C'est au tour de Numericable de lancer un forfait téléphonique low cost à 10 euros, sans tambour ni trompette, en le proposant sur son site Internet mais sans annonce officielle. C'est pourtant l'un des plus intéressants du segment.
Numericable emboite ainsi le pas aux divisions low cost des opérateurs historiques mais aussi à quelques autres opérateurs virtuels, qui ont successivement lancé des forfaits à 10 euros en réponse à celui à 2 euros de Free.
Ce nouveau « forfait 2h » de Numericable s'aligne en fait sur celui de B&You, filiale de Bouygues Telecom dont il utilise lui aussi le réseau et les infrastructures. Pour 10 euros/mois, ce forfait sans engagement et sans mobile subventionné inclut donc 2 heures d'appels, les SMS et MMS en illimité, comme quasi tous les autres forfaits du segment, mais c'est l'un des rares à inclure également 20 Mo d'Internet.
Une bonne recette gâchée par d'importants frais fixes
Pour 10 euros/mois, le forfait à 2 euros de Free peut par exemple donner droit à 2 h d'appels, à 20 Mo d'Internet et à 300 SMS. Il est plus rentable pour ceux qui auraient besoin d'un quota plus important, puisque le mégaoctet supplémentaire n'est facturé que 0,06 euro, contre 0,40 chez Numericable.
Notons également l'existence d'un palier équivalent du forfait ajustable de Zero Forfait, le Forfait Équitable, qui inclut 2 h d'appels, 200 SMS et 200 Mo d'Internet pour le même prix.
Le nouveau forfait de Numericable serait donc parmi les plus intéressants du segment... s'il n'y avait pas d'importants frais fixes, comme nous l'a fait remarquer un de nos lecteurs. Numericable facture effectivement 50 euros de frais d'ouverture (sauf à ceux qui sont déjà clients Numericable) puis 50 euros en cas de résiliation, ce qui correspond à un peu plus de 4 euros supplémentaires par mois sur 24 mois. Or à 14 euros/mois en moyenne, ce forfait ne présente plus aucun intérêt.
Quoi qu'il en soit, le « forfait 2h » de Numericable est disponible dès à présent depuis son site Internet. Comme
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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