0
A l'occasion du prochain sommet de Stockholm, le commissaire Erkki Liikanen propose aux Etats de l'Union d'harmoniser leur politique vis à vis de l'UMTS
L'Europe au secours de la téléphonie mobile ? A l'occasion du prochain sommet de Stockholm, le commissaire européen à la société de l'information, Erkki Liikanen, propose aux Etats de l'Union d'harmoniser leur politique vis à vis des licences UMTS de téléphonie cellulaire de troisième génération.
Le Commissaire invite ainsi les Etats mais aussi les opérateurs et les constructeurs à une discussion "ouverte", afin de recréer un cercle vertueux pour ce secteur, durement ébranlé par plusieurs mois d'hystérie collective et durement sanctionné par la bourse ces derniers temps.
L'Europe est marquée par de très grandes disparités entre la Suède, qui a sagement opté pour des attributions gratuites, et l'Angleterre, l'Allemagne, ou encore, dans une moindre mesure, la France, exigeants des dizaines de milliards de francs par licence, rendant l'accès à ces technologies limité, par défaut, aux zones rentables et aux européens les plus fortunés.
Bruxelles redoute plus particulièrement les distorsons de concurrence et les risques financiers que certains opérateurs sont obligés de prendre afin de s'acquiter du paiement de ces licences. Des poids lourds comme , British Telecom, Vodaphone ou Deutsche Telekom sont ainsi lourdement endettées, bien au delà de 50% de leurs fonds propres.
On notera au passage que l'Etat Français, encore principal actionnaire de France Telecom, aura donc directement contribué à l'effondrement du cours en bourse de l'opérateur, en exigeant des licences hors de prix, alors même que personne n'est en mesure d'affirmer que le marché tiendra ses promesses. Un comble pour un gouvernement de gauche aux réflexes de petit spéculateur, mais aux effets autrement plus dévastateurs.
L'Europe au secours de la téléphonie mobile ? A l'occasion du prochain sommet de Stockholm, le commissaire européen à la société de l'information, Erkki Liikanen, propose aux Etats de l'Union d'harmoniser leur politique vis à vis des licences UMTS de téléphonie cellulaire de troisième génération.
Le Commissaire invite ainsi les Etats mais aussi les opérateurs et les constructeurs à une discussion "ouverte", afin de recréer un cercle vertueux pour ce secteur, durement ébranlé par plusieurs mois d'hystérie collective et durement sanctionné par la bourse ces derniers temps.
L'Europe est marquée par de très grandes disparités entre la Suède, qui a sagement opté pour des attributions gratuites, et l'Angleterre, l'Allemagne, ou encore, dans une moindre mesure, la France, exigeants des dizaines de milliards de francs par licence, rendant l'accès à ces technologies limité, par défaut, aux zones rentables et aux européens les plus fortunés.
Bruxelles redoute plus particulièrement les distorsons de concurrence et les risques financiers que certains opérateurs sont obligés de prendre afin de s'acquiter du paiement de ces licences. Des poids lourds comme , British Telecom, Vodaphone ou Deutsche Telekom sont ainsi lourdement endettées, bien au delà de 50% de leurs fonds propres.
On notera au passage que l'Etat Français, encore principal actionnaire de France Telecom, aura donc directement contribué à l'effondrement du cours en bourse de l'opérateur, en exigeant des licences hors de prix, alors même que personne n'est en mesure d'affirmer que le marché tiendra ses promesses. Un comble pour un gouvernement de gauche aux réflexes de petit spéculateur, mais aux effets autrement plus dévastateurs.