Célébrant son 1000e hotspot WiFI, Orange promet plus de services mais pas de baisse des prix

18 février 2004 à 00h00
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L'imminence du lancement de l'UMTS ne freine pas l'engagement d'Orange dans le Wifi. A peine un an après l'inauguration de son premier hotspot en février 2003, Orange célèbre l'ouverture de son 1000e point d'accès cette semaine au palais brogniart à Paris.

En réalité, Orange dispose déjà de 1031 Hotspots déployés à travers la France et compte atteindre d'ici la fin de l'année le chiffre de 2500 hotspots en son nom, via des propriétaires de sites comme le groupe Accor, AirFrance ou les stations Total, et vise 2000 hotspots supplémentaire, déployés en partenariat avec Wanadoo, pour des établissements de plus petite taille comme les cafés ou les petits hôtels.

Didier Quillot, PDG d'Orange France, indique : " C'est notre mission d'opérateur de télécommunications mobiles que de permettre au plus grand nombre de garder le lien avec son environnement, quand on est loin de chez soi ou de son bureau, en toute sérénité et le plus simplement possible".

Orange met l'accent sur la simplicité d'accès au service en multipliant les solutions de paiement (cartes prépayées, carte bleue, facture orange ou wanadoo, sms, appel téléphonique surtaxé, etc...), en proposant une hotline et en multipliant les accords d'interopérabilité avec d'autres WISP, afin de proposer une couverture la plus large possible à ses clients.

Interrogé sur l'initiative de Mac Donald's et Meteor Networks visant à proposer du WiFi gratuit à leurs clients, Didier Quillot répond simplement que "ce qui est gratuit n'a pas de valeur"; même si Orange ne revendique que quelques milliers de clients par mois sur son réseau WiFi, l'opérateur ne semble pas vouloir baisser ses prix et refuse l'idée d'un forfait illimité à court terme, craignant sans doute une cannibalisation de l'UMTS.

Jugeant que le "WiFi est un marché d'opérateurs et non d'acteurs opportunistes", Orange met donc l'accent sur la qualité de service, la sécurité ou encore la couverture et promet 20 millions d'euros d'investissement supplémentaires en 2004 pour attirer des consommateurs dans ses hotspots mais refuse de s'engager dans une guerre tarifaire avec les opérateurs alternatif. Reste à connaître l'avis des clients, pas forcément enthousiastes à l'idée de payer 10 euros un accès WiFi de deux heures alors que certains FAI proposent un accès ADSL d'un mois pour à peine 15 euros...
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