DDR : OCZ confirme sa sortie du marché de la mémoire vive

Le CeBIT de Hanovre aura permis de confirmer l'annonce formulée début janvier par OCZ : l'américain, acteur historique du marché de la mémoire vive, a bel et bien mis fin à ses activités en la matière pour se concentrer sur de nouveaux secteurs jugés plus lucratifs.

Le stand occupé par OCZ dans le gigantesque Messe de Hanovre ne laisse aucune place au doute : aucune barrette de mémoire à l'horizon, seules sont représentées les gammes SSD et alimentations. Depuis plusieurs mois, l'américain a en effet entrepris de mettre un terme à toutes les tentatives de diversification qui n'avaient pas porté leurs fruits : exit donc les souris, les tapis ou les clés USB.

Seules subsistaient les barrettes de mémoire, pan historique de l'activité d'OCZ, qui s'était toujours fait fort d'aller rivaliser avec des spécialistes du marché joueur tels que Corsair. Comme l'avait annoncé la firme en janvier, cette époque est désormais révolue : c'est en effet mardi, 1er mars, que prenaient officiellement fin les livraisons de modules mémoire vendus sous la marque OCZ.

« Les revenus de l'activité SSD ont représenté 78% de notre chiffre d'affaires, ils ont à eux seuls permis de dépasser nos résultats trimestriels historiques sur toutes les catégories, et renforcent donc notre décision de mettre un terme à nos produits DRAM », expliquait alors Ryan Petersen, CEO d'OCZ.

Les raisons de cette perte de vitesse sur le marché de la mémoire ? Elles sont multiples : baisse générale des prix de la DDR3, empreinte incompressible des géants mondiaux du secteur, désaffection des joueurs pour les barrettes haut de gamme qui faisaient la fierté d'OCZ... Si officiellement, les marques spécialistes de la mémoire vive se disent toujours optimistes, leurs nombreuses tentatives de diversification - du refroidissement au SSD en passant par les boitiers ou les alimentations - laissent augurer de nouvelles défections.