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Remue ménage dans la galaxie Vivendi Universal !
Au terme d'une semaine où le groupe de communication a été malmené en bourse, accusant un chute de 40% de son action depuis le début de l'année, elle s'achève sur la démission de Denis Olivennes, numéro deux du groupe Canal +.
Cet énarque de 41 ans, successivement conseiller technique auprès du Premier ministre Pierre Bérégovoy, puis bras droit de Christian Blanc au sein d'Air France, avait rejoint le groupe Canal+ en novembre 1997 en tant que Directeur Général de NC NumériCâble, avant d'être nommé Directeur Général de canal + en décembre 1999. Il était également membre de son directoire et membre du comité exécutif de la maison mère Vivendi Universal.
Denis Olivennes quitte l'ensemble de ses fonctions au sein du géant de la communication. «Sa décision m'attriste profondément mais je la respecte à tous égards», a commenté Pierre Lescure, le patron de Canal+. Mais aucune raison n'a été divulguée, ni de la part de la chaîne cryptée, ni du groupe dirigé par Jean-Marie MESSIER.
Cependant, on se souviendra que Canal + avait été montré du doigt comme le mauvais élève de la classe avec ses 500 millions d'euros de perte en 2001, et sommé de remonter la barre dans les deux ans à venir par Vivendi Universal, lors de la présentation de ses résultats annuels.
Depuis les relations étaient de plus en plus houleuses. Les deux dirigeants de la télévision à péage ne s'étaient pas privés d'envoyer un mail à leurs 3.000 salariés pour leur expliquer que les pertes du groupe Canal étaient liées à des décisions stratégiques concernant la filiale italienne Telepiu prises «en commun accord avec la maison mère».
Cette démission intervient alors que l'action Vivendi Universal subit une descente aux enfers, et que la stratégie du groupe de communication, métamorphosée en pseudo groupe américain, apparaît de plus en plus floue.
Pressé de se désendetter, Jean-Marie Messier qui avait surpayé la plupart de ses acquisitions, liquide d'urgence tous ses actifs à bas prix pour investir dans l'Internet qui ne lui rapporte rien !
Au terme d'une semaine où le groupe de communication a été malmené en bourse, accusant un chute de 40% de son action depuis le début de l'année, elle s'achève sur la démission de Denis Olivennes, numéro deux du groupe Canal +.
Cet énarque de 41 ans, successivement conseiller technique auprès du Premier ministre Pierre Bérégovoy, puis bras droit de Christian Blanc au sein d'Air France, avait rejoint le groupe Canal+ en novembre 1997 en tant que Directeur Général de NC NumériCâble, avant d'être nommé Directeur Général de canal + en décembre 1999. Il était également membre de son directoire et membre du comité exécutif de la maison mère Vivendi Universal.
Denis Olivennes quitte l'ensemble de ses fonctions au sein du géant de la communication. «Sa décision m'attriste profondément mais je la respecte à tous égards», a commenté Pierre Lescure, le patron de Canal+. Mais aucune raison n'a été divulguée, ni de la part de la chaîne cryptée, ni du groupe dirigé par Jean-Marie MESSIER.
Cependant, on se souviendra que Canal + avait été montré du doigt comme le mauvais élève de la classe avec ses 500 millions d'euros de perte en 2001, et sommé de remonter la barre dans les deux ans à venir par Vivendi Universal, lors de la présentation de ses résultats annuels.
Depuis les relations étaient de plus en plus houleuses. Les deux dirigeants de la télévision à péage ne s'étaient pas privés d'envoyer un mail à leurs 3.000 salariés pour leur expliquer que les pertes du groupe Canal étaient liées à des décisions stratégiques concernant la filiale italienne Telepiu prises «en commun accord avec la maison mère».
Cette démission intervient alors que l'action Vivendi Universal subit une descente aux enfers, et que la stratégie du groupe de communication, métamorphosée en pseudo groupe américain, apparaît de plus en plus floue.
Pressé de se désendetter, Jean-Marie Messier qui avait surpayé la plupart de ses acquisitions, liquide d'urgence tous ses actifs à bas prix pour investir dans l'Internet qui ne lui rapporte rien !
