LG a aujourd'hui annoncé en collaboration avec l'opérateur américain T-Mobile le lancement de la « G-Slate ». Timidement présentée au CES, l'autre tablette Android 3.0 du salon se dévoile enfin de manière plus détaillée, à l'aube du MWC, l'occasion de découvrir qu'elle rivalise avec la tant attendue Motorola Xoom.
La « LG G-Slate » fait parti de cette future génération de tablettes fonctionnant sous Android 3.0 « Honeycomb », déclinaison adaptée aux tablettes du système d'exploitation mobile de Google.
Affichage et capture en relief
Elle présente pour commencer la particularité, sans que ce ne soit surprenant, d'être entièrement tournée vers la « 3D ». Non seulement son écran tactile multipoint de 8,9 pouces peut restituer le relief, au moyen d'une paire de lunettes toutefois, mais surtout elle arbore une paire de capteurs filmant en Full HD 1080p stéréoscopique. Regrettons au passage que le fabricant n'ait pas retenu le procédé de l'auto-stéréoscopie, tout particulièrement indiqué pour un dispositif mobile.
Lancée dans un premier temps aux États-Unis, elle y exploite en outre le réseau 4G, qui offre des débits nettement supérieurs à ceux obtenus en 3G ou même 3G+.
Une fiche technique encore incomplète
La « G-Slate » abrite à cet effet, et d'une manière générale :
une puce tout-en-un (SoC) NVIDIA Tegra 2, comportant notamment un CPU double-cœur ARM Cortex-A9 cadencé à 1 GHz et un GPU assurant l'accélération matérielle de la vidéo jusqu'en 1080p
32 Go de mémoire interne
deux capteurs dorsaux à 5 millions de pixels chacun, associés à une LED
un capteur frontal à 2 millions de pixels
une sortie HDMI 1.4a, prenant en charge la 3D en 1080p
un accéléromètre, un gyroscope et un capteur de lumière
La fiche technique complète de la « LG G-Slate » n'est en revanche toujours pas connue.
La « LG G-Slate » sera lancée au « printemps » en exclusivité chez l'opérateur américain T-Mobile, pour un tarif lui non plus non communiqué. Aucune information n'a encore été communiquée pour le marché européen.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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