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AB - Monsieur GANTZER bonjour. Après avoir frôlé le dépôt de bilan l'an dernier, comment se porte l'opérateur large bande Global Crossing aujourd'hui ?
SG - Global Crossing se porte de mieux en mieux. Nous avons considérablement restructuré l'entreprise en 2002, en divisant les coûts d'exploitation par 3, tout en conservant l'immense majorité de nos clients, et ce, en dépit de notre mise sous chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites au début de l'année 2002.
Cela nous a amenés à afficher un EBIDTA positif (Earnings Before Interest, Tax and Depreciation Accumulated) à partir de septembre 2002, et a dégagé un cash FlOw positif sur le mois de décembre 2002.
Ces bonnes performances ont convaincu le conglomérat Hutchison Whampoa de Hong Kong et l'opérateur singapourien Singapore Technologies Telemedia d'investir dans Global Crossing. Ces opérations nous permettent de sortir du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, sortie que nous espérons finalisée dans le courant du printemps 2003.
AB - Global Crossing a été choisi pour déployer un service à large bande passante pour Dante, organisation britannique chargée de la gestion de GEANT, réseau paneuropéen dédié à la recherche. Quels ont été les atouts de Global Crossing par rapport à la concurrence sur ce projet ?
SG - Dante a choisi Global Crossing pour la fourniture d'un service de transit IP multi-Gigabit. Ce service permettra à la communauté des chercheurs de plus de 30 pays, soit quelques 3000 réseaux liés à la recherche et à l'éducation, de se connecter au réseau mondial, Internet.
Le choix de Global Crossing s'explique d'une part par la couverture internationale de son réseau, avec une présence dans plus de 200 villes et 27 pays. D'autre part, du fait de son expérience préalable des réseaux de recherche, notre société a démontré qu'elle comprenait les spécifications particulières de Dante, et qu'elle était en mesure de lui fournir une solution adaptée.
AB - En France, quelles sont les principales références, opérateurs et entreprises, de Global Crossing ?
SG - France Télécom, Equant, AT&T, Telecom Developpement, LD Com, Tradingcom, Wavecrest, Nerim et Free comptent parmi les principaux opérateurs et fournisseurs d'accès en France utilisant le réseau de Global Crossing pour des services de données ou de voix. Parmi les entreprises multinationales : Alcatel, Axa, Schlumberger-Sema, BNP-Paribas, Société Générale et Total.
AB - Après l'éclatement de la bulle Internet et à l'heure du second conflit américano-irakien, quels sont les leviers de croissance du secteur des télécommunications ?
SG - Bien sûr, les deux facteurs que vous mentionnez renforcent l'incertitude sur le secteur des télécommunications. Cependant le trafic est là, il croît et reste peu affecté par la conjoncture mondiale. Notre filiale américaine a même constaté une augmentation de l'activité depuis l'ouverture du conflit.
Je pense que des opérateurs qui ont réussi à adapter leurs coûts au nouvel environnement, et qui disposent d'actifs uniques, comme une base de clientèle fidèle, ou un réseau, ou une marque forte, sont à même de profiter de la conjoncture présente.
AB - Quelles sont les perspectives de développement pour Global Crossing sur le marché européen, en France notamment ?
SG - Notre priorité en 2003 est la conquête de nouveaux clients, ainsi que la fourniture de nouveaux services à nos clients existants.
Pour ce faire, nous avons récemment renforcé notre effectif commercial, en particulier vers les grandes entreprises. Nous lançons également de nouveaux services, comme les services supervisés (Managed Services), qui nous permettent de répondre aux besoins globaux d'une entreprise en matière de communication, ou encore Ready-Access Web Meeting, un service de visioconférence par Internet.
AB - Stéphane GANTZER, je vous remercie pour ces observations.
SG - Global Crossing se porte de mieux en mieux. Nous avons considérablement restructuré l'entreprise en 2002, en divisant les coûts d'exploitation par 3, tout en conservant l'immense majorité de nos clients, et ce, en dépit de notre mise sous chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites au début de l'année 2002.
Cela nous a amenés à afficher un EBIDTA positif (Earnings Before Interest, Tax and Depreciation Accumulated) à partir de septembre 2002, et a dégagé un cash FlOw positif sur le mois de décembre 2002.
Ces bonnes performances ont convaincu le conglomérat Hutchison Whampoa de Hong Kong et l'opérateur singapourien Singapore Technologies Telemedia d'investir dans Global Crossing. Ces opérations nous permettent de sortir du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, sortie que nous espérons finalisée dans le courant du printemps 2003.
AB - Global Crossing a été choisi pour déployer un service à large bande passante pour Dante, organisation britannique chargée de la gestion de GEANT, réseau paneuropéen dédié à la recherche. Quels ont été les atouts de Global Crossing par rapport à la concurrence sur ce projet ?
SG - Dante a choisi Global Crossing pour la fourniture d'un service de transit IP multi-Gigabit. Ce service permettra à la communauté des chercheurs de plus de 30 pays, soit quelques 3000 réseaux liés à la recherche et à l'éducation, de se connecter au réseau mondial, Internet.
Le choix de Global Crossing s'explique d'une part par la couverture internationale de son réseau, avec une présence dans plus de 200 villes et 27 pays. D'autre part, du fait de son expérience préalable des réseaux de recherche, notre société a démontré qu'elle comprenait les spécifications particulières de Dante, et qu'elle était en mesure de lui fournir une solution adaptée.
AB - En France, quelles sont les principales références, opérateurs et entreprises, de Global Crossing ?
SG - France Télécom, Equant, AT&T, Telecom Developpement, LD Com, Tradingcom, Wavecrest, Nerim et Free comptent parmi les principaux opérateurs et fournisseurs d'accès en France utilisant le réseau de Global Crossing pour des services de données ou de voix. Parmi les entreprises multinationales : Alcatel, Axa, Schlumberger-Sema, BNP-Paribas, Société Générale et Total.
AB - Après l'éclatement de la bulle Internet et à l'heure du second conflit américano-irakien, quels sont les leviers de croissance du secteur des télécommunications ?
SG - Bien sûr, les deux facteurs que vous mentionnez renforcent l'incertitude sur le secteur des télécommunications. Cependant le trafic est là, il croît et reste peu affecté par la conjoncture mondiale. Notre filiale américaine a même constaté une augmentation de l'activité depuis l'ouverture du conflit.
Je pense que des opérateurs qui ont réussi à adapter leurs coûts au nouvel environnement, et qui disposent d'actifs uniques, comme une base de clientèle fidèle, ou un réseau, ou une marque forte, sont à même de profiter de la conjoncture présente.
AB - Quelles sont les perspectives de développement pour Global Crossing sur le marché européen, en France notamment ?
SG - Notre priorité en 2003 est la conquête de nouveaux clients, ainsi que la fourniture de nouveaux services à nos clients existants.
Pour ce faire, nous avons récemment renforcé notre effectif commercial, en particulier vers les grandes entreprises. Nous lançons également de nouveaux services, comme les services supervisés (Managed Services), qui nous permettent de répondre aux besoins globaux d'une entreprise en matière de communication, ou encore Ready-Access Web Meeting, un service de visioconférence par Internet.
AB - Stéphane GANTZER, je vous remercie pour ces observations.
