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Le quotidien canadien Globe and Mail a révélé jeudi que des plans détaillés des salles de réunion du sommet du G8 des 26 et 27 juin à Kananaskis, Alberta, avaient été mis en ligne sur un site web institutionnel.
Cette révélation a embarrassé les autorités canadiennes, et attisé la polémique. Et pour cause : la petite station touristique avait été choisie pour limiter les manifestations comme celles qui avaient eu lieu à Gênes, Italie, en juillet dernier...
Globe and Mail rapporte que 32 plans précis, dont celui de la salle de réunion des chefs d'Etat, étaient présentés depuis le 22 février dernier sur le site du ministère canadien des travaux publics (www.pwgsc.gc.ca) dans le cadre de l'appel d'offres lancé aux différents fournisseurs à cette occasion.
Dans un déferlement de critiques, l'opposition a demandé des comptes au gouvernement en place lors de la séance des questions à la Chambre des communes.
"Le gouvernement croit-il que les terroristes soient incapables de naviguer sur la toile ?", a notamment interrogé John REYNOLDS de l'Alliance canadienne.
Répondant à ces critiques le ministre des travaux publics et des services gouvernementaux, Don BOUDRIA du parti libéral, a estimé que la seule autorité compétente en matière de sécurité restait "la gendarmerie royale du Canada" (police fédérale) qui dit "qu'aucune violation" n'aurait été commise.
Sur le plan légal sans doute, mais sur le plan de la sécurité intérieure la question reste ouverte. Jeudi soir, les autorités canadiennes décidaient d'ailleurs que soient retirés les plans concernés du site du ministère.
Le gouvernement canadien a cependant affirmé que cette décision était simplement liée à la fermeture de l'appel d'offres...
Cette révélation a embarrassé les autorités canadiennes, et attisé la polémique. Et pour cause : la petite station touristique avait été choisie pour limiter les manifestations comme celles qui avaient eu lieu à Gênes, Italie, en juillet dernier...
Globe and Mail rapporte que 32 plans précis, dont celui de la salle de réunion des chefs d'Etat, étaient présentés depuis le 22 février dernier sur le site du ministère canadien des travaux publics (www.pwgsc.gc.ca) dans le cadre de l'appel d'offres lancé aux différents fournisseurs à cette occasion.
Dans un déferlement de critiques, l'opposition a demandé des comptes au gouvernement en place lors de la séance des questions à la Chambre des communes.
"Le gouvernement croit-il que les terroristes soient incapables de naviguer sur la toile ?", a notamment interrogé John REYNOLDS de l'Alliance canadienne.
Répondant à ces critiques le ministre des travaux publics et des services gouvernementaux, Don BOUDRIA du parti libéral, a estimé que la seule autorité compétente en matière de sécurité restait "la gendarmerie royale du Canada" (police fédérale) qui dit "qu'aucune violation" n'aurait été commise.
Sur le plan légal sans doute, mais sur le plan de la sécurité intérieure la question reste ouverte. Jeudi soir, les autorités canadiennes décidaient d'ailleurs que soient retirés les plans concernés du site du ministère.
Le gouvernement canadien a cependant affirmé que cette décision était simplement liée à la fermeture de l'appel d'offres...
