Ghost Recon : Desert Siege

02 avril 2002 à 14h40
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Les développeurs de chez Red Storm n'ont pas traîné et moins de quatre mois après la sortie de leur dernier bébé, "Ghost Recon", voilà qu'ils accouchent d'un add-on. Voyons voir si la machine à développer n'a pas été un peu trop rapide.

En Décembre dernier, nous étions tombés sous le charme de Ghost Recon. Alliant réalisme et gameplay (ce qui n'est jamais évident), il était pour nous LE meilleur jeu du genre. Il avait d'ailleurs été difficile de lui trouver beaucoup de défauts. Qu'apporte, sur le papier, l'extension Desert Siege que nous testons aujourd'hui ? Une nouvelle campagne solo de huit missions, deux nouveaux modes et quatre nouvelles maps pour le multijoueur, 21 nouveaux personnages et trois nouvelles armes.

Desert Siege, je Ghost Recon-nait

Précisons tout d'abord qu'il est indispensable de posséder Ghost Recon pour être à même d'en exploiter l'extension. Le théâtre des opérations a déménagé et c'est en Afrique qu'a lieu la campagne. L'équipe de "Ghosts" que vous dirigez est envoyée en soutien de l'ONU... Sable et poussière en perspective.

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Il ne faut pas très longtemps pour se rendre compte que ni l'interface, ni les commandes et ni le gameplay n'ont changé : pas une nouveauté autre que graphique ne saute aux yeux. Il ne faut pas longtemps non plus pour se laisser reconquérir par le jeu lui-même (si tant est qu'on aie arrêté d'y jouer depuis). La sensation de stress est encore une fois bien présente pendant une bonne partie de chaque mission. Ce point est d'ailleurs amplifié par un niveau de difficulté rehaussé. Dès la première mission et même en mode facile, il faudra allier tactique et précision pour s'en sortir. Voilà qui ne devrait pas déplaire aux adeptes du premier opus.

Ghost Recon tirait son charme de la diversité de ses missions et Desert Siege ne manque pas de reprendre cette caractéristique. On se retrouve à empêcher la destruction d'une raffinerie par une escouade de démolisseurs, à détruire une batterie anti-aérienne ennemie correctement défendue ou encore à protéger un convoi de camions de l'ONU. Une mission de nuit et un autre se déroulant à l'aube sont également là pour varier encore les plaisirs.

Plus regerttable, l'intelligence artificielle des ennemis n'a pas non plus évolué. On est bien sûr à des milliers de kilomètres d'un Return to Castle Wolfenstein où un garde est à peine troublé par un coup de feu, mais il y a encore du boulot. Il est ainsi toujours aussi facile d'user et abuser du sniper pour faire le vide avant de lancer les équipes d'assaut. Pour ne citer qu'un seul exemple mentionnons le cas d'un groupe d'ennemis dont l'un des soldats vient de se faire "sniper" et qui saura se mettre à plat ventre mais très rarement à couvert.

Il est également dommage que les développeurs n'aient pas jugé bon d'augmenter la taille de la carte de commandement. Même avec une grande résolution, celle-ci est toujours bien petite, cela ne semblait pourtant pas bien compliqué.

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Côté jeu multijoueur, le plus gros défaut (à mon humble avis) n'a pas été corrigé. La liste de tous les serveurs n'est toujours pas accessible depuis le jeu et il faudra soit remplir manuellement une liste d'adresses IP de serveurs, soit passer par le navigateur Web maison (Ubi.com) pour chercher une partie libre et s'y connecter. Avec la sortie du dernier patch et de nombreux serveurs qui n'ont pas encore été mis à jour, il n'est pas rare d'avoir à faire cinq ou six aller-retour entre le jeu et le navigateur pour trouver un place. C'est lourd et c'est long. Un système de « master server » du type de celui de Half-Life, Unreal ou plus récemment Return to Castle Wolfenstein aurait certainement apporté un bon coup de pouce à la communauté online de Ghost Recon.


Quand on aime, on ne compte pas

Proposé à 22 euros, Desert Siege n'apporte finalement pas beaucoup de nouveautés. Les huit missions solos risquent d'être "atomisées" rapidement par les accrocs de Ghost Recon auxquels se destine cette extension, on aurait pu en espérer au moins une vingtaine. Les nouvelles armes et les nouveaux personnages apportent un peu de nouveauté mais on reste sur notre faim.

Reste que Ghost Recon est un excellent jeu et que Desert Siege est donc une extension pour un excellent jeu. Les passionnés du premier poursuivront l'aventure avec grand plaisir, les autres continueront à s'aguerrir sur le premier et sur le Net dans l'attente d'une extension plus conséquente.

Graphisme : 14/20
Bande son : 15/20
Intérêt : 14/20
Durée de vie : 10/20
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