Un rapport révèle l’ampleur des ingérences de la Russie lors de l'élection de Donald Trump

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Hacker Russe sans capuche !

La commission du renseignement du Sénat des États-Unis a publié un rapport concernant les ingérences de la Russie pendant les élections présidentielles de 2016. Les 67 pages du document dévoilent que les systèmes des 50 États du pays auraient été ciblés.

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Ce rapport du Senate Intelligence Committee confirme l'importance des sanctions prises par les USA envers la Russie, pour ingérence électorale et piratage informatique.

Les 50 États du pays impactés par l'ingérence russe

Le Senate Intelligence Committee, ou commission du renseignement du Sénat, a publié un rapport sur l'affaire du Russiagate. À travers ces 67 pages, le document révèle que des cyber-acteurs russes auraient ciblé les systèmes électoraux des 50 États du pays lors des élections présidentielles de 2016.

« Le DHS (Department of Homeland Security, soit le Département de la Sécurité Intérieure des États-Unis, ndlr) a estimé que les recherches, effectuées par ordre alphabétique, incluaient probablement l'ensemble des 50 États et consistaient en des recherches sur "les pages web générales relatives aux élections, les informations des cartes électorales, les logiciels de système électoral et les sociétés de services électoraux" ».

Ce rapport est sorti au lendemain des déclarations de Robert Mueller. Cet ancien conseiller juridique, qui avait enquêté sur les soupçons d'ingérence lors des élections présidentielles de 2016, a soutenu devant la Chambre des représentants que la Russie s'immisçait encore dans la démocratie américaine...


L'importance du conditionnel

Le rapport de la commission du renseignement du Sénat des États-Unis ne lésine pas sur l'utilisation du conditionnel. En effet, si la Russie est fortement suspectée d'avoir fait preuve d'ingérence lors de l'élection présidentielle de 2016, il n'y a aucune preuve que des votes aient été modifiés.

Toutefois, il soulève les possibilités à disposition des hackers russes. Selon le rapport, ils « étaient en mesure de supprimer ou de modifier des données électorales, mais le Comité n'a connaissance d'aucune preuve qu'ils l'aient fait ».

Alors que les soupçons de fraude électronique pèsent encore sur les élections présidentielles de 2016, il peut être intéressant de se demander ce que nous réserveront celles de 2020, alors que John McAfee veut devenir président des USA en exil grâce à des « clones masqués » !

Source : CNET
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