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Google lance en bêta le partage et l'installation hors-ligne d'applications en utilisant la technologie peer-to-peer.
Le partage de fichiers peut être complexe dans des pays peu ou mal desservis par la connectivité mobile. Pour répondre à ces problématiques, Google lance aujourd'hui le partage d'applications en peer-to-peer pour ses logiciels Android.
Une installation automatique sans passer par le Play Store
En juin dernier, comme l'explique NeoWin, le moteur de recherche avait annoncé à ses développeurs ajouter des métadonnées aux paquets d'installation, permettant de vérifier qu'un fichier APK avait bien été téléchargé sur le Google Play Store et ne présentait aucun problème de sécurité.Ces mesures ouvraient la voie au partage d'applications hors-ligne. Un utilisateur pourra ainsi proposer un logiciel du Play Store qu'il possède déjà sur son téléphone à l'un de ses amis. Les appareils se connecteront entre eux et l'installation démarrera sur le smartphone qui ne possède pas l'application, sans besoin d'aucune connexion à Internet. Les utilisateurs pourront ensuite se partager leurs fichiers localement.
Seule une application aujourd'hui concernée par ce mode de distribution
L'application s'ajoutera à la bibliothèque de l'utilisateur dès qu'il sera connecté au réseau, et ce en toute transparence. Elle bénéficiera automatiquement des dernières mises à jour de la même manière qu'une installation directe depuis le store.Pour l'heure, seule l'application SHAREIt de Lenovo propose ce nouveau mode de distribution. Google a d'ores et déjà annoncé que son application Files Go, ainsi que le client de partage de fichiers Xender allaient bientôt la rejoindre. Les développeurs n'ont a priori rien à faire côté développement, Google ayant automatisé la procédure pour activer cette possibilité de partage.
Avertissement :
Bien que le téléchargement (direct ou en P2P) ne soit pas illégal en soi, il est interdit de télécharger des œuvres protégées par le droit d'auteur ou d’autres droits de propriété intellectuelle sans l’autorisation des titulaires de ces droits. Clubic recommande expressément aux utilisateurs de son site et aux tiers de respecter scrupuleusement ces droits ; étant rappelé qu’en France la violation des droits d’auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d’une peine de 300 000 euros d’amende et de 3 ans d'emprisonnement (art. L. 335-2 s. CPI) et qu’il existe également des sanctions spécifiques en cas de contournement de mesures techniques de protection (art. L. 335-3-1 et L.335-3-2 CPI). En outre, le titulaire de l’abonnement à internet doit veiller à l’usage licite de sa connexion, sauf à s’exposer au risque de contravention de négligence caractérisée sanctionnée par une peine d’amende de 1 500 € pour les personnes physiques. En cas d’utilisation d’un logiciel P2P pour télécharger ou mettre à disposition des œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation, le titulaire de la connexion à internet pourra être destinataire de recommandations de l’Arcom et, en cas de constats répétés, être poursuivi sur le fondement de la contravention de négligence caractérisée. Plus d'informations sur le téléchargement illégal
Bien que le téléchargement (direct ou en P2P) ne soit pas illégal en soi, il est interdit de télécharger des œuvres protégées par le droit d'auteur ou d’autres droits de propriété intellectuelle sans l’autorisation des titulaires de ces droits. Clubic recommande expressément aux utilisateurs de son site et aux tiers de respecter scrupuleusement ces droits ; étant rappelé qu’en France la violation des droits d’auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d’une peine de 300 000 euros d’amende et de 3 ans d'emprisonnement (art. L. 335-2 s. CPI) et qu’il existe également des sanctions spécifiques en cas de contournement de mesures techniques de protection (art. L. 335-3-1 et L.335-3-2 CPI). En outre, le titulaire de l’abonnement à internet doit veiller à l’usage licite de sa connexion, sauf à s’exposer au risque de contravention de négligence caractérisée sanctionnée par une peine d’amende de 1 500 € pour les personnes physiques. En cas d’utilisation d’un logiciel P2P pour télécharger ou mettre à disposition des œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation, le titulaire de la connexion à internet pourra être destinataire de recommandations de l’Arcom et, en cas de constats répétés, être poursuivi sur le fondement de la contravention de négligence caractérisée. Plus d'informations sur le téléchargement illégal