Microsoft a annoncé jeudi l'acquisition de la start-up américaine Beam, qui concurrence Twitch ou YouTube avec une plateforme de streaming dédiée au jeu vidéo. Sa particularité ? Elle autorise les spectateurs à interagir avec certains éléments du jeu.
Lancée en bêta au printemps, Beam est une jeune pousse du streaming de jeu vidéo, un monde largement dominé par Twitch, désormais propriété d'Amazon. La start-up espère toutefois bien tailler des croupières à son aîné avec son approche inédite : au-delà de l'habituel chat qui permet au joueur d'échanger avec ses spectateurs, elle autorise aussi ces derniers à quelques interactions avec le jeu. Il ne s'agit pas de jouer avec lui, mais plutôt de multiplier les façons de communiquer ou de manifester son soutien à son streamer préféré.
Sur une partie d'Overwatch, Beam permet par exemple à un utilisateur de déclencher à distance une exclamation au sein du jeu. Le joueur va alors découvrir en même temps que les autres spectateurs l'émoticône ou l'interjection choisie. Selon l'humeur, il y réagira certainement, d'autant que pour déclencher une action, il faut dépenser des starks, la monnaie virtuelle de la plateforme, dont une partie reviendra au joueur qui diffuse ses parties. Ces interactions contribuent donc à la mécanique des tips (pourboires), déjà bien installée sur les plateformes de streaming.
La plateforme propose aujourd'hui des interactions avec environ 25 jeux, dont l'incontournable Minecraft et espère rapidement étoffer le catalogue des titres compatibles. L'annonce du jour devrait certainement lui ouvrir quelques possibilités. Beam vient en effet d'annoncer officiellement avoir été racheté par Microsoft, pour un montant non communiqué. Les équipes de la start-up intégreront la division Xbox, où elles travailleront certainement à enrichir les fonctionnalités sociales de la console autour de la diffusion de parties en ligne.
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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