En direct de Las Vegas. En plus des ses concepts d'éclairage améliorant la sécurité, Audi a également présenté des innovations liées au confort, avec deux systèmes de pilotage automatique.
Les voitures d'Audi ne pourront pas conduire automatiquement dans n'importe quelle situation tout de suite. Pour cela, il faut encore des équipements lourds et un premier apprentissage manuel, comme c'est notamment le cas chez Google.
Mais Audi complète peu à peu les automatismes. À ce jour, ses voitures les plus haut de gamme sont en mesure de gérer l'allure sur voie rapide, en vitesse de croisière ou dans les bouchons, mais le conducteur doit toujours gérer la direction.
Avec le concept « Piloted Driving », la voiture peut conduire automatiquement dans les bouchons au point de laisser le conducteur vaquer à d'autres occupations. Concrètement, lorsque le conducteur se retrouve dans un bouchon, la voiture lui propose automatiquement d'engager le « piloted driving ». Après avoir pressé sur un bouton sur le volant, il peut retirer ses pieds des pédales et ses mains du volant. La voiture se maintiendra dans sa file jusqu'à ce que le bouchon se résorbe et/ou que le conducteur reprenne la main, pour changer de file ou de direction. Dès que le mode automatique est engagé, les fonctions du système d'info-divertissement habituellement accessibles seulement à l'arrêt sont de nouveau disponibles.
Dans le même registre, le concept « Piloted Parking » permet à la voiture de se garer toute seule, littéralement, sans même que personne ne soit à bord. La voiture ne sait pas seulement faire un créneau ou se garer en épis, elle peut potentiellement rejoindre une place de parking à plusieurs dizaines de mètres.
Le conducteur peut donc descendre de sa voiture devant l'entrée de sa maison, puis demander à sa voiture d'aller se garer automatiquement dans son garage. Lorsqu'il ressort de chez lui, il déclenche de son téléphone la sortie de la voiture, qui reviendra seule au pied de sa porte. La fonction pourrait fonctionner dans des parkings publics, à condition qu'ils puissent transmettre l'emplacement des places disponibles et leur gabarit, via GSM ou Wi-Fi.
Dans tous les cas, ces technologies dignes de la science fiction pourraient être mises sur le marché d'ici la fin de la décennie.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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