Après avoir lancé une offre publique d'achat, le fabricant français de décodeurs monte au capital de Videofutur. Netgem détient désormais 92,24% du capital du service de location de films en physique mais également en streaming.
Netgem entérine son pas en avant afin d'élargir son réseau de distribution à de nouveaux opérateurs. Pour rappel, en janvier dernier, la société dévoilait ses intentions (.pdf). Le constructeur précisait alors vouloir détenir la quasi-totalité du capital du service Videofutur.
La consolidation est sur le point d'aboutir puisque Nyse Euronext Paris vient d'indiquer à l'AMF avoir reçu en dépôt 85,35 millions d'actions et 537 000 OCA (obligations convertibles en actions). L'opération fait de Netgem le seul maître à bord puisqu'il détiendra, au terme de l'opération 92,24% du capital de Videofutur (et 99,48% des obligations convertibles en actions).
De son côté, Videofutur a, ces dernières années, modifié son activité, passant de la location de DVD physiques vers la proposition d'offres destinées aux télévisions connectées. La société a également développé des offres de vidéo à la demande consultables via sa plateforme cloud sur les TV connectées mais également sur PC, Mac, tablettes tactiles ou les smartphones.
Netgem devrait donc proposer à terme une offre bout en bout et affirmer sa stratégie établie depuis 2007 avec le rachat de Glowria (lire l'interview de son fondateur), alors loueur de DVD en ligne et plateforme de vidéo à la demande. Enfin, en 2010, le fabricant avait mis sur pied un pôle dédié aux contenus afin de cibler plus particulièrement les segments de la distribution vidéo à la fois pour les professionnels et le grand public.
Olivier Robillart
Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de rempli...
Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic.
Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction.
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