAA ?
Connue pour ses diatribes anti-LEN (loi sur l'économie numérique), la ligue Odebi (www.odebi.org) a fait part mardi de son opposition aux poursuites judiciaires contre des internautes suspectés de téléchargements en ligne, gratuits et "illégaux".
Il est probable que les premières poursuites en France d'utilisateurs de réseaux P2P (peer-to-peer) tels Kazaa et Limewire débutent en juillet 2004, conformément aux vœux de différentes "autorités" du disque dont la SCPP (Société civile des producteurs phonographiques) et le SNEP (Syndicat national de l'édition phonographique).
"La question de la légalité des échanges de fichiers en P2P est loin d'être tranchée", a souligné la Ligue Odebi dans son communiqué daté du 29 juin 2004. Pour la Ligue, "gérer une problématique complexe par des poursuites en justice d'internautes est une grave erreur qui nuira aux intérêts économiques de l'industrie du disque."
La Ligue estime en effet que "l'agressivité" de cette industrie aura "pour seul effet de détériorer un peu plus son image déplorable, en démontrant sa capacité à faire des exemples."
Par ailleurs, Odebi dénonce "la vaste campagne de désinformation menée depuis des mois par l'industrie du disque afin d'imputer la baisse des ventes de Cd audio à l'utilisation des réseaux P2P", et soutient "le droit à la copie privée".
Outre-Atlantique, depuis le lancement en septembre 2003 de l'offensive de la RIAA (Recording Industry Association of America) contre les fans du P2P, l'organisation, qui défend les intérêts des majors (Warner Music Group, Universal Music, EMI, Sony Music, BMG), a poursuivi en justice plus de 3000 particuliers !
La France va-t-elle suivre "la voix" de la RIAA ?
