MicroVision, une société spécialisée dans les vidéoprojecteurs miniatures, expose au CES 2012 le prototype de sa nouvelle génération de « PicoMagic », reposant sur le « PicoP Gen2 Display Engine ». Ce futur pico-projecteur a plus d'une corde à son arc !
Les vidéoprojecteurs de MicroVision reposent sur un procédé laser, qui offre une multitude d'avantages dans le cadre de la miniaturisation. Pour commencer ils consommeraient moins d'énergie que des pico-projecteurs équivalents à procédé DLP. En outre ils ne requièrent aucune mise au point, et atteignent leur état de fonctionnement optimal en seulement 5 secondes.
Un seul rayon laser balaye pour ce faire la surface d'affichage au moyen d'un miroir semi-conducteur à haute fréquence, changeant l'angle de projection 30 millions de fois par seconde. La couleur est quant à elle obtenue en modulant la fréquence.
Le résultat est une image HD 720p (1280 x 720 pixels), une première pour un pico-projecteur selon le fabricant, d'une luminosité maximale de 30 lumens, d'un taux de contraste de 25 000:1, de quoi projeter jusqu'à une diagonale de 200 pouces (5 m). Le ratio de projection est de 1:1, c'est-à-dire qu'on obtient une diagonale de 1 m en projetant d'une distance d'autant.
Et pour ne rien gâcher, la surface d'affichage peut devenir tactile, au moyen d'un dispositif réfléchissant à l'apparence d'un stylo, qui permet au vidéoprojecteur d'identifier quels rayons sont obstrués et d'en déduire la position. Le profil Bluetooth HID est alors utilisé pour émuler une souris standard avec quasiment n'importe quel appareil.
Le « PicoP Gen2 Display Engine » est encore à l'état de prototype et aucune date ni aucun prix ne sont pour l'heure communiqués. MicroVision commercialise en revanche d'ores et déjà le « SHOWWX+ », au prix public de 300 dollars, qui est muni d'une entrée micro HDMI et d'une entrée propriétaire prenant notamment en charge le connecteur dock Apple.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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