L'avenir de l'« Eee Pad Memo » était on ne peut plus incertain, plus d'un an après son annonce et suite à celle d'une autre tablette de 7 pouces, mais sa toute récente mise en vente à Taiwan en dit long.
Annoncée simultanément à la fameuse Transformer au CES 2011, l'étonnante « Memo ME171 » a écumé les salons internationaux (CeBIT puis Computex), avant de se faire tuer dans l'œuf par une « Memo ME370T » au CES 2012, à la fois plus performante et moins chère.
Elle a pourtant été mise en vente à Taiwan, au prix public d'environ 500 dollars, ce qui tend à confirmer la rumeur selon laquelle la « Memo ME370T » pourrait devenir la « Google Nexus Tablet », et par conséquent lui libérer la voie.
La réponse d'Asus à la Samsung Galaxy Tab 7.7 se concrétise donc. L'« Eee Pad Memo ME171 » est effectivement une tablette remplissant les fonctions d'un téléphone mobile, en l'occurrence au moyen d'un « Eee Pad Memic », un combiné Bluetooth fourni d'origine et muni d'un écouteur, d'un microphone, de boutons décrocher et raccrocher, et d'un écran LCD monochrome translucide.
La tablette s'articule finalement autour d'un écran WXGA Super IPS+, prenant en charge une saisie au stylet (fourni) mais pas la 3D sans lunettes, contrairement à ce qui fut évoqué un temps. Elle abrite un modeste SoC Qualcomm MSM8620, comprenant un CPU double-cœur à 1,2 GHz, 1 Go de mémoire vive, 16 Go de mémoire interne, un emplacement microSDHC, des capteurs frontaux à 1,3 et dorsaux à 5 millions de pixels, du Bluetooth 2.1, du Wi-Fi N, de la 3G, du micro-HDMI et du micro-USB. L'ensemble repose malheureusement sur Android 3.2 Honeycomb, et non sur Android 4.0 Ice Cream Sandwich.
L'« Asus Eee Pad Memo ME171 » a donc fait ses débuts à Taiwan au prix public de 500 dollars. Aucune date ni aucun prix ne sont en revanche communiqués pour le reste du monde.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre
passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur
expertise quotidiennement.
