Larry Page, Sergey Brin et Eric Schmidt sont attaqués en justice pour "mauvaise gestion"

Sous le coup d'une enquête de la Commission européenne pour abus de position dominante d'Android, Google est désormais attaqué par l'un de ses actionnaires. Robert Jessup, rapporte Fortune, accuse dans une plainte de 53 pages le conseil d'administration d'Alphabet. Plus précisément, il épingle Larry Page, PDG du groupe, Sergey, son président et Eric Schmidt, son président exécutif, pour leur « mauvaise gestion » liée au système Android.

Pour l'actionnaire mécontent, cela a pour conséquence de faire planer un risque d'amende de 7,4 milliards de dollars au-dessus de la société. « Pendant des années, le conseil a autorisé Google à utiliser Android comme un cheval de Troie pour d'autres services de la société, en imposant des restrictions anticoncurrentielles sur les fabricants et les développeurs par le biais d'accords de licence pour les applications Android », dénonce-t-il.

Au courant depuis 2010 ?

Selon la plainte, la direction de Google était consciente de cette enquête antitrust depuis 2010, « mais elle a malgré tout continué à utiliser son contrôle de la plateforme Android pour nuire illégalement à ses rivaux ».
Des documents qui ont fuité récemment ont montré que pour obtenir la certification Google Play, il fallait installer au moins 20 applications Google et les placer sur le panneau adjacent à l'écran d'accueil du mobile.




En parallèle, Google était notifié de ses griefs par Bruxelles en avril 2015 car il met systématiquement en avant ses services de comparaison de prix dans les résultats de recherche, au détriment de ses rivaux. Selon le Sunday Telegraph, l'américain pourrait se voir infliger une amende record de 3 milliards d'euros. Et servir d'exemple.


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