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Grâce à la croissance de ses filiales mobile et Internet, le groupe France Télécom jubilerait presque, malgré le poids de sa dette et la fragilité du secteur 'téléphonie fixe'...
Orange, premier opérateur de téléphonie mobile en France, et Wanadoo, deuxième fournisseur européen d'accès à Internet, affichent des taux de croissance soutenus, respectivement +11,7% et +30,4% en données pro forma sur l'année 2002.
Néanmoins, pour Orange, le revenu moyen annuel par client a baissé de 3,8% en France pour s'établir à 377 euros (contre 392 euros en 2001), alors qu'il a augmenté au Royaume-Uni (259 livres contre 245 livres en 2001).
Le nombre total de clients sous contrôle du groupe Orange a également augmenté pour atteindre 44,4 millions l'an dernier, contre 40,7 millions en 2001.
En France, Orange a enregistré 1,4 million de nouveaux clients nets en 2002, soit une part de marché de 49,8% (48,2% fin 2001), pour un total de 19,2 millions de clients, dont 18,8 millions de clients actifs d'après la définition de l'ART (Autorité de régulation des télécommunications).
Quant au FAI Wanadoo, il a multiplié par trois le nombre de ses clients haut débit en Europe en un an, franchissant en France le cap du million de clients à la fin du mois de décembre 2002.
Sur le marché de la téléphonie fixe, en revanche, les parts de marché de France Télécom ne font que se stabiliser à 80,9% pour le local et à 64,3% pour l'international longue distance.
Aujourd'hui, la concurrence des opérateurs privés, Cegetel, 9Telecom, Tele2, etc. s'intensifie, et demain, grâce au dégroupage total de la boucle locale, FT pourrait voir ses parts de marché s'effondrer.
Déjà à la fin de l'exercice clos fin décembre 2002, le CA des services fixes, voix et données en France a baissé de 5,2% en données pro forma par rapport à l'exercice précédent.
L'ADSL va-t-il sauver le fixe ? FT souhaite atteindre un total de 2,8 millions de lignes ADSL ouvertes d'ici fin 2003 (lignes réparties entre les différents FAI présents sur le marché français), ce qui correspondrait à un doublement par rapport au nombre actuel de lignes.
Malgré un contexte international tendu, la bourse de Paris a bien réagi à ces annonces. Le cours de l'action a progressé de 4,62%.
Orange, premier opérateur de téléphonie mobile en France, et Wanadoo, deuxième fournisseur européen d'accès à Internet, affichent des taux de croissance soutenus, respectivement +11,7% et +30,4% en données pro forma sur l'année 2002.
Néanmoins, pour Orange, le revenu moyen annuel par client a baissé de 3,8% en France pour s'établir à 377 euros (contre 392 euros en 2001), alors qu'il a augmenté au Royaume-Uni (259 livres contre 245 livres en 2001).
Le nombre total de clients sous contrôle du groupe Orange a également augmenté pour atteindre 44,4 millions l'an dernier, contre 40,7 millions en 2001.
En France, Orange a enregistré 1,4 million de nouveaux clients nets en 2002, soit une part de marché de 49,8% (48,2% fin 2001), pour un total de 19,2 millions de clients, dont 18,8 millions de clients actifs d'après la définition de l'ART (Autorité de régulation des télécommunications).
Quant au FAI Wanadoo, il a multiplié par trois le nombre de ses clients haut débit en Europe en un an, franchissant en France le cap du million de clients à la fin du mois de décembre 2002.
Sur le marché de la téléphonie fixe, en revanche, les parts de marché de France Télécom ne font que se stabiliser à 80,9% pour le local et à 64,3% pour l'international longue distance.
Aujourd'hui, la concurrence des opérateurs privés, Cegetel, 9Telecom, Tele2, etc. s'intensifie, et demain, grâce au dégroupage total de la boucle locale, FT pourrait voir ses parts de marché s'effondrer.
Déjà à la fin de l'exercice clos fin décembre 2002, le CA des services fixes, voix et données en France a baissé de 5,2% en données pro forma par rapport à l'exercice précédent.
L'ADSL va-t-il sauver le fixe ? FT souhaite atteindre un total de 2,8 millions de lignes ADSL ouvertes d'ici fin 2003 (lignes réparties entre les différents FAI présents sur le marché français), ce qui correspondrait à un doublement par rapport au nombre actuel de lignes.
Malgré un contexte international tendu, la bourse de Paris a bien réagi à ces annonces. Le cours de l'action a progressé de 4,62%.
