2010 se sera révélée une année record pour les ventes de téléviseurs en France, d'après les chiffres publiés mardi par le Simavelec. Un succès que l'industrie ne doit pas, pour l'instant, au phénomène des écrans à affichage en relief, dits « 3D ».
8,5 millions de téléviseurs ont été ainsi vendus en France en 2010 d'après le Syndicat des Industries des Matériels audiovisuels électriques, qui réunit les principaux fabricants du secteur. En volume, ce nombre représente une progression de 13% sur un an. En valeur, la progression se révèle toutefois négative : -2%, le prix moyen des écrans n'ayant de cesse de baisser.
A fin 2010, 30% du parc installé, soit 15 millions d'écrans, seraient encore composés de télévisions CRT, contre 70% d'écran plat. Pour 2011, les prévisions du Simavelec font état de 8,95 millions d'appareils vendus, avant que le marché se tasse, avec 8,55 millions de ventes pour 2012 et 8 millions pour 2013.
Objet de nombreuses attentions médiatiques, la télévision en relief n'aurait quant à elle séduit que 150 000 acheteurs sur l'année. Le Simavelec s'attend toutefois à ce que le phénomène s'accélère dans les années à venir, avec 900 000 téléviseurs « 3D » vendus en 2011, puis 1,5 million en 2012 et 2,5 millions en 2013.
La part des télévisions connectées - munies d'une connexion réseau et de composants logiciels permettant l'accès à des services en ligne de type VOD ou TV de rattrapage, devrait aller croissant, estime par ailleurs le Simavelec. Elles représentaient 750 000 appareils en 2010, mais devraient rapidement s'imposer, puisque le syndicat pronostique des chiffres de l'ordre de 2,65 millions pour 2011, puis 4,875 millions pour 2012.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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