Toshiba NB550D : netbook 10 pouces sous AMD Brazos

Déjà évoqué dans nos colonnes à l'occasion de l'annonce officielle de la plateforme Fusion d'AMD, le NB550D de Toshiba se voit aujourd'hui confirmé à quelques heures de l'ouverture du CES. Ce netbook, doté d'un écran de 10 pouces, fera son entrée sur le marché courant mars, à un prix public de 350 euros.

Au coeur de cette machine de 1,3 Kg, on retrouve donc l'un des représentants de la famille Brazos d'AMD, le C-50 dont les deux coeurs de type Bobcat sont cadencés à 1 GHz et se voient accompagnés d'un contrôleur graphique de classe HD 6250 cadencé à 280 MHz. Le NB550D dispose en outre de 1 Go de mémoire DDR3, d'un disque dur de 250 Go et d'une connectique des plus correctes, puisqu'elle se compose notamment de trois ports USB 2.0, d'une sortie HDMI ainsi que de contrôleurs WiFi et Bluetooth. Du côté logiciel, Toshiba a opté pour Windows 7 Starter Edition (32 bits).

Au delà de cette configuration censée garantir une autonomie supérieure à six heures, le NB550D se pare de quelques raffinements, tels qu'une coque de couleur (vert, marron ou bleu) ou un système audio signé Harman Kardon. Son niveau réel de restitution reste à déterminer, mais l'annonce parait bienvenue dans la mesure où les netbooks pèchent souvent au niveau de la qualité de restitution du son. Pour renforcer la portée de cet argument commercial, Toshiba a par ailleurs annoncé la signature d'un accord avec 7digital, distributeur de musique en ligne, qui lui permettra de proposer sur ses ordinateurs portables un service de téléchargement en marque blanche.


Interrogé par nos soins, Toshiba France indique que le NB550D arrivera sur le marché à la fin du premier trimestre, à un prix d'environ 350 euros. Une somme qui peut paraitre élevée, si l'on regarde l'offre actuelle en matière de netbooks 10 pouces du côté de fabricants comme Acer, mais qui se justifie parfaitement selon le fabricant au regard des prestations fournies. Une façon aimable de laisser entendre que tirer les prix vers le bas n'est pas une fin en soi, et que certains consommateurs préfèrent investir un peu plus pour garantir un niveau de prestation suffisant. Reste à voir si la loi du marché donnera raison à Toshiba ?