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La cession des serveurs d'entrée de gamme d'IBM au chinois Lenovo, par ailleurs numéro un mondial des PC, inquiète le gouvernement américain, qui aurait ouvert une enquête sur cette opération.
Si tout se déroule comme prévu, Lenovo commencera à intégrer les serveurs x86 d'IBM dès juillet. Annoncée en début d'année, cette opération à 2,3 milliards de dollars devrait se conclure en novembre. Seulement, le gouvernement américain pourrait ralentir les choses. D'après des sources proches du dossier consultées par le Wall Street Journal, une enquête a été ouverte.
Des responsables de la sécurité et des membres de la commission des investissements étrangers aux Etats-Unis seraient inquiets sur le devenir des serveurs IBM utilisés par le Pentagone qui, une fois sous pavillon chinois, pourraient devenir la cible d'espions. Rappelons que le gouvernement américain est très attentif à ce genre de sujet. Il avait par exemple déjà décidé de fermer la porte de ses coeurs de réseaux à Huawei et à ZTE.
Côté français, l'heure serait aussi à l'inquiétude. Selon le Canard enchaîné du 11 juin dernier, l'armée française a attribué un contrat de 160 millions d'euros sur quatre ans à IBM et à l'intégrateur Computacenter pour équiper des « sites critiques » en serveurs x86. Un choix dicté par des contraintes budgétaires.
Un an plus tôt, les services de renseignement américains, anglais, canadiens, australiens et néo-zélandais avaient, selon l'Australian Financial Review, bouté les PC Lenovo de leurs réseaux classés « top secrets », craignant la présence de portes dérobées dans les machines du fabricant - détenu à 38% par l'Etat chinois.
Des responsables de la sécurité et des membres de la commission des investissements étrangers aux Etats-Unis seraient inquiets sur le devenir des serveurs IBM utilisés par le Pentagone qui, une fois sous pavillon chinois, pourraient devenir la cible d'espions. Rappelons que le gouvernement américain est très attentif à ce genre de sujet. Il avait par exemple déjà décidé de fermer la porte de ses coeurs de réseaux à Huawei et à ZTE.
Lenovo inquiète aussi en France
Si IBM s'engage à assurer la maintenance des serveurs x86 pendant une période plus longue qu'initialement prévu, il n'est pas certain que cette annonce soit de nature à rassurer le gouvernement. Lorsqu'IBM avait cédé ses ordinateurs Thinkpad à Lenovo il y a dix ans, l'opération avait aussi été étroitement surveillée.Côté français, l'heure serait aussi à l'inquiétude. Selon le Canard enchaîné du 11 juin dernier, l'armée française a attribué un contrat de 160 millions d'euros sur quatre ans à IBM et à l'intégrateur Computacenter pour équiper des « sites critiques » en serveurs x86. Un choix dicté par des contraintes budgétaires.
Un an plus tôt, les services de renseignement américains, anglais, canadiens, australiens et néo-zélandais avaient, selon l'Australian Financial Review, bouté les PC Lenovo de leurs réseaux classés « top secrets », craignant la présence de portes dérobées dans les machines du fabricant - détenu à 38% par l'Etat chinois.