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Bouygues Telecom a saisi le conseil de la concurrence afin de bloquer l'offre de facturation à la seconde d'Orange
On s'attendait à une guerre commerciale, on aura également un bras de fer juridique. Tout en annonçant le lancement de sa propre offre de facturation à la seconde, facturée 3€ par mois, l'opérateur cellulaire Bouygues Telecom a saisi le Conseil de la concurrence à propos de l'offre de facturation à la seconde d'Orange.
Annoncée à grands renforts de publicités, l'offre d'Orange ne nécessite pas d'abonnement mais impose une surfacturation de 0,12 €/minute pour des appels vers des mobiles SFR ou Bouygues Telecom.
"Nous considérons que cette surfacturation n'a aucune justification économique. Pour les clients, ce sera un coût supplémentaire sans contrepartie (de la part d'Orange)", a déclaré à Reuters Gilles Pélisson, directeur général de Bouygues Telecom, au cours d'une conférence de presse téléphonique.
Egalement victime de la stratégie commerciale d'Orange, SFR n'a pas officiellement réagi. L'opérateur a toutefois dévoilé sa propre offre de "facturation à la seconde dès la première seconde" avec une formule prohibitive nécessitant un abonnement de 8 €uros et un coût "à la seconde" de 0,66 centimes d'euros.
Lors de la conférence téléphonique annonçant leur nouvelle offre, les dirigeants d'Orange avaient été mis en difficulté par les journalistes sur cette fameuse question de la surfacturation et il est probable que l'action de Bouygues Telecom pousse ces derniers à revoir leur copie.
On s'attendait à une guerre commerciale, on aura également un bras de fer juridique. Tout en annonçant le lancement de sa propre offre de facturation à la seconde, facturée 3€ par mois, l'opérateur cellulaire Bouygues Telecom a saisi le Conseil de la concurrence à propos de l'offre de facturation à la seconde d'Orange.
Annoncée à grands renforts de publicités, l'offre d'Orange ne nécessite pas d'abonnement mais impose une surfacturation de 0,12 €/minute pour des appels vers des mobiles SFR ou Bouygues Telecom.
"Nous considérons que cette surfacturation n'a aucune justification économique. Pour les clients, ce sera un coût supplémentaire sans contrepartie (de la part d'Orange)", a déclaré à Reuters Gilles Pélisson, directeur général de Bouygues Telecom, au cours d'une conférence de presse téléphonique.
Egalement victime de la stratégie commerciale d'Orange, SFR n'a pas officiellement réagi. L'opérateur a toutefois dévoilé sa propre offre de "facturation à la seconde dès la première seconde" avec une formule prohibitive nécessitant un abonnement de 8 €uros et un coût "à la seconde" de 0,66 centimes d'euros.
Lors de la conférence téléphonique annonçant leur nouvelle offre, les dirigeants d'Orange avaient été mis en difficulté par les journalistes sur cette fameuse question de la surfacturation et il est probable que l'action de Bouygues Telecom pousse ces derniers à revoir leur copie.
