Les bracelets "prépayés" du français PayinTech ont la cote

10 juin 2015 à 17h36
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PayinTech développe depuis quelques années une solution de paiement privatif pour les festivals de musique et autres événements. Une pratique qui prend de l'ampleur, et séduit les investisseurs.

Le paiement sans contact, ce n'est pas que par mobile ou par carte. Depuis 2010, la start-up française PayinTech fraye son chemin dans la transaction via un bracelet NFC. Sa cible : le secteur événementiel, comme les parcs d'attraction, les stades, les festivals, les campings et bien d'autres. Du gala de l'école
HEC en 2011 et ses 1 500 convives, la société change d'échelle et séduit maintenant les investisseurs.


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PayinTech est présent dans le domaine du paiement comme celui du contrôle d'accès - Crédit : PayinTech.


PayinTech, qui se définit aujourd'hui comme un fournisseur de solutions de transactions privatives, vient de boucler un tour de table de 1,1 million d'euros auprès de Fa Dièse et de Cap Décisif Management avec le concours du Fonds Régional de Co-investissement de la région Île-de-France. Ces fonds seront employés au développement de sa « croissance à trois chiffres » et à son ancrage dans le tourisme et le sport en Europe.

Un système léger

À ce jour, PayinTech revendique la première place dans la musique et l'événementiel avec 1,5 million d'utilisateurs, 150 événements et huit pays couverts. La société a découpé son offre en deux solutions : un système de paiement par carte ou bracelet connecté, associés à une plateforme de gestion logicielle, utile pour suivre et analyser les centres de coûts, et puis déterminer le profil marketing des consommateurs.

La force de PayinTech, arguent les fondateurs, est de reposer sur des systèmes embarqués (typiquement, des smartphones Android et iOS), qui se chargent de recevoir les données de paiement de la carte ou du badge. Ils opposent cette mécanique au fonctionnement en réseau avec gestion centralisée sur serveur.

Le défi de la start-up, dans les environnements des loisirs et du tourisme, est d'installer un système de paiement devant être assez fiable pour supporter des milliers de transactions rapidement, en composant avec « le faible équipement en infrastructures bancaires et télécom, un réseau Internet et même un réseau électrique instable, une forte intensité de consommation et une vague massive d'utilisateurs ».

Cap sur les stades

Pour le consommateur, le parcours d'achat se révèle assez simple. À son entrée sur le lieu de l'événement, il crédite son badge, pendant que son portefeuille reste « en sécurité au vestiaire ». En concert par exemple, dès qu'il veut consommer une boisson, il lui suffit de passer sa carte ou son bracelet prépayé. Le temps du paiement est, comme souvent en NFC, annoncé à deux secondes, fluidifiant le passage en caisse des clients.


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L'un des bénéfices induits est la fluidification du passage en caisse - Crédit : PayinTech.


Bien sûr, si PayinTech sert au paiement, il s'accommode bien du contrôle des accès : à une chambre, un bungalow, un espace restauration, une salle de sport, un sauna, un carré partenaires, un espace presse... Cette année, la start-up équipera le HellFest, le deuxième plus gros festival français, avec 150 000 entrées.
L'an prochain, le français se focalisera sur les parcs et les stades, où il ambitionne de devenir le numéro un.

En mars, Disney est allé jusqu'à débourser 1 milliard de dollars pour équiper ses parcs d'une solution proche.


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