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L'étude menée par l'IAB et PricewaterhouseCoopers montre que les revenus de l'e-pub en France ont dépassé le cap symbolique du milliard pour l'année 2000
La publicité en l'an 2000 n'aurait-elle pas souffert de la morosité des marchés et de la crise entourant les start-up ? C'est en tous cas ce que laisse penser l'étude publiée par l'IAB et PricewaterhouseCoopers : avec 1,209 milliard de francs nets investis en 2000, le marché de l'e-pub a enregistré une croissance de + 134 % par rapport au montant des revenus bruts 1999. Attention toutefois, au changement de méthodologie, les chiffres publiés les années antérieures étaient bruts (tarifs catalogue) tandis que ceux de cette année sont nets correspondant aux tarif appliqués aux annonceurs après remise et avant déduction de l'éventuelle commission d'agence ou de régie.
Premier constat : le marché de la pub a subi un tassement inhabituel en octobre, montrant l'importance de l'impact sur le secteur de la crise qui a touché la bourse, avant de repartir à la hausse pour les fêtes de fin d'année.
Représentant 76,7 % du montant total de l'e-pub en 2000, le bandeau demeure le format publicitaire le plus utilisé même si sa part a légèrement baissé ( 87 % en 1999).
Parallèlement, les différents formats issus des partenariats se développent : le sponsoring voit sa part relative augmenter de 10 % à 12,6 % entre 1999 et 2000, tandis que l'e-mail, les publi-rédactionnels, co-production de contenus progresse de 2 % à 10,7 %.
Côté annonceurs, tous les secteurs d'activité économiques sont représentés puisque les 46 secteurs répertoriés auraient investi dans le média Internet au cours de l'année écoulée. Avec quelques disparités pourtant : Les deux premiers secteurs annonceurs en 2000 sont les nouveaux médias (internet pur) avec 32 % du total et la VPC avec 15 %. Le secteur bancaire représente 11 % du montant de l'e-pub en 2000, les acteurs du voyage-tourisme-transport, 5 % et les télécoms, 4 %.
Ces chiffres paraissent rassurant mais on attend toujours l'arrivée des secteurs traditionnels comme les « lessiviers », véritable force de frappe dans la publicité traditionnelle. Par ailleurs, on peut aussi se demander quel est le bilan du premier trimestre 2001, période pendant laquelle la crise touchant l'e-pub a semblé s'accentuer et si cette dernière ne va pas provoquer la faillite de nombreuses régies ou du moins une restructuration du secteur...
La publicité en l'an 2000 n'aurait-elle pas souffert de la morosité des marchés et de la crise entourant les start-up ? C'est en tous cas ce que laisse penser l'étude publiée par l'IAB et PricewaterhouseCoopers : avec 1,209 milliard de francs nets investis en 2000, le marché de l'e-pub a enregistré une croissance de + 134 % par rapport au montant des revenus bruts 1999. Attention toutefois, au changement de méthodologie, les chiffres publiés les années antérieures étaient bruts (tarifs catalogue) tandis que ceux de cette année sont nets correspondant aux tarif appliqués aux annonceurs après remise et avant déduction de l'éventuelle commission d'agence ou de régie.
Premier constat : le marché de la pub a subi un tassement inhabituel en octobre, montrant l'importance de l'impact sur le secteur de la crise qui a touché la bourse, avant de repartir à la hausse pour les fêtes de fin d'année.
Représentant 76,7 % du montant total de l'e-pub en 2000, le bandeau demeure le format publicitaire le plus utilisé même si sa part a légèrement baissé ( 87 % en 1999).
Parallèlement, les différents formats issus des partenariats se développent : le sponsoring voit sa part relative augmenter de 10 % à 12,6 % entre 1999 et 2000, tandis que l'e-mail, les publi-rédactionnels, co-production de contenus progresse de 2 % à 10,7 %.
Côté annonceurs, tous les secteurs d'activité économiques sont représentés puisque les 46 secteurs répertoriés auraient investi dans le média Internet au cours de l'année écoulée. Avec quelques disparités pourtant : Les deux premiers secteurs annonceurs en 2000 sont les nouveaux médias (internet pur) avec 32 % du total et la VPC avec 15 %. Le secteur bancaire représente 11 % du montant de l'e-pub en 2000, les acteurs du voyage-tourisme-transport, 5 % et les télécoms, 4 %.
Ces chiffres paraissent rassurant mais on attend toujours l'arrivée des secteurs traditionnels comme les « lessiviers », véritable force de frappe dans la publicité traditionnelle. Par ailleurs, on peut aussi se demander quel est le bilan du premier trimestre 2001, période pendant laquelle la crise touchant l'e-pub a semblé s'accentuer et si cette dernière ne va pas provoquer la faillite de nombreuses régies ou du moins une restructuration du secteur...
