Adyoulike : la régie qui voulait monétiser les Captchas

29 juin 2011 à 12h17
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Corollaires indispensables des formulaires en ligne, les « Captchas » pourront désormais être monétisés par l'intermédiaire d'une régie dédiée, Adyoulike, qui pour financer ses activités vient d'opérer une levée de fonds auprès de Kima Ventures et d'entrepreneurs du Web.

Les captchas, ce sont ces champs ornés de lettres biscornues qu'il faut généralement décoder et retranscrire avant de pouvoir valider son inscription sur un site Web. Variante du test du turing, ils visent à vérifier que la validation est bien le fait d'un humain et non d'un robot automatisé. Parfois fastidieuse, l'opération requiert pendant quelques secondes la pleine et entière attention de l'internaute. Partant de ce principe, la régie Adyoulike se propose de remplacer les Captchas traditionnels par des textes et illustrations fournis par des annonceurs.

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Le format, qui suppose toujours l'insertion d'un texte par l'internaute, peut s'accompagner d'une image ou d'une vidéo. Selon Julien Verdier, cofondateur d'Adyoulike, il constituerait le « format de publicité idéal pour faire mémoriser une marque, un slogan ou le nom d'un produit à des clients potentiel ».

Pour l'instant, l'annonceur est facturé 0,12 euro à chaque résolution de Captcha, l'affichage proprement dit et les éventuels clics générés étant offerts. La régie, qui partage ensuite les revenus générés avec les éditeurs de sites, assure que les taux de clics sont bien supérieurs à ceux de bannières display traditionnelles. Côté éditeur, Adyoulike propose ses services aux sites capables de justifier d'au moins 500 résolutions par jour. Sa solution sera commercialisée par la régie Ebuzzing, et testée sur le réseau de blogs Overblog (groupe Wikio).

Pour développer ses activités, Adyoulike vient de réaliser une levée de fonds auprès de Kima Ventures, Jacques Antoine Granjon (Vente Privée) et Eric Cohen (Keyrus), dont le montant précis n'a pas été communiqué. Il serait toutefois de l'ordre de « quelques centaines de milliers d'euros », nous confie Julien Verdier.

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