Bouygues Telecom et B&You renouvellent l'opération « week-end de surf illimité », qui vise à susciter la montée en gamme de ses abonnés existants... et présage peut-être d'un futur forfait vraiment illimité.
Du samedi 25 janvier à minuit à dimanche 26 janvier à minuit, Bouygues Telecom et sa division low cost B&You ne factureront pas ou ne décompteront pas les connexions à Internet de leurs clients (saufs des bénéficiaires d'offres prépayées). L'Internet mobile sera donc réellement illimité, sans aucun quota (voir la mise en œuvre ci-dessous).
L'opérateur espère ainsi donner goût à l'Internet mobile à ceux qui n'en bénéficient pas, et aux quotas élevés des forfaits Sensation haut de gamme à ceux qui en bénéficient. S'il parvient à convaincre des abonnés il obtient des hausses d'au moins 10 euros/mois, et relève ainsi l'ARPU, le revenu moyen par utilisateur, le principal indicateur de la santé financière d'un opérateur.
Vers un forfait totalement illimité ?
Mais une autre hypothèse est plausible. Et si Bouygues Telecom testait grandeur nature l'impact de la levée des quotas d'Internet ? Et s'il envisageait le lancement d'au moins un forfait totalement illimité ?
Comment expliquer autrement que l'opérateur renouvelle une opération à laquelle ses abonnés ont déjà eu droit au mois de décembre, alors que ce n'est pas le peu de clients qui a pu souscrire en moins de deux mois qui peut le justifier ? En outre l'opérateur tend déjà fortement vers l'illimité ces derniers mois, avec ses forfaits Sensation incluant 8 ou 16 Go pour des tarifs raisonnables, ses forfaits Bbox Nomad incluant jusqu'à 32 Go et plus récemment son offre professionnelle incluant 50 Go. Alors qu'en Europe le volume moyen échangé sur une connexion ADSL serait de plus ou moins 30 Go/mois.
Pour une fois Bouygues Telecom pourrait être celui qui jette un pavé dans la marre, et plus seulement celui qui répond le plus rapidement aux annonces de Free Mobile, comme ce fut dernièrement le cas avec la généralisation de la 4G puis avec l'intégration sans surcoût du roaming.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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