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Fondateur de l'agence WellCom, Thierry WELLHOFF présente PressOnline, un bureau de presse virtuel pour les entreprises et les journalistes
JB - Monsieur Thierry WELLHOFF, bonjour. Pourriez vous, en quelques mots, vous présenter ?
TW - Bonjour. J'ai crée il y a 20 ans l'agence Wellcom, spécialisée aujourd'hui dans le domaine de l'internet, des nouvelles technologies, des services BtoB et grand public. Il y a quelques années, j'ai été rejoint par un associé, Philippe LUCAS, aujourd'hui Directeur général de l'agence. Désormais, je m'occupe essentiellement du développement d'un projet qui me tient également à coeur : Pressonline.
JB - Pressonline est un spin-off de l'agence Wellcom, pouvez vous en dire un peu plus ?
TW - Nous avons tout d'abord fait le constat que l'internet pourrait véritablement moderniser l'activité de relations presse. Pressonline.com est donc né du besoin d'une agence, d'une solution technologique pour ses propres clients. Mais au cours du développement du site, nous avons pris conscience qu'il était nécessaire de mutualiser cette solution avec d'autres agences, pour augmenter son attractivité auprès des journalistes. Dès lors, Pressonline.com, qui n'est en rien concurrentiel des agences mais réellement complémentaire, a pris son indépendance vis à vis de la société WellCom et travaille avec de nombreuses agences. Nous avons procédé à une levée de fonds auprès de business angels.
JB - Pressonline.com a été lancé il y a quelques années. Vous annoncez aujourd'hui une nouvelle version. Pouvez-vous présenter ses principales fonctionnalités ?
TW - Pressonline.com est une plate-forme d'information entre entreprises et médias. Nous proposons d'une part un ensemble de services à destination des médias, issus de notre savoir faire en matière de connaissance des journalistes. Ces derniers peuvent ainsi personnaliser leur flux d'informations, choisir la périodicité mais aussi accéder à des outils de traduction, de recherche ou encore à des forums et des offres d'emploi.
Mais Pressonline est aussi fournisseur, pour les agences et les entreprises, d'une solution de gestion des relations presse clef en main, baptisée "Virtual Press Office". Ce bureau de presse virtuel permet à une entreprise de gérer toute sa communication, en disposant d'une Press Room accessible depuis son site web et d'un espace au sein de Pressonline.com. Cette offre, immédiatement opérationnelle, technologiquement évolutive, peut être administrée par quelqu'un qui n'y connait rien à internet, et tout ceci, à des coûts très compétitifs.
JB - Quel principe de tarification avez vous retenu ?
TW - Virtual Press Office permet à la fois de créer et d'administrer sa Press Room, d'être présent sur une plate-forme d'information en ligne et de mieux contrôler les coûts techniques pour les relations presse. Cette solution qui regroupe l'hébergement, la diffusion de communiqués de presse, la gestion de fichier presse et la gestion d'une photothèque pour images de hautes définition est facturée entre 20.000 et 50.000 francs par an, sous forme d'abonnement en plus de frais techniques, hors options spécifiques du type forum ou espaces internationaux.
JB - N'y a t'il pas un risque de cannibalisation de l'activité traditionnelle des relations presse ?
TW - Pressonline se positionne très clairement comme une solution opérationnelle qui ne fait en rien le métier d'une agence de relations presse. Ainsi, plus de 50 agences utilisent le savoir faire de Pressonline et les services de la plate-forme Pressonline.com. Pressonline est simplement un service intelligent qui apporte des solutions opérationnelles pour libérer les attachées de presse de tout le travail de back-office. Mais il reste à faire le travail de conseil au client, de l'interfaçage, de la redaction des communiqués, de relation avec les journalistes, autant de choses que ne fait absolument pas Pressonline. Il n'y a donc aucun risque de cannibalisation entre ces deux activités - Pressonline veut et doit être très clair à ce sujet.
JB - Que pensez vous d'outils concurrents comme Cyperus ou NewsEdito ?
TW - Respectivement filiales de PRnewswire et CompanyNews, ces deux sociétés récupèrent l'information des entreprises et la rediffusent à un public très large de portails, de grandes entreprises, d'analystes ou encore de journalistes. Ils deviennent concurrents des médias et ne sont pas qu'un simple outil opérationnel contrairement au modèle retenu par Pressonline. Pressonline apporte son expertise dans la gestion des relations presse et nous sommes avant tout au service des départements de communication et au service de la presse
JB - Resterez vous gratuits pour les journalistes ?
TW - Oui. Nous proposons déjà des services d'agenda ou encore d'offres d'emploi mais nous comptons proposer encore plus de services à leur intention.
JB - Pressonline est un nom à consonnance anglo-saxonne. Avez vous des ambitions internationales ?
TW - Bien sûr ! L'information doit circuler partout et nous avons la volonté de couvrir d'autres pays européens. Nous sommes loin de la start-up. Nous voulons tout d'abord solidifier nos acquis en France mais nous avons une volonté d'ouverture internationale.
JB - Quand comptez vous être profitable ?
TW - La rentabilité est prévue en année 3 mais nous pourrions être rentables un peu plus tôt.
JB - Pour conclure, quel est votre sentiment sur la NetEconomie ?
TW. On entend beaucoup de choses à propos de la NetEconomie. Certains nient son existence tandis que d'autres considérent qu'elle reste l'avenir. Dans notre métier, Internet nous a amené à réfléchir sur la manière de communiquer et de faire circuler l'information.
Parmi les idées qui ont émergé ces derniers mois, certaines semblent répondre à de véritables besoins, même si la rentabilité n'est pas toujours immédiate. Avec le développement d'internet, je suis certain qu'elles deviendront de grands succès.
JB - Monsieur Wellhoff, je vous remercie.
JB - Monsieur Thierry WELLHOFF, bonjour. Pourriez vous, en quelques mots, vous présenter ?
TW - Bonjour. J'ai crée il y a 20 ans l'agence Wellcom, spécialisée aujourd'hui dans le domaine de l'internet, des nouvelles technologies, des services BtoB et grand public. Il y a quelques années, j'ai été rejoint par un associé, Philippe LUCAS, aujourd'hui Directeur général de l'agence. Désormais, je m'occupe essentiellement du développement d'un projet qui me tient également à coeur : Pressonline.
JB - Pressonline est un spin-off de l'agence Wellcom, pouvez vous en dire un peu plus ?
TW - Nous avons tout d'abord fait le constat que l'internet pourrait véritablement moderniser l'activité de relations presse. Pressonline.com est donc né du besoin d'une agence, d'une solution technologique pour ses propres clients. Mais au cours du développement du site, nous avons pris conscience qu'il était nécessaire de mutualiser cette solution avec d'autres agences, pour augmenter son attractivité auprès des journalistes. Dès lors, Pressonline.com, qui n'est en rien concurrentiel des agences mais réellement complémentaire, a pris son indépendance vis à vis de la société WellCom et travaille avec de nombreuses agences. Nous avons procédé à une levée de fonds auprès de business angels.
JB - Pressonline.com a été lancé il y a quelques années. Vous annoncez aujourd'hui une nouvelle version. Pouvez-vous présenter ses principales fonctionnalités ?
TW - Pressonline.com est une plate-forme d'information entre entreprises et médias. Nous proposons d'une part un ensemble de services à destination des médias, issus de notre savoir faire en matière de connaissance des journalistes. Ces derniers peuvent ainsi personnaliser leur flux d'informations, choisir la périodicité mais aussi accéder à des outils de traduction, de recherche ou encore à des forums et des offres d'emploi.
Mais Pressonline est aussi fournisseur, pour les agences et les entreprises, d'une solution de gestion des relations presse clef en main, baptisée "Virtual Press Office". Ce bureau de presse virtuel permet à une entreprise de gérer toute sa communication, en disposant d'une Press Room accessible depuis son site web et d'un espace au sein de Pressonline.com. Cette offre, immédiatement opérationnelle, technologiquement évolutive, peut être administrée par quelqu'un qui n'y connait rien à internet, et tout ceci, à des coûts très compétitifs.
JB - Quel principe de tarification avez vous retenu ?
TW - Virtual Press Office permet à la fois de créer et d'administrer sa Press Room, d'être présent sur une plate-forme d'information en ligne et de mieux contrôler les coûts techniques pour les relations presse. Cette solution qui regroupe l'hébergement, la diffusion de communiqués de presse, la gestion de fichier presse et la gestion d'une photothèque pour images de hautes définition est facturée entre 20.000 et 50.000 francs par an, sous forme d'abonnement en plus de frais techniques, hors options spécifiques du type forum ou espaces internationaux.
JB - N'y a t'il pas un risque de cannibalisation de l'activité traditionnelle des relations presse ?
TW - Pressonline se positionne très clairement comme une solution opérationnelle qui ne fait en rien le métier d'une agence de relations presse. Ainsi, plus de 50 agences utilisent le savoir faire de Pressonline et les services de la plate-forme Pressonline.com. Pressonline est simplement un service intelligent qui apporte des solutions opérationnelles pour libérer les attachées de presse de tout le travail de back-office. Mais il reste à faire le travail de conseil au client, de l'interfaçage, de la redaction des communiqués, de relation avec les journalistes, autant de choses que ne fait absolument pas Pressonline. Il n'y a donc aucun risque de cannibalisation entre ces deux activités - Pressonline veut et doit être très clair à ce sujet.
JB - Que pensez vous d'outils concurrents comme Cyperus ou NewsEdito ?
TW - Respectivement filiales de PRnewswire et CompanyNews, ces deux sociétés récupèrent l'information des entreprises et la rediffusent à un public très large de portails, de grandes entreprises, d'analystes ou encore de journalistes. Ils deviennent concurrents des médias et ne sont pas qu'un simple outil opérationnel contrairement au modèle retenu par Pressonline. Pressonline apporte son expertise dans la gestion des relations presse et nous sommes avant tout au service des départements de communication et au service de la presse
JB - Resterez vous gratuits pour les journalistes ?
TW - Oui. Nous proposons déjà des services d'agenda ou encore d'offres d'emploi mais nous comptons proposer encore plus de services à leur intention.
JB - Pressonline est un nom à consonnance anglo-saxonne. Avez vous des ambitions internationales ?
TW - Bien sûr ! L'information doit circuler partout et nous avons la volonté de couvrir d'autres pays européens. Nous sommes loin de la start-up. Nous voulons tout d'abord solidifier nos acquis en France mais nous avons une volonté d'ouverture internationale.
JB - Quand comptez vous être profitable ?
TW - La rentabilité est prévue en année 3 mais nous pourrions être rentables un peu plus tôt.
JB - Pour conclure, quel est votre sentiment sur la NetEconomie ?
TW. On entend beaucoup de choses à propos de la NetEconomie. Certains nient son existence tandis que d'autres considérent qu'elle reste l'avenir. Dans notre métier, Internet nous a amené à réfléchir sur la manière de communiquer et de faire circuler l'information.
Parmi les idées qui ont émergé ces derniers mois, certaines semblent répondre à de véritables besoins, même si la rentabilité n'est pas toujours immédiate. Avec le développement d'internet, je suis certain qu'elles deviendront de grands succès.
JB - Monsieur Wellhoff, je vous remercie.
