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DG de PriceRunner.com, nouveau guide d'achat d'origine suédoise, Roman CAREL présente son entreprise et analyse l'évolution du commerce électronique
JB - Roman CAREL, bonjour. Fondateur du Negociateur.com puis DG de PriceRunner.com, pouvez vous présenter votre parcours personnel ?
RC - Bonjour. J'ai 24 ans et je suis diplômé de l'institut international du Multimédia de la faculté Léonard de Vinci à la Défense. Cette formation pousse en particulier à la création de projets liés au multimédia et au e-commerce. J'ai donc lancé avec Céline BONAN LeNegociateur.com, premier guide d'achat du web français dès 1999.
Nous avons été racheté courant 2000 par le suédois PriceRunner.com après avoir eu quelques difficultés pour boucler un second tour de table. Nous sommes très satisfaits de ce choix.
JB - Pouvez vous présenter plus précisément PriceRunner ?
RC - PriceRunner.com est un site très intéressant pour le e-commerce. Nous nous définissons comme le « google du guide d'achat ».
Ce qui a permis à Google de supplanter , c'est la pertinence de ses réponses. Tout comme Google, PriceRunner.com a la volonté de répondre de manière pertinente aux requêtes des internautes en les aidant à choisir les bons produits, en identifiant les prix les plus bas, tant sur le web que parmi les plus gros distributeurs français.
C'est un mariage entre une base de données de produits et un moteur de recherche sur le web. Nous identifions donc d'abord le produit recherché par le consommateur et ensuite, nous recherchons les prix de ce dernier, sur le web et en offline.
JB - Pouvez vous expliquer votre système de pige tarifaire offline ?
RC - Pige n'est pas le bon mot, je préfère parler de « PriceRunner », c'est la métaphore des agents intelligents qui parcourent le web pour trouver les meilleurs prix et aussi de cette armée de « price runners » qui travaillent à mi-temps chez nous pour aller récupérer les prix selon un processus établi par un cabinet de conseil pour mettre à jour notre base de données.
JB - Combien de marchands surveillez-vous ? Quels sont les accords commerciaux ?
RC - Aujourd'hui, PriceRunner référence environ 5 nouveaux marchands par semaine et nous aurons environ 55 marchands le jour du lancement. Tout comme au Danemark, la Suède, l'Angleterre, la Hollande et l'Allemagne, notre ambition est de référencer l'ensemble des distributeurs du marché.
Tous les marchands seront donc référencés de manière exhaustive et nous n'avons pas d'accord de reversement avec ces derniers. Par contre, nous leur proposerons d'acheter des mises en avant de leur marque ou de leurs services.
JB - PriceRunner s'appuie sur une plate-forme européenne. Quelles synergies avez vous établies avec le reste du réseau ?
RC - Notre base permet au consommateur de comparer les prix sur tous les pays européens dans lesquels PriceRunner est implanté. Cela constitue une véritable plus value à quelques mois du lancement de l'Euro.
JB - Combien de produits sont référencés ? Qu'est ce qui se vend le mieux ?
RC - Nous avons observé que les internautes plébiscitaient les produits bruns : électronique, informatique, téléphonie. Mais nous constatons néanmoins un vif intérêt pour les produits blancs d'électro-ménager.
Notre base de produits compte actuellement 22.000 références avec des fiches détaillées en France et près de 100.000 dans l'ensemble de l'Europe. Nous sommes très attentifs au développement de cette base car elle constitue une véritable valeur ajoutée pour nos produits.
JB - Vous avez une offre internet mobile avec WAP et SMS. Pouvez vous expliquer son fonctionnement ?
RC - Tout comme pour notre site web, notre site WAP permet de consulter des fiches produits ou encore d'accéder aux meilleurs prix. PriceRunner a d'ailleurs été élu meilleur site WAP de Suède et compte près de 350.000 visites mensuelles.
Outre le WAP, nous avons aussi développé notre plate-forme pour le SMS. Il suffit au consommateur de saisir sur son téléphone une requête du style « prix T28 » ou « fiche T28 » et de l'envoyer à un numéro spécial fourni par l'opérateur pour disposer, quelques secondes plus tard, des meilleurs prix ou de la fiche signalétique pour le T28 d'Ericsson par exemple.
Ces applications mobiles sont très pratiques dans les magasins qui affirment rembourser la différence si on trouve moins cher ailleurs !
JB - L'un de vos concurrents, Arithmedia, se positionne sur le marché des études sur le comportement des internautes. Est-ce un axe qui vous intéresse ?
RC - Les études seront l'une des activités principales de PriceRunner. Mais nous ne souhaitons pas mener d'études comportementales sur les internautes, pour ne pas risquer de porter atteinte à leur vie privée. Par contre, nous fournirons des études à destination des fabricants pour les aider à mieux connaître la perception de leurs produits auprès des « internateurs », les internautes consommateurs
JB - Des guides d'achat comme BuyCentral, Kelkoo, LeGuide ou Toobo existent depuis plus d'un an sur le web français. Quelle est votre stratégie de développement pour rattraper votre retard ?
RC - Nous avons un budget de communication assez important sur le marché français, qui se compte en dizaines de millions de francs. Nous avons donc cette chance de pouvoir communiquer pour faire connaître PriceRunner. Car je ne pense pas que nous puissions être comparés à ces entreprises, même si Toobo a essayé de se rapprocher de notre concept. Nous sommes les seuls à véritablement répondre aux besoins du consommateur grâce à notre guide produit tout en trouvant le meilleur prix, en ligne et hors ligne. Nous avons donc une réelle valeur ajoutée et notre communication, assez choc, le fera savoir.
JB - La NetEconomie traverse un période difficile depuis 1 an. Quel est votre sentiment ?
RC - Internet a révolutionné le quotidien de millions de personnes et d'entreprises mais il est vrai que le e-commerce prendra plus de temps que prévu pour s'implanter. Le marché va se consolider et il faudra de plus en plus respecter le client internaute en lui apportant le meilleur service. Patientons encore un peu et nous devrions bientôt pouvoir redevenir optimistes.
JB - Roman CAREL, je vous remercie.
JB - Roman CAREL, bonjour. Fondateur du Negociateur.com puis DG de PriceRunner.com, pouvez vous présenter votre parcours personnel ?
RC - Bonjour. J'ai 24 ans et je suis diplômé de l'institut international du Multimédia de la faculté Léonard de Vinci à la Défense. Cette formation pousse en particulier à la création de projets liés au multimédia et au e-commerce. J'ai donc lancé avec Céline BONAN LeNegociateur.com, premier guide d'achat du web français dès 1999.
Nous avons été racheté courant 2000 par le suédois PriceRunner.com après avoir eu quelques difficultés pour boucler un second tour de table. Nous sommes très satisfaits de ce choix.
JB - Pouvez vous présenter plus précisément PriceRunner ?
RC - PriceRunner.com est un site très intéressant pour le e-commerce. Nous nous définissons comme le « google du guide d'achat ».
Ce qui a permis à Google de supplanter , c'est la pertinence de ses réponses. Tout comme Google, PriceRunner.com a la volonté de répondre de manière pertinente aux requêtes des internautes en les aidant à choisir les bons produits, en identifiant les prix les plus bas, tant sur le web que parmi les plus gros distributeurs français.
C'est un mariage entre une base de données de produits et un moteur de recherche sur le web. Nous identifions donc d'abord le produit recherché par le consommateur et ensuite, nous recherchons les prix de ce dernier, sur le web et en offline.
JB - Pouvez vous expliquer votre système de pige tarifaire offline ?
RC - Pige n'est pas le bon mot, je préfère parler de « PriceRunner », c'est la métaphore des agents intelligents qui parcourent le web pour trouver les meilleurs prix et aussi de cette armée de « price runners » qui travaillent à mi-temps chez nous pour aller récupérer les prix selon un processus établi par un cabinet de conseil pour mettre à jour notre base de données.
JB - Combien de marchands surveillez-vous ? Quels sont les accords commerciaux ?
RC - Aujourd'hui, PriceRunner référence environ 5 nouveaux marchands par semaine et nous aurons environ 55 marchands le jour du lancement. Tout comme au Danemark, la Suède, l'Angleterre, la Hollande et l'Allemagne, notre ambition est de référencer l'ensemble des distributeurs du marché.
Tous les marchands seront donc référencés de manière exhaustive et nous n'avons pas d'accord de reversement avec ces derniers. Par contre, nous leur proposerons d'acheter des mises en avant de leur marque ou de leurs services.
JB - PriceRunner s'appuie sur une plate-forme européenne. Quelles synergies avez vous établies avec le reste du réseau ?
RC - Notre base permet au consommateur de comparer les prix sur tous les pays européens dans lesquels PriceRunner est implanté. Cela constitue une véritable plus value à quelques mois du lancement de l'Euro.
JB - Combien de produits sont référencés ? Qu'est ce qui se vend le mieux ?
RC - Nous avons observé que les internautes plébiscitaient les produits bruns : électronique, informatique, téléphonie. Mais nous constatons néanmoins un vif intérêt pour les produits blancs d'électro-ménager.
Notre base de produits compte actuellement 22.000 références avec des fiches détaillées en France et près de 100.000 dans l'ensemble de l'Europe. Nous sommes très attentifs au développement de cette base car elle constitue une véritable valeur ajoutée pour nos produits.
JB - Vous avez une offre internet mobile avec WAP et SMS. Pouvez vous expliquer son fonctionnement ?
RC - Tout comme pour notre site web, notre site WAP permet de consulter des fiches produits ou encore d'accéder aux meilleurs prix. PriceRunner a d'ailleurs été élu meilleur site WAP de Suède et compte près de 350.000 visites mensuelles.
Outre le WAP, nous avons aussi développé notre plate-forme pour le SMS. Il suffit au consommateur de saisir sur son téléphone une requête du style « prix T28 » ou « fiche T28 » et de l'envoyer à un numéro spécial fourni par l'opérateur pour disposer, quelques secondes plus tard, des meilleurs prix ou de la fiche signalétique pour le T28 d'Ericsson par exemple.
Ces applications mobiles sont très pratiques dans les magasins qui affirment rembourser la différence si on trouve moins cher ailleurs !
JB - L'un de vos concurrents, Arithmedia, se positionne sur le marché des études sur le comportement des internautes. Est-ce un axe qui vous intéresse ?
RC - Les études seront l'une des activités principales de PriceRunner. Mais nous ne souhaitons pas mener d'études comportementales sur les internautes, pour ne pas risquer de porter atteinte à leur vie privée. Par contre, nous fournirons des études à destination des fabricants pour les aider à mieux connaître la perception de leurs produits auprès des « internateurs », les internautes consommateurs
JB - Des guides d'achat comme BuyCentral, Kelkoo, LeGuide ou Toobo existent depuis plus d'un an sur le web français. Quelle est votre stratégie de développement pour rattraper votre retard ?
RC - Nous avons un budget de communication assez important sur le marché français, qui se compte en dizaines de millions de francs. Nous avons donc cette chance de pouvoir communiquer pour faire connaître PriceRunner. Car je ne pense pas que nous puissions être comparés à ces entreprises, même si Toobo a essayé de se rapprocher de notre concept. Nous sommes les seuls à véritablement répondre aux besoins du consommateur grâce à notre guide produit tout en trouvant le meilleur prix, en ligne et hors ligne. Nous avons donc une réelle valeur ajoutée et notre communication, assez choc, le fera savoir.
JB - La NetEconomie traverse un période difficile depuis 1 an. Quel est votre sentiment ?
RC - Internet a révolutionné le quotidien de millions de personnes et d'entreprises mais il est vrai que le e-commerce prendra plus de temps que prévu pour s'implanter. Le marché va se consolider et il faudra de plus en plus respecter le client internaute en lui apportant le meilleur service. Patientons encore un peu et nous devrions bientôt pouvoir redevenir optimistes.
JB - Roman CAREL, je vous remercie.
