Le service de partage de fichiers Mega est redevenu accessible en Italie. Souffrant de l'héritage de Megaupload, il rappelle aux ayants droit qu'il propose un formulaire de retrait d'œuvres piratées.
Mega est sorti victorieux de son appel dans le procès qui l'oppose depuis juillet au distributeur de films Eyemoon Pictures, qui l'accuse d'avoir contribué au piratage de deux films avant leur sortie en salle. Cette action avait mené la cour de justice de Rome à bloquer la plateforme, fin juillet, au prétexte donc qu'elle favorisait le partage d'œuvres piratées. Sont concernés par cette sanction 23 autres sites, dont Firedrive.
« Ce que cet ayant droit aurait dû faire, c'est formuler une demande de retrait de ses films, comme le prévoient les conditions d'utilisation de Mega », argue la plateforme dans un communiqué. Celle-ci ajoute que le retour est intervenu le 15 septembre, mais que certains opérateurs n'ont peut-être pas encore pris leurs dispositions. Auquel cas, il invite les abonnés de ces FAI à les contacter afin qu'ils lèvent le blocage.
Cela faisait partie de la communication entourant le lancement de Mega début 2013 : tenter de masquer l'héritage de Megaupload et se montrer le plus irréprochable possible aux yeux de la justice. Dans sa foire aux questions, la plateforme affirme qu'elle « respecte les copyrights des autres et demande à ses utilisateurs d'être en accord avec la législation » et ajoute qu'il « est strictement interdit d'utiliser Mega pour enfreindre les droits de propriété intellectuelle ». En cas d'infraction répétée, le site se réserve le droit de suspendre le compte.
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