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suite à une charge comptable "ponctuelle" pour se conformer aux normes américaines, VU affiche une perte de 13,6 Mds€ mais affiche de bons résultats opérationnels
Le charismatique PDG de Vivendi Universal, Jean-Marie MESSIER, joue la transparence par une "opération vérité" sur ses comptes lors de ses résultats annuels et cela rassure les marchés financiers.
Peu importe donc si le numéro deux mondial des media et de la communication a annoncé la plus grosse perte industrielle d'un groupe privé français (13,6 milliards d'euros), J6M l'a affirmé : « Notre groupe va mieux que bien » et cela plait aux investisseurs !
Cependant, il est important de souligner que cette perte s'explique par le passage aux normes comptables américaines (US Gaap) à partir du 1er trimestre 2002 qui a contraint le groupe à réévaluer ses actifs à leur juste prix.
Le groupe a donc passé en une fois une charge « ponctuelle » de 12,64 milliards de d'euros, correspondant à l'amortissement de la survaleur liée à certains actifs : 6 milliards d'euros pour Canal +, ou encore 3,1 milliards d'euros pour les activités Musique, 1,3 milliard pour Universal Studios, 1,3 milliard pour les actifs internationaux des Télécoms, 0,6 milliard d'euros pour Vivendi Environnement et 0,3 milliard d'euros pour Internet.
Aux normes comptables françaises, l'endettement des activités Médias et Communications se chiffrait à 14,6 milliards d'euros au 31 décembre 2001.
Mais au niveau des résultats d'exploitation, Vivendi Universal a atteint ou dépassé ses objectifs opérationnels : le groupe affiche en 2001 une hausse de 47% de son résultat d'exploitation à 3,8 milliards d'euros sur une base pro forma tandis que son chiffre d'affaires progresse de 10% à 57,3 milliards d'euros. Quant à l'Ebitda du groupe pour ses activités médias et communication, il a dépassé les 5 milliards d'euros, objectif qui paraissait peu réalisable par la plupart des analystes.
Concernant plus précisément les activités Internet, on retiendra quelques échecs : en Europe, la joint Venture et les participations @viso ont été fermées tandis que la régie publicitaire ad2One cesse ses activités.
Plusieurs filiales ont revu leur modèle économique et mis en œuvre des réductions d'effectifs, notamment Divento, Scoot France et Benelux, eBrands ainsi, que FlipSide Europe, à la suite de l'acquisition d'Uproar.
La diversification des activités n'est donc plus au goût du jour et Jean-Marie Messier semble vouloir recentrer et clarifier sa stratégie Internet.
De son coté, le portail multi-accès Vizzavi consolide sa position avec 6,5 millions de clients fin 2001. Cette année, les résultats pourraient bénéficier de l'amélioration du modèle économique qui prévoit un partage accru des recettes entre Vizzavi et les opérateurs, ainsi que du programme de réduction des coûts, comprenant une réduction d'effectifs annoncée de 100 personnes.
Pour 2002, Vivendi Universal vise une croissance de 10% pour toutes ses activités Médias et Communications et un Ebitda d'environ 6 milliards d'euros ((hors acquisition de USA Networks et de la plate-forme italienne Stream), soit une progression de 16 % par rapport aux résultats effectifs 2001, sur une base pro forma.
Le charismatique PDG de Vivendi Universal, Jean-Marie MESSIER, joue la transparence par une "opération vérité" sur ses comptes lors de ses résultats annuels et cela rassure les marchés financiers.
Peu importe donc si le numéro deux mondial des media et de la communication a annoncé la plus grosse perte industrielle d'un groupe privé français (13,6 milliards d'euros), J6M l'a affirmé : « Notre groupe va mieux que bien » et cela plait aux investisseurs !
Cependant, il est important de souligner que cette perte s'explique par le passage aux normes comptables américaines (US Gaap) à partir du 1er trimestre 2002 qui a contraint le groupe à réévaluer ses actifs à leur juste prix.
Le groupe a donc passé en une fois une charge « ponctuelle » de 12,64 milliards de d'euros, correspondant à l'amortissement de la survaleur liée à certains actifs : 6 milliards d'euros pour Canal +, ou encore 3,1 milliards d'euros pour les activités Musique, 1,3 milliard pour Universal Studios, 1,3 milliard pour les actifs internationaux des Télécoms, 0,6 milliard d'euros pour Vivendi Environnement et 0,3 milliard d'euros pour Internet.
Aux normes comptables françaises, l'endettement des activités Médias et Communications se chiffrait à 14,6 milliards d'euros au 31 décembre 2001.
Mais au niveau des résultats d'exploitation, Vivendi Universal a atteint ou dépassé ses objectifs opérationnels : le groupe affiche en 2001 une hausse de 47% de son résultat d'exploitation à 3,8 milliards d'euros sur une base pro forma tandis que son chiffre d'affaires progresse de 10% à 57,3 milliards d'euros. Quant à l'Ebitda du groupe pour ses activités médias et communication, il a dépassé les 5 milliards d'euros, objectif qui paraissait peu réalisable par la plupart des analystes.
Concernant plus précisément les activités Internet, on retiendra quelques échecs : en Europe, la joint Venture et les participations @viso ont été fermées tandis que la régie publicitaire ad2One cesse ses activités.
Plusieurs filiales ont revu leur modèle économique et mis en œuvre des réductions d'effectifs, notamment Divento, Scoot France et Benelux, eBrands ainsi, que FlipSide Europe, à la suite de l'acquisition d'Uproar.
La diversification des activités n'est donc plus au goût du jour et Jean-Marie Messier semble vouloir recentrer et clarifier sa stratégie Internet.
De son coté, le portail multi-accès Vizzavi consolide sa position avec 6,5 millions de clients fin 2001. Cette année, les résultats pourraient bénéficier de l'amélioration du modèle économique qui prévoit un partage accru des recettes entre Vizzavi et les opérateurs, ainsi que du programme de réduction des coûts, comprenant une réduction d'effectifs annoncée de 100 personnes.
Pour 2002, Vivendi Universal vise une croissance de 10% pour toutes ses activités Médias et Communications et un Ebitda d'environ 6 milliards d'euros ((hors acquisition de USA Networks et de la plate-forme italienne Stream), soit une progression de 16 % par rapport aux résultats effectifs 2001, sur une base pro forma.
